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Allergies, R.G.O et Allaitement
20 février 2014

Le régime sans gluten

Quand on suspecte, on quand on sait qu'il y a une intolérance au gluten, que doit-on retirer de son alimentation?
Qu'a-t-on le droit de manger?

Je vous livre ici les résultats de mes recherches internesques que j'espère complètes.

Pour commencer, qu’est-ce que c’est l'intolérance au gluten ?

L’intolérance au gluten, plus scientifiquement appelée entéropathie au gluten, maladie cœliaque ou hypersensibilité permanente au gluten, est une maladie digestive auto-immune aux origines méconnues.
Elle est déclenchée par le gluten, et plus précisément la gliadine (fraction protéique du gluten) chez les personnes prédisposées génétiquement.

Le système immunitaire d’une personne atteinte par la maladie cœliaque réagit de manière excessive à la gliadine.
La pénétration de cette dernière dans la paroi intestinale provoque une réaction inflammatoire entraînant la destruction des cellules de l’intestin.
Elle se caractérise par une atrophie des villosités (replis de la muqueuse intestinale) qui n’assurent plus leur rôle d’absorption des nutriments, vitamines et minéraux.

Les nutriments non absorbés poursuivent alors leur trajet dans le tube digestif et sont éliminés par les selles.

L’intolérance au gluten peut se manifester à n’importe quel âge.


Cependant 2 pics de fréquence ont été identifiés :
- dans l’enfance, entre 6 mois et 2 ans, après une introduction précoce du gluten lors de la diversification alimentaire
- à l’âge adulte, entre 20 et 40 ans, souvent après la survenue d’un événement particulier dans la vie de la personne

En France, 60 000 personnes sont déclarées intolérantes au gluten, cependant 600 000 seraient atteintes mais non décelées.

Le gluten constitue 80% des protéines contenues dans le blé.
Il se compose en majorité de gliadine et de gluténine.
Il joue un rôle important dans la panification où il permet à la pâte de lever et lui donne une certaine élasticité.

Le gluten se trouve dans les céréales que l’on regroupe sous le nom :
- Seigle
- Avoine
- Blé
- Orge

(Une aide mnémotechnique pour bien retenir : SAPO)

Symptômes de la maladie cœliaque :
Les symptômes sont variés mais les manifestations courantes de la maladie sont des signes digestifs et une malabsorption des aliments.

Chez l’enfant
-  diarrhée chronique alternant parfois avec une constipation
-  douleurs abdominales récurrentes
-  vomissements
-  retard de croissance ou une petite taille
-  retard de puberté
-  anémie
-  manque d’appétit
-  changements d’humeur et une irritabilité
-  fatigue
-  anomalies de l’émail dentaire

Chez l’adulte
-  diarrhée chronique ou une constipation
-  douleurs abdominales, des gaz et des ballonnements
-  perte de poids
-  fatigue et une irritabilité
-  pâleur, en cas d’anémie
-  état dépressif
-  douleurs aux os et aux articulations
-  crampes musculaires
-  infertilité ou une absence de menstruations
-  engourdissements ou douleurs dans les membres
-  éruptions cutanées
-  aphtes ou ulcères dans la bouche

L'intolérance au gluten s'accompagne souvent chez l'adulte d'autres maladies :
-  diabète
-  dermatite herpétiforme
-  insuffisance pancréatique
-  carences immunitaires
-  lambliase (maladie parasitaire)
-  maladies auto-immunes (dysthyroïdies, vascularites, cirrhose biliaire primitive, …)

Complications
Une intolérance au gluten non prise en charge peut se compliquer de :
-  dégénérescence maligne : cancers intestinaux ou de l’œsophage, lymphomes non Hodgkiniens ;
-  ulcérations intestinales ;
-  désordres du système nerveux
-  ostéoporose
-  ostéomalacie
-  hémorragies internes
-  carences nutritionnelles

Diagnostiquer la maladie

Tests sérologiques
Si une maladie cœliaque est suspectée chez un sujet, le médecin prescrit des tests sérologiques afin de rechercher les anticorps qui sont produits au cours de la maladie. Ces tests sont :
-         anticorps antiréticuline de classe IgA
-         anticorps anti-gliadine de classe IgA et IgG
-         anticorps anti-endomysium de classe IgA et IgG,
-         anticorps anti-transglutaminase de classe IgA et IgG

Selon l’HAS (Haute Autorité de Santé), seule la recherche des anticorps anti-endomysium et des anticorps antitransglutaminase a sa place dans le diagnostic de la maladie cœliaque. La recherche des anticorps antiréticuline et antigliadine, dont les performances sont inférieures, n’a plus sa place dans le diagnostic de la maladie cœliaque.

La biopsie de l’intestin grêle
Si les tests sérologiques se révèlent positifs, une biopsie de l’intestin grêle est réalisée pour rechercher une atrophie villositaire.


Le diagnostic est définitivement confirmé après un régime sans gluten, qui entraîne une disparition des symptômes et une régression de l’atrophie des villosités intestinales.

Traitement
Le seul traitement possible de la maladie cœliaque repose sur le suivi strict d’un régime sans gluten à vie.
Il permet le plus souvent de faire disparaître complètement les symptômes, de traiter les carences et de prévenir d’éventuelles complications.

Au bout de 1 à 2 ans de régime, on observe une diminution de l’atrophie des villosités intestinales.

Tous les aliments de consommation courante à base de SABO doivent être bannis.

Voici une liste (non exhaustive)

On doit retirer de son alimentation:
- Blé, orge, avoine, seigle, froment, épeautre et leurs dérivés (amidon, farine, semoule, flocons)
- Pâtes, raviolis, gnocchis,
- Pain, pain de mie, pain complet, biscotte, chapelure, pain d’épices.
- Toutes les pâtisseries commerciales (biscuits salés et sucrés), pâtes à tarte, quiche, pizza, tourtes, pâtés, crêpes, purée en flocons, pommes dauphines, céréales(*).
- Certaines préparations industrielles à base de lait : flans, crèmes, laits gélifiés (*)
- Certains fromages à tartiner.
- Préparation PANÉE, EN BEIGNETS, EN CROUTES,
- Plats cuisinés, pâtés et galantines saucissons secs, cuit à l’ail, salami, cervelas, chorizo, boudin noir et blanc.
- Purée, mousse de foie gras. Farces industrielles
- Quenelles de viandes ou de poissons.
- Figues sèches et autres fruits enrobés de sucre à glacer, pâtes de fruits
- Nougat, dragées, chocolat(*) , poudres chocolatées, sucre glace (*) .
- Beurre allégé, crème allégée, margarine (*).
- Poivre moulu, épices moulues, moutarde (*).
- BIÈRE, panaché, boissons et infusions en poudre.
- Levure chimique (*)
- Les boissons alcoolisées obtenues à partir de malt (ou dérivées du blé, de l’orge ou du seigle) comme le gin, la vodka, le whisky et le scotch sont potentiellement nocifs.
Bien que la distillation semble éliminer en grande partie le gluten, les médecins recommandent d’éviter ces boissons par mesure de précaution.

- Attention à certains rouges à lèvres, qui peuvent contenir des traces de gluten.


- On trouve également le gluten dans de nombreux autres aliments sous diverses formes.

Seule une lecture très approfondie des étiquettes permet de les repérer.


Ainsi les aliments ayant sur leurs étiquettes les mentions suivantes contiennent du gluten :
-         amidon issu des céréales interdites ou amidon sans autres précisions
-         matières amylacées
-         amidon modifié sans autres précisions
-         protéines végétales
-         liant protéinique végétal
-         malt ou extrait de malt
-         épaississant dont la dénomination E est suivie de 4 chiffres (car on n’en connaît pas la composition)

(*) Produit pouvant contenir de la farine de blé, bien lire l’étiquette à chaque paquet acheté.

Que peut-on manger?
- Les viandes grillées.
- Les légumes frais.
- Les légumes secs.
- Les fruits.
- Le poisson.
- Les œufs.
- Le lait.
- Le mais.
- Le riz.
- Le sarrasin.
- La pomme de terre.
- Le soja.

En revanche, le gluten peut être remplacé par les produits suivants et leurs dérivés :
- riz
- maïs
- pomme de terre
- tapioca
- soja
- pois chiches
- sarrasin
- quinoa
- millet
- légumes secs

Les aliments qui ont sur leur étiquette les mentions suivantes ne contiennent pas de gluten :
-         amidon issu des céréales autorisées
-         arôme de malt
-         fécule
-         dextrine
-         glucose
-         épaississants (caroube, gomme de xanthane)
-         glutamate
-         gélatine
-         lécithine
-         agents de texture (alginates, carraghénane)
-         tous les additifs notés E suivi de 3 chiffres

Il existe de nombreux produits étiquetés sans gluten.
Ils portent sur leurs étiquettes un épi de blé barré dans un rond.
Ces produits sont disponibles dans les magasins diététiques, par correspondance ou dans les grandes surfaces, où ils côtoient des produits de consommation courante.

Voici la liste des fabricants de produits sans gluten :
-         Arts des mets
-         Biscuiterie de Provence
-         Bouillet
-         Carrefour
-         Casino
-         DS Surgelés
-         Fortivia
-         Gerblé
-         Gluten-Zen
-         Lactalis - Valpiform’- Allergo
-         Le Pain des Fleurs
-         Léa Nature – Karéléa
-         Les recettes de Céliane
-         Ma vie sans gluten
-         Markal
-         Marlette
-         Millbäker
-         Nature et Compagnie
-         Probios
-         Proceli
-         Roldi
-         Schär
-         Soreda Diet – Glutabye
-         Révola

Les produits sans gluten sont pris en charge par la sécurité sociale jusqu’à un certain plafond lorsqu’ils font l’objet d’une prescription médicale.

Voir cet article : Remboursement par la sécurité sociale des produits sans Gluten

Depuis juillet 2008, le CODEX Alimentarius a officialisé de nouvelles normes suite aux recommandations de l’AFDIAG :
-         les aliments pouvant naturellement être utilisés dans un régime sans gluten peuvent comporter une mention « naturellement sans gluten » sur les emballages
-         les ingrédients qui ne contiennent pas de blé, orge, seigle, avoine et ceux issus de ces 4 céréales qui ont été traités pour retirer le gluten, permettent aux produits fabriqués de porter la mention « sans gluten » si ces derniers possèdent une teneur en gluten inférieure à 20 ppm
-         les ingrédients qui ne contiennent pas de blé, orge, seigle, avoine et ceux issus de ces 4 céréales qui ont été traités pour retirer le gluten permettent aux produits fabriqués de porter la mention « pauvre en gluten » si ces derniers possèdent une teneur en gluten comprise entre 20 et 100 ppm.

Il faut contrôler l'efficacité du régime et le bon suivi par l'observation de l'amélioration clinique et biologique après un à trois mois de régime, par la régression des anomalies à la biopsie (atrophie villositaire) et la négativation des anticorps spécifiques après un an de régime.

Il faut aussi surveiller la disparition des symptômes qui avaient orienté le diagnostic (problèmes osseux…).

Bonnes sources sans gluten
- Fer : Palourdes, foie, huîtres, haricots (soya, blancs, rouges), lentilles
- Folate (vitamine B9) : Abats de volailles, foie, légumineuses, épinards, asperges, graines de lin, haricots de soya
- Thiamine (vitamine B1) : Longe de porc, noix du Brésil, haricots noirs, jambon maigre, œuf, saumon
- Calcium : Tofu avec sulfate de calcium, fromage emmenthal, boissons de soya (sans gluten), fromages à pâte dure, lait de chèvre, lait de vache, sardines, yogourt
- Vitamine A : Abats de volailles, foie, patates douces, citrouilles, carottes, épinard, chou cavalier
- Vitamine D : Saumon, thon rouge, huître, hareng, champignons shiitake séchés, jaune d’œuf, lait, boisson de soya (sans gluten)
- Vitamine E : Amandes nature, graines de tournesol nature, noisettes nature, huile de tournesol, huile de canola (colza), boissons de soya (sans gluten)
- Vitamine K : Chou cavalier, épinard, bette à carde, choux de Bruxelles, algues nori, brocoli, cresson, feuillage vert foncé

Il est fortement recommandé aux personnes souffrant d’intolérance au gluten de rejoindre une association ou une fondation à but non lucratif afin d’être constamment informé sur les aliments et ingrédients à éviter et sur leurs solutions de rechange. La plupart de ces organismes proposent des recettes sans gluten ainsi que des listes de restaurateurs et d’épiceries où l’on peut retrouver des aliments sans gluten.

Associations en France
- Association française des intolérants au gluten
www.afdiag.org

- Groupe d’Étude et de Recherche sur la Maladie Cœliaque
www.maladiecoeliaque.com

Je rajouterais que j'ai vu que dans le cas de l'éviction du gluten, il est préférable au début de supprimer les PLV, car souvent ces deux intolérances sont liées.
En effet, les intestins sont très abimés par l'intolérance au gluten et ils ne supportent plus rien.
Quand les symptômes disparaitront, on pourra alors réintroduire les PLv pour voir s'il s'agit d'une intolérance passagère ou non.

NB: Dans le cadre d'une éviction de gluten ET de lait, on ne consommera bien sur pas de lait, ni de soja.

Sources:
http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/961-aliments-contenant-du-gluten
http://www.cicbaa.org/pages_fr/regimes/ble.html
http://maviesansgluten.over-blog.com/article-tests-et-mise-en-place-du-regime-sans-gluten-63649897.html
http://www.rebelle-sante.com/sites/default/files/34-39%20Gluten%20BS127.pdf
http://www.parisdietetique.fr/l-intol%C3%A9rance-au-gluten/

l-intolerance-au-gluten-effet-de-mode-ou-question-de-sante-publique

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19 février 2014

Remplacer les oeufs dans les recettes sucrées / salées

Je voulais vous écrire un article, et puis, quelqu'un l'a déjà fait, beaucoup mieux que tout ce que j'aurais pu faire.
Je vous livre donc "son oeuvre", que j'ai trouvé ici

Remplacer les œufs dans les recettes est de loin la plus grande difficulté lorsque l’on passe au vert. Et c’est là sans doute l’une des principales raisons qui rebutent certaines personnes à franchir le pas.

Alors si comme eux vous ne savez pas comment faire. Si vos desserts ne ressemblent à rien, que vos cakes s’effondrent tel un château de cartes ; que vous salivez devant un tiramisu ou bien encore devant un éclair. Sachez qu’il existe plusieurs astuces pour que vos tartes, tourtes, petits gâteaux et autres desserts ressemblent à s’en méprendre à ceux que vous aviez l’habitude d’admirer et de déguster dans un salon de thé… Si ce n’est meilleur !

Il existe différentes alternatives aux œufs. Car même s’ils ont différentes fonctions à eux seuls, les alternatives elles, ne peuvent pas se combiner en une seule et même méthode.

Voici donc les différentes manières pour remplacer le jaune, le blanc ou l’œuf tout entier.

Remplacement pour un œuf :

Combinaison vinaigre de cidre et lait végétal

L’ajout du vinaigre de cidre dans du lait végétal permet au lait de cailler et de s’épaissir tout comme un œuf l’aurait fait.

Les mesures diffèrent en fonction de la recette que vous voulez réaliser. Que cela soit des simples muffins et cupcakes ou un gâteau, vous n’aurez pas besoin des mêmes quantités. Mais pour avoir un petit aperçu, sachez qu’il faut une cuillère à café de vinaigre de cidre pour 85 ml de lait végétal ou une cuillère à soupe de vinaigre de cidre pour 180 ml de lait végétal. Cette technique permet au gâteau de gonfler et de rendre son intérieur moelleux.

Combinaison vinaigre de cidre et poudre à lever

La combinaison entre ces deux ingrédients apporte de la légèreté à vos préparations.

Mélangez une cuillère à soupe de vinaigre et une cuillère à café de poudre à lever avant de l’incorporer dans votre recette.

Combinaison poudre à lever, huile et eau

Une autre alternative aux œufs est possible. Il faut pour cela mélanger deux cuillères à soupe d’eau et une cuillère à soupe d’huile, puis ajouter une cuillère à café de poudre à lever et mélanger le tout avant de l’ajouter à votre préparation.

Combinaison graines de lin et eau

Les graines de lin mélangées à de l’eau donne un aspect gélatineux, très ressemblant à celui d’un blanc d’œuf. Il suffit pour cela de mixer 5 g de graines de lin, puis de le mélanger à 15 ml d’eau.

Ce remplacement marche très bien dans les pancakes, les muffins et les cookies.

Rappelons également que les graines de lin sont très riches en oméga 3, ce qui est un avantage en plus dans un régime végétarien.

Combinaison purée de fruits et poudre à lever

Les fruits sont une excellente alternative aux œufs : banane, purée de pommes ou tout autre fruit contenant de la pectine.

Une demi banane mixée ou 60 ml de purée de pommes remplacera l’équivalent d’un œuf. La purée de pommes se trouve être la meilleure alternative pour réaliser une délicieuse mousse au chocolat !

Attention cependant, car chaque fruit apportera sa propre saveur à la préparation. Prenez donc cela en compte lorsque vous décidez de réaliser un dessert. Sachez également qu’il faut rajouter une cuillère à café de poudre à lever si vous ne voulez pas que votre dessert soit trop lourd.

L’alternative des fruits est une très bonne alternative pour apporter différentes saveurs à des muffins ou gâteaux. N’hésitez pas à combiner différents fruits entre eux !

Combinaison agar-agar et eau

L’agar-agar est un excellent substitut pour gélifier un flan sucré ou salé. Pour cela, il vous suffit de délayer 2g d’agar-agar avec un peu de lait végétal, y ajouter 600 à 800 ml de lait végétal ainsi que les autres ingrédients salés ou sucrés, porter à ébullition et laisser bouillir quatre à six minutes tout en mélangeant continuellement. Verser le tout dans un moule à tarte et laisser prendre la préparation quatre heures au réfrigérateur.

Combinaison fécule de pommes de terre, fécule de maïs, fécule de tapioca, arrow-root et lait végétal

La purée de pommes de terre ou de potimarron, le concentré de tomates ou encore les flocons d’avoine sont souvent utilisés comme substitut aux œufs. Tout comme les fécules de pommes de terre, de maïs et de tapioca, ils apportent de la tenue à vos préparations.

La fécule de pommes de terre, de maïs et de tapioca sont très souvent utilisées pour les recettes salées pour réaliser des quiches ou des tourtes. Elles permettent à la préparation de tenir.

L’arrow-root est beaucoup plus utilisé pour les versions sucrées où tout comme la fécule de pommes de terre et de maïs, elle épaissit la préparation.

Comptez 10 g de fécule pour 150 à 250 ml de lait végétal. Chaque recette étant différente, je ne vous donne ici qu’une approximation.

Combinaison farine de soja ou farine de tapioca ou crème de riz et eau

Ces farines peuvent tout à fait remplacer les fécules dans les mêmes proportions. Un oeuf équivaut à une cuillère à café de farine mélangée à trois cuillères à café d’eau.

Utilisation du tofu ferme

Le tofu ferme est un ingrédient fabuleux. Car tout comme le tofu soyeux, il prendra la saveur des ingrédients dans lequel vous le rajouterez. Vous pouvez grâce à lui réaliser de délicieuses quiches tout comme laQuiche « Mon amour »

Utilisation du tofu soyeux

Tout comme le tofu ferme, le tofu soyeux prendra la saveur des ingrédients dans lequel vous le rajouterez. Cependant, il est beaucoup plus utilisé dans les desserts comme dans les cakes, les cookies ou encore les muffins, où il apporte du moelleux aux préparations. Contrairement au tofu ferme, le tofu soyeux est d’une consistance moelleuse et crémeuse. Vous pourrez en trouver dans tous les magasins bios sous la marque Taifun ou bien dans les épiceries asiatiques sous le nom anglophone de « Silken Tofu ». Vous pouvez le garder facilement un mois dans votre réfrigérateur.

Pour remplacer un œuf dans une préparation, il vous faudra 60 g de tofu soyeux que vous mixerez dans un blender ou un mixeur avant de le rajouter à tout autre ingrédient. La plupart du temps, il est ajouté en tout dernier dans les préparations. Si par exemple, il vous faut remplacer trois œufs, sachez que la plupart du temps, il n’est nécessaire que d’en utiliser que deux. De même que cinq œufs peuvent très bien être remplacés par trois.

Utilisation du yaourt au soja

Pour le yaourt au soja, il est préférable d’utiliser un pot dont la consistance sera bien ferme et dense. Pour cela, deux marques méritent d’être mentionnées. Il s’agit de la marque Provamel – qui est pour moi sans doute l’une des meilleures marques actuellement sur le marché – et la marque Sojasun. Vous trouverez la première en magasin bio et la deuxième dans toutes grandes surfaces.

Son utilisation permet d’ajouter du moelleux et de la consistance à vos préparations. Un œuf équivaut à 60 ml de yaourt au soja.

Utilisation de la purée de potimarron, de pommes de terre ou de concentré de tomates

La purée de potimarron et de pommes de terre sont idéales pour réaliser des pains et gâteaux moelleux et épais. Rappelons que le potimarron peut tout aussi bien se consommer en version sucrée.

Utilisation de l’Ener-G Egg Replacer

La dernière alternative est sans nul doute le très célèbre Ener-G que l’on peut commander sur Internet. Bien qu’il soit une très bonne alternative au remplacement des œufs, il n’en reste pas moins que les autres alternatives marcheront tout aussi bien sans devoir utiliser un produit en poudre tout préparé. Une cuillère à café et demie mélangée à une cuillère à soupe d’eau équivaut à un œuf. Je l’ai notamment utilisé pour les beignets de Carnaval.

Une boîte permet de remplacer une centaine d’oeufs et peut se conserver deux ans.

Sans aucune alternative

Il est également possible de réaliser des desserts sans alternative aux œufs. Tous les desserts ne requérant que l’utilisation d’un œuf ou deux tiennent tout à fait bien sans aucune alternative. Il faut simplement rajouter un peu de liquide à la préparation (une à deux cuillères à café de lait végétal ou d’eau) pour faire oublier l’absence d’œufs.

Pour les gâteaux vegan sans gluten :

Les gâteaux sans gluten utilisant des farines beaucoup plus difficiles à lever, il faut y ajouter une grosse pincée de bicarbonate de soude, une cuillère à café de poudre à lever et une cuillère à café de vinaigre de cidre ou de jus de citron. Les gâteaux sans gluten se révèlent être beaucoup plus digestes que ceux avec de la farine de blé, ne pas oublier de couper votre farine sans gluten avec de la farine de riz pour qu’elle puisse tenir.

Après avoir fait le tour des substitutions aux oeufs, voici les alternatives pour les recettes à base d’oeufs. En d’autres termes, celles qui semblent irréalisables en cuisine telles que les omelettes, les oeufs brouillés, les oeufs en neige ou encore les îles flottantes ! Toutes les recettes qu’en près de deux ans, j’ai réalisé afin de vous démontrer qu’il était possible de contourner le jaune et le blanc.

Alternatives pour les recettes à base d’œufs :

Pour faire dorer les pâtisseries, galettes et tourtes :

Il suffit pour cela de badigeonner de lait végétal votre gâteau avant cuisson, puis de le recouvrir de papier sulfurisé. Lorsque le gâteau est cuit, badigeonner de purée de fruits pour apporter au gâteau du brillant comme en boulangerie. Le meilleur exemple étant la galette des rois et la couronne briochée.

Omelette

« On ne fait pas une omelette sans casser des oeufs ! » Eh ! Bien ! Si ! Et en plus, pas besoin de casser quoique ce soit. Les omelettes sans oeufs sont possibles. Pour cela, la farine de pois chiches est l’idéal. Vous pouvez bien évidemment y rajouter tous les ingrédients qui vous tombent sous la main : légumes, tofu, légumes secs, épices… L’imagination ne manque pas ! Je vous rappelle que je vous en avais déjà présenté une avec la piperade basque.

Œufs brouillés

Les oeufs brouillés sont une spécialité britannique. Le petit déjeuner anglo-saxon ne pourrait se passer de ce privilège. Et si tout comme moi, vous appréciez son goût, le tofu ferme émietté mélangé à des épices vous apportera tout autant la même satisfaction que si vous dégustiez de réels oeufs brouillés. Vous pouvez vous inspirer de la recette que j’avais faite avec du tofu brouillé aux herbes.

Œufs en neige

Aaaahh! Les fameux blancs en neige ! Une autre technique que l’on pense insurmontable sans la présence des oeufs. Et pourtant, les chefs vegan Outre-Atlantique avaient d’ores-et-déjà trouvé une solution imparable : les noix de cajou mixées avec du lait de coco ou du lait d’amande. Une technique dont je ne pourrais jamais me lasser quant il s’agit de réaliser un tiramisu végétal ! Une technique plus qu’approuvée, qui ravit à chaque fois mes invités !

L’autre technique consiste à utiliser de l’agar-agar. Une cuillère à soupe diluée avec une cuillère à soupe d’eau équivalent à un blanc. Mélanger énergiquement laisser poser, puis mélanger de nouveau avant de l’incorporer dans votre préparation. Cependant, cette technique ne marchera pas avec un tiramisu.

Iles flottantes

Les îles flottantes sont sans doute la plus grande difficulté pour remplacer les oeufs. Mais avec un peu de persévérance, il est possible de parvenir à un résultat assez satisfaisant avec du tofu ferme émietté et de l’agar-agar. Pour la recette, je vous invite à lire ma recette sur les icebergs flottants en disparition.

Crème anglaise

Une crème anglaise semble irréalisable sans oeufs. Pourtant, un anglais du nom de Alfred Bird l’a réalisée en 1837 alors que sa femme était allergique. Ainsi est née la très célèbre Bird’s Custard Powder que  l’on peut trouver dans les épiceries britanniques ou indiennes en capitale. Pour l’utiliser, rien de plus facile ! Il suffit de mélanger deux cuillères à soupe de custard powder et une à deux cuillères à soupe de sirop d’agave jusqu’à obtention d’une pâte bien onctueuse. Porter à ébullition 500 ml de lait végétal, ajouter la pâte de Custard Powder, puis mélanger continuellement jusqu’à ce que la crème s’épaississe. Vous pouvez ainsi voir le résultat avec les icebergs flottants en disparition. Si vous ne pouvez pas vous procurer de Bird’s Custard Powder, la poudre impériale est également une bonne alternative.

Voici donc la plupart des alternatives aux oeufs. Vous n’avez donc plus aucune excuse de ne pouvoir réaliser des pâtisseries, tourtes ou quiches sans eux !

Sandrine du blog Végébon vient également de publier un article sur les raisons de consommer des oeufs. N’hésitez pas à aller le consulter !

19 février 2014

L'allergie : de souffrance et d'amour

Bien plus que physique, l'allergie qui fait tant souffrir nos enfants, nous fait souffrir moralement.
Qu'on allaite ou non, il y a une grande part de culpabilité.
Un combat au quotidien : dans un premier temps trouver l'allergie et dans un second temps, la faire reconnaître par les professionnels, mais aussi les proches.
Souvent taxé de parano, de fou...au début, personne ne nous croit, dans la majorité des cas que je rencontre.
On préfère donnait des tas de traitements pour venir à bout d'un R.G.O par exemple, plutôt que de parler d'une piste de l'allergie.

Le casse tête d'une l'allergie !

Je parle là de mon vécu, mais aussi de celui des mamans qui ont croisé mon chemin, mon parcours.
La naissance d'un enfant est toujours une grande joie, mais pas que...
C'est aussi son lot de soucis, de questionnements, de doutes, de peurs, de craintes de ne pas y arriver.
C'est aussi de la fatigue physique, ces jours, ces semaines, ces mois voire ses années de sommeil haché, perturbé par l'arrivé d'un enfant...
S'ajoute à cela les remarques de la voisine, de la belle-sœur, du copain de l'ami du frère, du grand-père, de la tante du médecin de un tel, du pédiatre, du fils de cousin....bref vous comprenez où je veux en venir ?
Tous les "conseils" qu'on essaie de nous donner, parce que c'est le premier, parce que c'est le second mais on croit qu'on ne sait toujours pas gérer, parce que c'est le troisième ou le cinquième et qu'on a l'air dépassé.
Bref tous les prétextes sont bon pour culpabiliser une jeune (ou non) maman.
La fragilité de la maternité permet aux gens, et même aux professionnels, de faire douter la maman sur son intuition, son 6ème sens, son amour, sa capacité à comprendre son enfant : en gros sa confiance en elle.

Ce que j'ai le plus entendu :
- c'est pas la mort, 1 enfant sur 3 souffrent de R.G.O
- c'est ton lait qui doit pas être assez bon, elle tète trop souvent
- c'est les 90 jours de colique, ça passera
- mais pourquoi tu veux qu'elle est quelque chose qui cloche ? Tu cherches le mal par tout
- mais non elle est en pleine forme
- un bébé ça pleure, c'est normal
- c'est parce que tu l'allaites qu'elle ne dort pas
- tu es trop fusionnelle avec elle
- tu ne sors pas assez dehors, ça ne la fatigue pas
- sors, bouge, ça va la crever et elle fera ses nuits
- met des farines dans ton lait le soir, ça la calera pour faire sa nuit

Chaque jour j'avais mon petit conseil quotidien.
Et encore, je ne cite pas les belles perles de mon ex-pédiatre (voir un autre article du Blog) comme "épaissir le lait" ou "espacer les tétées".

J'étais heureuse d'avoir ma fille, et pourtant, cet amour était en train de me faire sombrer.


Même mon mari était prêt à se dire "c'est un bébé difficile, il faut faire avec".
J'étais donc seule à croire, à sentir au plus profond de mon être de maman, qu'il y avait quelque chose qui n'était pas "normal".
Oui un bébé ça pleure, mais pourquoi autant ? Pourquoi associé à un R.G.O, à des selles pas très jolies ? A des troubles du sommeil ?
Quand j'allais dans la salle d'attente de ma sage-femme pour la rééducation du périnée, et que je voyais des prospectus en disant "bébé doit dormir entre 18h et 20h par jour de 0 à 1 mois" je devenais folle.
Je pleurais en silence, en me disant que je faisais mal, que j'étais une mauvaise mère.
Je n'arrivais à appliquer aucun conseil des proches et professionnels, car j'avais la conviction profonde que ce n'était pas ça qui clochait.
C'était la descente aux enfers, je n'arrivais plus à me faire confiance, pensant même à des moments que ma fille ne m'aimait pas et qu'elle le faisait exprès.
Tout le monde y allait aussi pour me faire culpabiliser "elle le sent ta fille que tu vas pas bien, ce sont des éponges les enfants".


Et un jour, je tombe sur des témoignages de mamans, dans le même cas que moi, et qui me croient, qui vont dans mon sens, qui pensent que le soucis peut venir d'autre chose, que "NON je ne fais rien de mal, que OUI j'étais une bonne mère".
Et je découvre l' "allergie aux protéines de lait de vache".

Au début c'est sans y croire, car j'étais bien amochée niveau confiance en moi.
Mais rien ne pouvait être pire que ce que je vivais déjà.
Alors j'ai commencé une éviction stricte le 18 février 2013, suite à une Saint Valentin bien gâtée niveau P.L.V, lait, beurre et fromage, les jours suivants ont été horribles.

Un régime d'éviction ce n'est pas de tout repos. Et le regard/paroles des autres ?
- mais tu y crois ?
- ça changera rien, le lait c'est bon pour la santé !
- tu n'es pas frustré ?
- moi je pourrais pas, j'aime trop le Nutella, je sais pas comment tu fais !
- tu te prives alors que tu peux arrêter l'allaitement !
- tu es trop têtue, tu te prends la tête pour rien... *yeux qui roulent*

Et puis le pédiatre :
- les protéines de lait de vache ne passent pas dans le lait maternel
- elle est peut-être à la rigueur allergique à votre lait
- bon pourquoi pas, essayez de ne plus donner votre lait pendant 48h, de passer aux laits végétaux, vous verrez s'il y a une différence (ou comme mettre en péril l'allaitement)
- tentez un bout de fromage ou un yaourt (elle avait 5 mois)

Et le miracle s’accomplit au bout de 11 jours de régime :
- moins de pleurs (Que ça fait du bien au moral et aux oreilles)
- moins de colique (Fini le Débridat, les bouillottes et les massages qui ne servaient à rien, si ce n'est à se dire qu'on faisait tout pour aider notre enfant)
- plus d'heures de sommeil, on est passé de 4h/24h à 6h, puis 8h, puis 10h... (enfin du repos, de la récupération physique et morale)
- des siestes dans son lit, plutôt que dans les bras (Youpiiiii j'ai les mains libres)
- enfin je pouvais la poser dans son transat (Youpiiiii je peux prendre une douche bien chaude, avec mini-moi dans la salle de bain qui gazouille en regardant maman faire son shampoing et qui dit mieux : un après shampoing !!)
- les tétées qui s'espacent d'elles-même, on passe de 18/24h à 15 puis à 10 puis à 8 (rolalala mais que vais-je faire de tout ce temps libre ?)

Au bout de 1 mois j'étais convaincu, mon mari était convaincu et quelques proches aussi du lien entre P.L.V et tous les symptômes de ma fille.
- fini le R.G.O
- fini les pleurs
- des nuits de 8/9h, des siestes de 45min/1h
Ma fille avait 4 mois.

La fatigue accumulée était telle que j'avais du mal à profiter tout de même de cette victoire.
J'avais la reconnaissance de certains, je sentais quelque chose en moi qui s'étouffait, une sorte de rage, pour laisser place à la confiance, l'apaisement intérieur.

Mais à 4 mois et demi, je devais reprendre le boulot.
Des réveils à 5h du matin. Du tire-allaitement. Des doutes. Du découragement. Des peurs. Et toujours cette put*** de fatigue, et ce moral à zéro.
Et puis je découvre le soutien des mamans (merci Internet, on peut en dire du mal, mais dans ces moments là, moi j'en dis que du bien), et je me sens pousser des ailes.
Je me lève tous les matins à 5h pour tirer mon lait, pour que ma fille en bénéficie en mon absence.
Pas envie de perdre tout le bénéfice de ce combat en donnant des laits végétaux.
Et finalement j'y arrive, OUI j'arrive à gérer le boulot, le tire-lait, la fatigue.
Des remarques, j'en ai, j'en aurais toujours, mais je ne cède pas, et je continue mon régime d'éviction.
L'allaitement a été pour moi ce lien unique et salvateur de la relation avec ma fille.
Sans lui, je ne sais pas comment j'aurais pu supporter cette souffrance, comment j'aurais pu gérer les pleurs.
L'allaitement et mon mari ont sauvé ma condition de mère.
Je suis raide dingue de ma fille et de cette relation qu'on entretient chaque jour, persuadée que c'est elle qui m'a appris à être maman, et qui m'a montré qu'on pouvait mutuellement se faire confiance.


J'ai un sentiment de plénitude au quotidien, et :
- oui je continue d'allaiter
- oui je continue mon régime
- oui c'est pas tous les jours facile
- non ce n'est pas "une chance" que ma fille a de boire mon lait, c'est une organisation au quotidien, c'est du courage, c'est une volonté de ma part, et un soupçon de fierté.
- non ce n'est pas plus fatiguant d'allaiter, que de faire du sang
- oui j'aime raconter mon histoire, parce que c'est les histoires d'autres mamans qui m'ont amené ici
- oui elle a 15 mois, je travaille, je sors, je m'amuse, je cuisine, je m'éclate, et j'allaite encore !

Et j'ai même du temps pour faire un Blog et gérer avec une autre maman un groupe Facebook

Tous ces mois de combat, mais pas pour rien :
Quand on trouve enfin la raison de la souffrance de nos tout petits, la satisfaction est petite face au soulagement que l'on ressent.
Une victoire à l'échelle humain, intime.
Une victoire pour la confiance en soi.

Une envie de faire un Blog, pour aider les mamans, parents qui se posent des questions, qui se fatiguent eux aussi à trouver les souffrances de leur enfants.

Extrait de La Leche League : Allergie et Allaitement :

Sentiments de la maman
Apprendre qu’en poursuivant l’allaitement, avec dans un premier temps un régime d’éviction pour elle, puis un élargissement de ce régime, va vraisemblablement permettre à l’enfant de devenir tolérant, est un grand soulagement pour les mamans. En effet, les mères d’enfants allergiques passent pas des périodes très difficiles. Lors d’une réunion LLL sur le thème des allergies, les mères ont exprimé combien elles s’étaient senties coupables de cette allergie surtout quand elle s’exprime via leur lait maternel, quelle déception d’en découvrir le mécanisme, quelle galère avant le diagnostic et pour appliquer le régime d’exclusion en particulier en dehors de chez elle. Le diagnostic permet de se dire « je ne suis pas folle ni parano » mais l’incompréhension de l’entourage, les difficultés dans les échanges avec le monde médical peut conduire à la dépression. Elles pointent le manque de reconnaissance de leurs inquiétudes, de leurs intuitions et il en faut de la persévérance pour être entendu.

Quand la situation s’améliore, elles reconnaissent qu’avoir traversé ces turbulences leur a donné une assurance, une confiance en elle mais elles aimeraient que la maxime « c’est la mère qui connait le mieux son bébé et qui a, à priori, raison » soit connue de tous. 

Ce qui aide
- S’informer, s’informer, et encore s’informer. En cas de suspicion d’allergie chez un enfant allaité
- faire effectuer des tests tôt dans la vie et les répéter,
- chercher et trouver un médecin allergologue ouvert au dialogue avec les parents,
- suivre un régime d’éviction et demander l’aide d’une diététicienne spécialisée dans les évictions pour soi même et pour l’enfant
- faire prescrire un traitement contre les reflux gastro-œsophagiens extériorisés ou non si besoin,
- se rapprocher de parents ayant traversé les mêmes épreuves.
- (......)

Je reste persuadée qu'il faut se rapprocher de groupe de soutien, pour ne pas se sentir exclu, perdu dans l'allergie alimentaire.
Surtout au niveau des recettes de cuisine, des produits que l'ont peut manger ou pas.
Trouver un bon pédiatre, allergologue qui saura écouter les parents, quitte à courir tous les professionnels de la ville et des alentours.
J'ai eu la chance de changer de pédiatre qu'1 seule fois, mais je connais des mamans qui sont passés par une demi-douzaine de médecin avant de trouver "le bon".
La CON-FIAN-CE en soi, en notre rôle de maman, c'est l'arme la plus efficace !

Quand ma fille a eu 11 mois, nous avons fait une prise de sang.
Et en réceptionnant les résultats, qui étaient positifs, j'en ai pleuré.
Pas des larmes de tristesse, mais de soulagement et de joie (non pas que j'étais contente pour ma fille)
Mais c'est plutôt que j'avais enfin "la preuve" sur un papier, sur un bilan que pendant ces 7 derniers mois d'éviction, je n'étais pas "folle ou parano".
Je ne suis pas retournée voir mon  ex-pédiatre, mais ça m'aurait fait du bien aussi de pouvoir lui dire "Na !".

Aujourd'hui je me sens légère et convaincu que cet instinct de maman ne m'a jamais quitté, même dans l'épuisement le plus total.

« La confiance en soi est le premier secret du succès. » de Ralph Waldo Emerson

« Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre. » de Billy Wilder

Des livres :

- La fatigue émotionnelle et physique des mères : Le burn-out maternel de Violaine Gueritault

- Mère épuisée de Stéphanie Allelou

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18 février 2014

Recette : Cookies pépites de chocolat SANS plv AVEC oeuf et gluten

A peine sortent-ils du four, qu'ils disparaissent !

Un vrai régal !

Ingrédients :
- Cassonade : 150g
- Chocolat noir : 100g
- Farine de blé : 250g
- Huile de tournesol : 100g
- Lait d'amande (ou de noisette) : 4 cuillères à soupe
- Poudre d'amande (ou de noisette) : 25 g (ou 3 cuillères à soupe de beurre de cacahouète)
- Levure chimique : 5g
- Oeufs : 1
- Sel : 1 pincée
- Sucre vanillé : 1 sachet


Détails de la recette Cookies pépites de chocolat :

Avec Companion :

1) Mettre tous les ingrédients (sauf le chocolat) dans le bol muni du couteau pétrir/concasser, vitesse 8 pendant 1m30min
3) Puis rajouter le chocolat et relancer pour 30 sec (ça évite que le cookie soit tout chocolat)
2) A l'aide d'une cuillère, disposez des petits tas de pâte sur la plaque, muni d'une feuille de cuisson en espaçant régulièrement.
3) Enfourner 15min à 180° (chaleur tournante si possible)

Sans Robot :
- Battre l'oeuf avec le sachet de sucre vanillé et 50g de cassonade. Ajouter l'huile et le lait d'amande.
- Dans un grand bol, mélanger la farine, la levure, les 100g restant de cassonade et le sel.
Ajouter le mélange précédent et mélanger avec une spatule en bois ou directement avec vos mains si cela devient trop difficile à la spatule.
- Ajouter les pépites de chocolat. (Pour réaliser des pépites de chocolat, il vous suffit de découper vos carreaux de chocolat en 4 ou 8 avec un couteau très solide)
- Répartir des petites boules de pâtes que vous écrasez un peu sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
- Enfourner 15 minutes à 180°C au four traditionnel.

Source : inspiré de Recette sans PLV (voir la recette originale)

Fourné cookies2petits

18 février 2014

Allaiter un bébé souffrant de RGO

Article en provenance de La Leche League

Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement numéro 41 (Octobre-Novembre-Décembre 1999)

« Il faut réhabiliter le bavoir »
Pr Dominique Turck
« Les régurgitations sont essentiellement un problème de lessive, non un problème médical »
Dr Gregory White

La plupart des bébés régurgitent, en raison du manque de tonicité du cardia et de l’immaturité des mécanismes physiologiques de la vidange gastrique. De plus, les nourrissons ont une alimentation liquide dont le volume rapporté à leur poids est très important ; en effet, pour un adulte de 65 kg, la quantité de lait absorbée par un bébé de 5 kg correspondrait à environ 8 litres par jour. Une étude portant sur 948 enfants a montré que :
• la moitié des nourrissons de 3 mois régurgitaient au moins une fois par jour
• la fréquence maximum des régurgitations était observée à 4 mois chez 67% des enfants
• la prévalence des régurgitations passait de 61% à 21% entre 6 et 7 mois
• 23% des enfants régurgitaient au moins 4 fois par jour à 5 mois, contre 7% des enfants de 7 mois.
La plupart du temps, le reflux est donc un phénomène normal, physiologique, qui disparaîtra avec le temps et la prise régulière d’une position plus verticale (assise, puis debout).

Mais parfois, un bébé souffre d’un « réel » reflux gastro-œsophagien (RGO). Le contenu de l’estomac remonte chroniquement dans l’oesophage, qui sera irrité par le contact répété avec un liquide acide. Cela s’accompagne souvent de régurgitations, mais il peut arriver que le bébé ne régurgite pas et manifeste simplement sa souffrance par ses pleurs. Là aussi, ce phénomène se résoudra spontanément avec le temps, les symptômes disparaissant chez la plupart des enfants entre 9 et 12 mois. Chez certains enfants, le RGO sera associé à une autre pathologie (encéphalopathie, hernie hiatale…) ; ces enfants auront généralement besoin d’un traitement assez lourd au long cours, ou d’une intervention chirurgicale.

Symptômes les plus courants


• des régurgitations et/ou vomissements fréquents, présents dans 90% des cas
• des troubles importants du sommeil
• des pleurs fréquents et inconsolables
• un enfant agité pendant les tétées
• un bébé qui veut téter en permanence ou au contraire qui sem-ble ne pas aimer téter

Rarement, le RGO peut devenir un problème de santé sérieux. Il peut provoquer une oesophagite, avec douleurs importantes à type de brûlures rétrosternales ascendantes, et parfois une inhalation de liquide gastrique (pouvant induire une infection pulmonaire, voire exceptionnellement le décès). Seront considérés comme des signes inquiétants, nécessitant une exploration :
• une prise de poids insuffisante
• des problèmes respiratoires : bronchite, toux, wheezing, pneu-monie, épisodes d’apnée et de cyanose, étouffements
• une dysphagie, une irritation pharyngée, des crachements de sang
• des malaises, des pertes de connaissance
Une allergie peut être à l’origine du RGO, ou peut rendre sérieux un problème qui serait autrement bénin. Une étude portant sur 204 nourrissons souffrant de RGO a retrouvé une allergie aux protéines du lait de vache chez 41,8% d’entre eux. Les auteurs recommandaient de rechercher l’existence d’une telle allergie (ou d’une allergie à un autre aliment) chez tous les bébés présentant un sérieux problème de reflux. Le tabagisme passif peut aussi jouer un rôle ; une étude a retrouvé une corrélation linéaire entre l’importance de la tabagie passive à laquelle l’enfant était exposé et la fréquence des épisodes de reflux chez l’enfant ; les auteurs notaient que les mères qui allaitaient étaient moins souvent fumeuses que les mères qui donnaient un lait industriel (18,2% contre 34%).

Des examens complémentaires peuvent éventuellement être effectués. Leurs résultats ne sont pas toujours probants, et ces examens sont perturbants pour l’enfant. Ils devraient donc être réservés aux cas de RGO sévère.
• la pHmétrie oesophagienne nécessite la pose d’une sonde oesophagienne pendant au moins 18 heures
• le TOGD décèlera une malposition du cardia, une hernie hiatale, une anomalie de la vidange gastrique, une oesophagite sévère
• l’endoscopie permettra d’objectiver l’oesophagite et de préciser sa gravité

L’allaitement peut et doit être poursuivi lorsqu’un enfant souffre d’un RGO. Des études ont montré que le RGO était moins fréquent chez les enfants allaités, et que les symptômes en étaient moins sévères. Le lait humain se digère plus vite et plus facilement que le lait industriel ; moins le lait passe de temps dans l’estomac, et plus le risque de reflux est bas. Le pH gastrique après absorption de lait humain est plus bas qu’après absorption de lait industriel, ce qui accélère encore la vidange gastrique chez l’enfant allaité. Une étude de Heacock et al, portant sur 37 enfants allaités et 37 enfants nourris au lait industriel, a analysé la survenue du reflux dans les 4 heures suivant un repas. Il y a eu 83 épisodes de reflux chez les enfants allaités, contre 144 chez les enfants nourris au lait industriel. Par ailleurs, le lait maternel est une substance humaine ; en cas d’inhalation bronchique,  il posera moins de problèmes que le lait industriel.

Les mesures thérapeutiques de base

Avoir un bébé qui souffre de RGO n’est pas facile à vivre pour les parents. Ils pourront se sentir totalement incompétents devant ce bébé qui pleure pendant des heures, et qui semble inconsolable. La mère pourra penser que son bébé souffre à cause de son lait. Vous pourrez la rassurer en lui disant que le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour son bébé en pareil cas. Les mesures suivantes seront utiles :
• Garder l’enfant en position verticale pendant et après les tétées. La gravité aidera à éviter les remontées acides. Porter l’enfant régulièrement dans un porte-bébé qui le maintient en position verti-cale, en veillant à éviter une compression abdominale. Le mettre au sein en faisant en sorte qu’il ait la tête plus haut placée que le tronc. Porter souvent le bébé. Pleurer régulièrement augmente le risque de reflux. Ne pas trop serrer les couches (préférer les couches qui s’attachent sous l’ombilic). Se méfier des « maxi-cosis » dans lesquels l’enfant est tassé sur lui-même.
• Lui faire faire des rots à plusieurs reprises pendant la tétée, surtout s’il tète goulument. Moins il aura d’air dans l’estomac, moins il risquera d’avoir un reflux.
• L’augmentation de la fréquence des repas et la diminution de leur volume n’a pas réellement fait la preuve de son efficacité, mais semble cependant être une mesure de bon sens : un estomac moins rempli débordera moins volontiers qu’un estomac distendu par un volume important de liquide. Préférer donc les petites tétées fréquentes. Le lait coulera moins vite et le bébé avalera moins d’air. Si nécessaire, ne donner à l’enfant qu’un seul sein par tétée.
• Eviter de donner à l’enfant tout liquide non indispensable ; proscrire tout particulièrement les jus de fruit acides.
• Certains bébés souhaitent téter souvent parce que le fait d’avaler du lait diminue l’acidité œsophagienne en tamponnant les sécrétions gastriques, et que la succion a un effet calmant. D’autres enfants comprendront rapidement que le fait de manger est suivi de manifestations douloureuses, et pourront refuser de téter. Dans ce cas, il sera utile de varier les positions d’allaitement, de marcher pendant que l’enfant tète, d’avoir beaucoup de contacts physiques avec lui.
• En cas de RGO sévère, un traitement postural sera institué.  L’enfant sera placé pour dormir en position ventrale déclive à 30° jusque vers environ 5-6 mois, maintenu par un harnais. Par la suite, l’enfant tolérant souvent mal le harnais, la tête du lit sera surélevée par des cales.

Les traitements médicamenteux

La nécessité d’un traitement médicamenteux doit être soigneusement pesé ; il représente en effet une contrainte importante, et il interfèrera de façon importante avec l’allaitement. Force est de constater que les régurgitations sont abusivement hypermédicalisées en France, ce qui est inquiétant dans la mesure où les traitements ne sont pas dénués d’effets iatrogènes. Une enquête effectuée en 1996 dans les Yvelines a montré que 32% des enfants de moins de 6 mois avaient un traitement anti-reflux, 90% de ces enfants recevant du cisapride (Prépulsid®).

A priori, un traitement médicamenteux anti-reflux n’est pas indispensable chez un enfant dont la croissance est normale, et qui ne présente pas de symptômes indiquant des complications pulmonai-res, sauf si les manifestations douloureuses sont importantes.

Epaissir le lait est encore fréquemment recommandé ; on recommandera alors de donner à l’enfant un épaississant avant les tétées (caroube, Gélopectose®, mucilage : Gulmik®, amidon de maïs : Magic Mix®). Des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur la symptomatologie d’un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour la muqueuse œsophagienne que le lait seul. Par ailleurs, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

Les accélérateurs de la vidange gastrique n’ont pas démontré d’efficacité significative sur la fréquence des épisodes de reflux, mais ils ont un impact sur la pHmétrie gastrique. Le métoclopramide (Primpéran®) n’est réellement efficace qu’à partir d’une posologie potentiellement toxique provoquant de fréquents effets iatrogènes neurologiques, raison pour laquelle il est à déconseiller. Le dompéridone (Motilium®) a démontré une efficacité à une posologie de 0,8 à 2 mg/kg/jour. Le cisapride (Prépulsid®) peut être utilisé à la posologie de 0,6 à 0,8 mg/kg/jour (avec surveillance de l’espace QT par ECG).

Les antiacides (sels d’aluminium, de calcium, de magnésium, sucralfate, smectites…) ont pour rôle de diminuer les symptômes d’oesophagite, et en particulier les manifestations douloureuses. L’oesophagite peut en effet aggraver le manque de tonus du cardia, et favoriser le RGO. Leur effet clinique reste peu étudié ; ils ont peu d’effets secondaires.

Les antisécrétoires (cimétidine, ranitidine, oméprazole) ne sont normalement pas utilisés en pédiatrie. Bien que peu d’effets secondaires aient été signalés chez des bébés traités avec ces molécules, ils seront réservés aux cas de RGO sévères, ayant résisté aux autres traitements, sous contrôle endoscopique régulier, et pendant un temps aussi court que possible.

Témoignages de mamans qui ont allaité un bébé souffrant de RGO, dont le mien (V.B infirmière) sur la Leche League
- Laure

- Nathalie

- Anne qui parle d'allergie

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17 février 2014

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?


On croit qu'un certain nombre de bébés affectés par les coliques connaissent en fait une inflammation de l'intestin causée par une réaction allergique aux protéines du lait de vache.
On estime qu'environ 0,5% des bébés allaités exclusivement souffrent de cette condition. Puisque pour développer une allergie, il faut avoir été exposé à l'allergène d'une façon ou d'une autre, on croit donc que certains allergènes alimentaires pourraient être transférés à l'enfant via le lait maternel.
Cela est particulièrement vrai dans le cas des protéines du lait de vache. Par exemple, on peut identifier de l'alpha-S1-caséine bovine dans le colostrum de certaines mères.

Par ailleurs, dans une autre étude, on a retrouvé de la beta-lactoglobuline bovine dans le lait de 75 % des mères, une à deux heures après la consommation de lait de vache. Par contre, dans le lait maternel de 15 % des mères, aucune beta-lactoglobuline bovine ne pouvait être détectée.
Il semble donc que la consommation de lait de vache ne se traduise pas automatiquement par la présence de ses protéines le lait maternel.

Cependant, on a remarqué que, chez les enfants allergiques au lait de vache, on peut retrouver aussi des anticorps contre de très petites portions de protéines du lait humain.
Cela veut donc dire que ces enfants présentent une réaction allergique au lait de leur mère.

Les chercheurs croient toutefois que ce phénomène pourrait être en fait une réaction croisée.
C'est-à-dire que lorsque le bébé est mis en contact avec des protéines du lait de vache, son système immunitaire se met à produire des anticorps contre celles-ci.

Par la suite, puisque certaines protéines du lait maternel sont similaires à quelques protéines du lait de vache, le bébé réagit aux protéines humaines également.
Bien entendu, un premier contact avec du lait de vache est nécessaire à cette réaction.

On peut toutefois se demander comment des protéines de lait de vache se retrouvent dans le lait maternel. Il existe malheureusement peu d'information sur le sujet. Il est toutefois possible de proposer certaines théories en se basant sur les connaissances que nous avons sur le passage des médicaments dans le lait.

Dans les premiers jours suivant la naissance du bébé, plusieurs molécules peuvent passer facilement dans le lait puisque les cellules qui séparent le sang de la mère du lait qu'elle produit ne forment pas encore une barrière étanche. Par la suite, lorsque le passage entre les deux liquides se referme, on sait que certains médicaments peuvent tout de même passer du sang vers le lait en traversant les membranes des cellules. Comme les membranes sont constituées de graisses, pour pouvoir traverser, les protéines doivent y être solubles et de petite dimension. Par conséquent, de petites portions de protéines du lait de vache pourraient traverser ainsi dans le lait maternel. On a aussi remarqué que plus une molécule est en grande quantité dans le sang de la mère, plus la concentration sera élevée dans le lait maternel.

C'est ce qui nous amène à nous demander comment des protéines intactes du lait de vache peuvent se retrouver dans le sang de la mère. En effet, normalement, l'intestin est une barrière sélective. En d'autres mots, il laisse passer dans le sang les nutriments digérés mais bloque l'entrée des grosses molécules comme les allergènes. Cependant, il peut arriver que cette barrière soit endommagée et laisse subitement passer des molécules qui ne passent habituellement pas. Ce mauvais fonctionnement de l'intestin, qui est d'ailleurs associé à certaines maladies, pourrait expliquer que certaines mères se retrouvent avec des protéines de lait de vache dans leur lait après avoir
consommé des produits laitiers. Par ailleurs, on sait que le bon fonctionnement de l'intestin peut être influencé par l'alimentation et la flore intestinale.

Lorsqu'un bébé semble réagir aux produits laitiers que sa mère consomme, on suggère habituellement à la mère de cesser d'en manger pour environ six mois. Un nouveau traitement encore peu utilisé consiste à administrer à la mère des enzymes brisant les protéines, comme on utilise pour les malades souffrant de fibrose kystique. En digérant plus complètement les protéines du lait de vache, celles-ci risquent moins de se retrouver dans le lait maternel.

Enfin, une nouvelle approche encore peu documentée consisterait à traiter les intestins de la mère pour qu'ils fonctionnent mieux et ne laissent plus passer des protéines entières dans le sang. Cela peut se faire entre autre par des modifications de l'alimentation de la mère.

En conclusion, chez certaines mères, des protéines du lait de vache peuvent se rendre dans le lait maternel et causer de l'inconfort chez un bébé susceptible aux allergies.

Heureusement, il existe des stratégies pour soulager le bébé tout en continuant l'allaitement.

Source : Article de Maman Eprouvette

17 février 2014

Recette : Le gratin Dauphinois Dauphiné SANS lait, oeufs, blé, FAC*

Ingrédients:
- 1 kg pommes de terre fermes
- 2 gousses d’ail
- 50 g de margarine végétale
 - 50 cl lait d’avoine
 - 40 cl de crème d’avoine
 - 1 cuillerée à soupe de Maîzena
 - Sel et poivre

Préparation:
- Préchauffer le four à 180 °C (Th. 6). Couper les pommes de terre en fines rondelles au couteau ou au robot. Rincer à l’eau froide. Egoutter et sécher dans un torchon.
- Mettre les pommes de terre dans une casserole. Couvrir de lait. d’avoine, ajouter du sel et l’ail pressé. Amener à ébullition et remuer délicatement pour ne pas casser les rondelles.
- Enduire un plat à gratin de margarine. Disposer la moitié des pommes de terre puis le mélange crème d’avoine et maïzena. Mettre la seconde moitié des pommes de terre et parachever d’un tour de moulin à poivre et d’une pincée de muscade.
- Enfourner pendant 1 heure.

* FAC : Fruit à coques

Source

gratin-dauphinois-sans-lactose-sans-fromage-L-MEdoDI

16 février 2014

Allaitement et idées reçues

"Mais tu as encore assez de lait?"
"Avec les dents tu ne pourras plus l'allaiter"
"Passer 6 mois, ça ne sert plus à rien d'allaiter"
"Il tète toutes les heures? Ton lait n'est plus assez riche!"
"La tétée c'est toutes les 3 heures"
"Ton bébé ne fait pas ses nuits parce qu'il est allaité, passe aux biberons tu verras la différence!"
"Il faut le compléter au lait artificiel s'il tète trop souvent"

Qui n'a jamais entendu ces réflexions de l'entourage? Voir du corps médical?

L'allaitement c'est naturel
Je lis souvent dans les forums et autres pages internet que l'allaitement c'est naturel. Si le fait de donner son lait à son enfant est naturel en effet, l'allaitement n'est pas instinctif et ça s'apprend! Une maman mal informée, mal conseillée aura vite fait de passer aux biberons de lait artificiel et cela n'aura rien d'un choix!
Dans la mesure où votre bébé va bien, qu'il grandit, grossit bien, il n'y a aucune raison de remettre en cause votre allaitement.

Bébé tète trop
Un bébé naissant va réclamer le sein souvent, limite va être au sein non stop. Et c'est NORMAL!! Bébé stimule la montée de lait, et pour se faire, il doit téter souvent. Il faut aussi savoir que la contenance de l'estomac d'un bébé naissant est de 5ml, ainsi il boit peu, mais souvent. De plus le lait maternel se digère en 20 minutes (contre 3 à 4h pour le lait artificiel), c'est pourquoi l'allaitement se passe à la demande. Et pas à la demande si bébé ne demande pas avant 3h d'attente, non à la demande, donc si bébé demande toutes les 1/2h, on lui donne le sein toutes les demi-heures.
De même les bébés plus grands peuvent aussi réclamer le sein souvent, même une fois la diversification mise en place. Et oui, car téter, ce n'est pas seulement manger! C'est aussi faire un câlin à maman, se rassurer, être en peu à peau, être porté.

Épaissir le lait en cas de RGO est inutile
Même dans le cadre d'un RGO, les tétées sont à la demande. Oui, bébé demandera plus souvent s'il souffre de brûlures lors de remontées acides, oui lui donner le sein quand il le demande c'est lui rendre service! Le lait maternel l'aide à cicatriser des "lésions" faites à son tube digestif par les remontées acides, le fait de téter le soulage et le rassure. Nombre de médecins conseillent d'épaissir le lait, je ne sais pas pourquoi car aucune étude n'a montré que c'était un bienfait pour le reflux, des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour l’œsophage que le lait seul. De plus, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

L'allaitement recommandé 2 ans
L'OMS recommande l'allaitement pendant une durée de 2 ans. Il est donc tout à fait aberrant que certains médecins disent qu'il  ne sert plus à rien d'allaiter bébé passé ses 6 mois. Bien sûr, il s'agit de votre choix, et l'allaitement qu'il soit court ou long, est un bénéfice certain pour bébé, je ne veux pas dire ici qu'il faille allaiter bébé 2 ans ou rien!! Je veux juste dire que l’allaitement n'a pas de date de péremption. Le lait ne devient pas moins riche, ni de l'eau! Allaiter, même pour 15 jours, même pour juste la tétée d'accueil n'est pas inutile, non!

Le lait maternel est riche
D'ailleurs le lait maternel aura toujours les bons taux. Le fer, le calcium, le magnésium... seront toujours en bon nombre pour bébé. En revanche, la maman doit faire attention à son alimentation, car si elle manque d'un nutriment, son corps ira le chercher à la "source" pour bébé. Par exemple, il ira chercher le calcium contenu dans ses os ou ses dents pour que bébé ait assez de calcium dans son lait si la maman est en carence.
J'entends dans mon entourage des mamans devenues mamie qui me disent "oui mais moi j'ai fait analyser mon lait et ils m'ont dit que ce n'était que de l'eau"
Le problème rencontré très souvent dans ces cas là, c'est qu'on tire le lait de la femme, et qu'on arrête dès l'expression du quelques ml. Hors, la composition du lait change au cours de la tétée elle-même, le lait gras arrivant en fin de tétée.
De même, si votre bébé fait des tétées courtes, pas d'inquiétude, votre lait s'adaptera aux tétées courtes de votre enfant et le lait gras arrivera plus vite.

Biberons ou allaitement , pas de différence pour les nuits
Il n' y a pas de différence entre les nuits de bébés allaités, ou biberonnés.
Les enfants ne sont pas égaux sur les nuits, qu'ils soient allaités ou non !
Rassurez-vous si bébé ne fait pas ses nuits, cela ne vient pas de votre lait, mais juste du fait que bébé n'est pas prêt à dormir 12h d'affilée.
D'ailleurs, on considère que bébé fait "ses" nuits à partir de 5h de sommeil d'affilée, le saviez-vous ?
Il y a une nette différence entre faire "ses" nuits et "vos" nuits, et oui !

Pour plus d'information sur le lait maternel, je vous laisse aller consulter le site internet où j'ai trouvé mes renseignements : La Leache League.

15 février 2014

Recette : Tarte courgettes et poulet SANS plv AVEC oeufs

Ingrédients :

- Pâte feuilletée HERTA (sans PLV et sans oeufs)

- 2 courgettes
- 200ml de lait d'amande*
- 2 œufs
- 200gr de poulet
- sel et poivre
- Épices Espagnole (de Ducro)

40min à 180°

* lait d'amande : peut être remplacé par un autre lait végétal

Tarte courgettes et poulet sans plv aalergietrgo

15 février 2014

Recette : Crêpes sans PLV avec Oeuf

Voilà mes Crêpes au Lait d'Amande :

Pour environ 15 crêpes (tout dépend du diamètre de la poêle)
- 250g de farine
- 30g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 3 œufs
- 1 cuillère à soupe de fleur d'oranger
- 600ml de lait d'amande
- 50gr de margarine végétale (type Fruit d'or sans lactose) FACULTATIF

- Vous pouvez rajouter 1 bière pour rendre plus souple la pâte et avoir plus de crêpes.

crêpes lait d'amande allergietrgo

Crèpe au lait d'amande1

Recette au Companion de Moulinex

Dans la cuve du Companion avec le couteau pétrir/concasser :
Faire fondre la margarine Vitesse 4, 80° pendant 3 min
A la fin ajouter ensuite : lait d'amande, sucre, fleur d'oranger et les œufs => Vitesse 10
Incorporer la farine petit à petit, une fois la farine incorporer laisser tourner Vitesse 10 pendant 2min
Si vous voulez rajouter 1 bière le faire une fois la farine bien mélangée

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