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Allergies, R.G.O et Allaitement

18 février 2014

Allaiter un bébé souffrant de RGO

Article en provenance de La Leche League

Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement numéro 41 (Octobre-Novembre-Décembre 1999)

« Il faut réhabiliter le bavoir »
Pr Dominique Turck
« Les régurgitations sont essentiellement un problème de lessive, non un problème médical »
Dr Gregory White

La plupart des bébés régurgitent, en raison du manque de tonicité du cardia et de l’immaturité des mécanismes physiologiques de la vidange gastrique. De plus, les nourrissons ont une alimentation liquide dont le volume rapporté à leur poids est très important ; en effet, pour un adulte de 65 kg, la quantité de lait absorbée par un bébé de 5 kg correspondrait à environ 8 litres par jour. Une étude portant sur 948 enfants a montré que :
• la moitié des nourrissons de 3 mois régurgitaient au moins une fois par jour
• la fréquence maximum des régurgitations était observée à 4 mois chez 67% des enfants
• la prévalence des régurgitations passait de 61% à 21% entre 6 et 7 mois
• 23% des enfants régurgitaient au moins 4 fois par jour à 5 mois, contre 7% des enfants de 7 mois.
La plupart du temps, le reflux est donc un phénomène normal, physiologique, qui disparaîtra avec le temps et la prise régulière d’une position plus verticale (assise, puis debout).

Mais parfois, un bébé souffre d’un « réel » reflux gastro-œsophagien (RGO). Le contenu de l’estomac remonte chroniquement dans l’oesophage, qui sera irrité par le contact répété avec un liquide acide. Cela s’accompagne souvent de régurgitations, mais il peut arriver que le bébé ne régurgite pas et manifeste simplement sa souffrance par ses pleurs. Là aussi, ce phénomène se résoudra spontanément avec le temps, les symptômes disparaissant chez la plupart des enfants entre 9 et 12 mois. Chez certains enfants, le RGO sera associé à une autre pathologie (encéphalopathie, hernie hiatale…) ; ces enfants auront généralement besoin d’un traitement assez lourd au long cours, ou d’une intervention chirurgicale.

Symptômes les plus courants


• des régurgitations et/ou vomissements fréquents, présents dans 90% des cas
• des troubles importants du sommeil
• des pleurs fréquents et inconsolables
• un enfant agité pendant les tétées
• un bébé qui veut téter en permanence ou au contraire qui sem-ble ne pas aimer téter

Rarement, le RGO peut devenir un problème de santé sérieux. Il peut provoquer une oesophagite, avec douleurs importantes à type de brûlures rétrosternales ascendantes, et parfois une inhalation de liquide gastrique (pouvant induire une infection pulmonaire, voire exceptionnellement le décès). Seront considérés comme des signes inquiétants, nécessitant une exploration :
• une prise de poids insuffisante
• des problèmes respiratoires : bronchite, toux, wheezing, pneu-monie, épisodes d’apnée et de cyanose, étouffements
• une dysphagie, une irritation pharyngée, des crachements de sang
• des malaises, des pertes de connaissance
Une allergie peut être à l’origine du RGO, ou peut rendre sérieux un problème qui serait autrement bénin. Une étude portant sur 204 nourrissons souffrant de RGO a retrouvé une allergie aux protéines du lait de vache chez 41,8% d’entre eux. Les auteurs recommandaient de rechercher l’existence d’une telle allergie (ou d’une allergie à un autre aliment) chez tous les bébés présentant un sérieux problème de reflux. Le tabagisme passif peut aussi jouer un rôle ; une étude a retrouvé une corrélation linéaire entre l’importance de la tabagie passive à laquelle l’enfant était exposé et la fréquence des épisodes de reflux chez l’enfant ; les auteurs notaient que les mères qui allaitaient étaient moins souvent fumeuses que les mères qui donnaient un lait industriel (18,2% contre 34%).

Des examens complémentaires peuvent éventuellement être effectués. Leurs résultats ne sont pas toujours probants, et ces examens sont perturbants pour l’enfant. Ils devraient donc être réservés aux cas de RGO sévère.
• la pHmétrie oesophagienne nécessite la pose d’une sonde oesophagienne pendant au moins 18 heures
• le TOGD décèlera une malposition du cardia, une hernie hiatale, une anomalie de la vidange gastrique, une oesophagite sévère
• l’endoscopie permettra d’objectiver l’oesophagite et de préciser sa gravité

L’allaitement peut et doit être poursuivi lorsqu’un enfant souffre d’un RGO. Des études ont montré que le RGO était moins fréquent chez les enfants allaités, et que les symptômes en étaient moins sévères. Le lait humain se digère plus vite et plus facilement que le lait industriel ; moins le lait passe de temps dans l’estomac, et plus le risque de reflux est bas. Le pH gastrique après absorption de lait humain est plus bas qu’après absorption de lait industriel, ce qui accélère encore la vidange gastrique chez l’enfant allaité. Une étude de Heacock et al, portant sur 37 enfants allaités et 37 enfants nourris au lait industriel, a analysé la survenue du reflux dans les 4 heures suivant un repas. Il y a eu 83 épisodes de reflux chez les enfants allaités, contre 144 chez les enfants nourris au lait industriel. Par ailleurs, le lait maternel est une substance humaine ; en cas d’inhalation bronchique,  il posera moins de problèmes que le lait industriel.

Les mesures thérapeutiques de base

Avoir un bébé qui souffre de RGO n’est pas facile à vivre pour les parents. Ils pourront se sentir totalement incompétents devant ce bébé qui pleure pendant des heures, et qui semble inconsolable. La mère pourra penser que son bébé souffre à cause de son lait. Vous pourrez la rassurer en lui disant que le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour son bébé en pareil cas. Les mesures suivantes seront utiles :
• Garder l’enfant en position verticale pendant et après les tétées. La gravité aidera à éviter les remontées acides. Porter l’enfant régulièrement dans un porte-bébé qui le maintient en position verti-cale, en veillant à éviter une compression abdominale. Le mettre au sein en faisant en sorte qu’il ait la tête plus haut placée que le tronc. Porter souvent le bébé. Pleurer régulièrement augmente le risque de reflux. Ne pas trop serrer les couches (préférer les couches qui s’attachent sous l’ombilic). Se méfier des « maxi-cosis » dans lesquels l’enfant est tassé sur lui-même.
• Lui faire faire des rots à plusieurs reprises pendant la tétée, surtout s’il tète goulument. Moins il aura d’air dans l’estomac, moins il risquera d’avoir un reflux.
• L’augmentation de la fréquence des repas et la diminution de leur volume n’a pas réellement fait la preuve de son efficacité, mais semble cependant être une mesure de bon sens : un estomac moins rempli débordera moins volontiers qu’un estomac distendu par un volume important de liquide. Préférer donc les petites tétées fréquentes. Le lait coulera moins vite et le bébé avalera moins d’air. Si nécessaire, ne donner à l’enfant qu’un seul sein par tétée.
• Eviter de donner à l’enfant tout liquide non indispensable ; proscrire tout particulièrement les jus de fruit acides.
• Certains bébés souhaitent téter souvent parce que le fait d’avaler du lait diminue l’acidité œsophagienne en tamponnant les sécrétions gastriques, et que la succion a un effet calmant. D’autres enfants comprendront rapidement que le fait de manger est suivi de manifestations douloureuses, et pourront refuser de téter. Dans ce cas, il sera utile de varier les positions d’allaitement, de marcher pendant que l’enfant tète, d’avoir beaucoup de contacts physiques avec lui.
• En cas de RGO sévère, un traitement postural sera institué.  L’enfant sera placé pour dormir en position ventrale déclive à 30° jusque vers environ 5-6 mois, maintenu par un harnais. Par la suite, l’enfant tolérant souvent mal le harnais, la tête du lit sera surélevée par des cales.

Les traitements médicamenteux

La nécessité d’un traitement médicamenteux doit être soigneusement pesé ; il représente en effet une contrainte importante, et il interfèrera de façon importante avec l’allaitement. Force est de constater que les régurgitations sont abusivement hypermédicalisées en France, ce qui est inquiétant dans la mesure où les traitements ne sont pas dénués d’effets iatrogènes. Une enquête effectuée en 1996 dans les Yvelines a montré que 32% des enfants de moins de 6 mois avaient un traitement anti-reflux, 90% de ces enfants recevant du cisapride (Prépulsid®).

A priori, un traitement médicamenteux anti-reflux n’est pas indispensable chez un enfant dont la croissance est normale, et qui ne présente pas de symptômes indiquant des complications pulmonai-res, sauf si les manifestations douloureuses sont importantes.

Epaissir le lait est encore fréquemment recommandé ; on recommandera alors de donner à l’enfant un épaississant avant les tétées (caroube, Gélopectose®, mucilage : Gulmik®, amidon de maïs : Magic Mix®). Des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur la symptomatologie d’un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour la muqueuse œsophagienne que le lait seul. Par ailleurs, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

Les accélérateurs de la vidange gastrique n’ont pas démontré d’efficacité significative sur la fréquence des épisodes de reflux, mais ils ont un impact sur la pHmétrie gastrique. Le métoclopramide (Primpéran®) n’est réellement efficace qu’à partir d’une posologie potentiellement toxique provoquant de fréquents effets iatrogènes neurologiques, raison pour laquelle il est à déconseiller. Le dompéridone (Motilium®) a démontré une efficacité à une posologie de 0,8 à 2 mg/kg/jour. Le cisapride (Prépulsid®) peut être utilisé à la posologie de 0,6 à 0,8 mg/kg/jour (avec surveillance de l’espace QT par ECG).

Les antiacides (sels d’aluminium, de calcium, de magnésium, sucralfate, smectites…) ont pour rôle de diminuer les symptômes d’oesophagite, et en particulier les manifestations douloureuses. L’oesophagite peut en effet aggraver le manque de tonus du cardia, et favoriser le RGO. Leur effet clinique reste peu étudié ; ils ont peu d’effets secondaires.

Les antisécrétoires (cimétidine, ranitidine, oméprazole) ne sont normalement pas utilisés en pédiatrie. Bien que peu d’effets secondaires aient été signalés chez des bébés traités avec ces molécules, ils seront réservés aux cas de RGO sévères, ayant résisté aux autres traitements, sous contrôle endoscopique régulier, et pendant un temps aussi court que possible.

Témoignages de mamans qui ont allaité un bébé souffrant de RGO, dont le mien (V.B infirmière) sur la Leche League
- Laure

- Nathalie

- Anne qui parle d'allergie

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17 février 2014

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?


On croit qu'un certain nombre de bébés affectés par les coliques connaissent en fait une inflammation de l'intestin causée par une réaction allergique aux protéines du lait de vache.
On estime qu'environ 0,5% des bébés allaités exclusivement souffrent de cette condition. Puisque pour développer une allergie, il faut avoir été exposé à l'allergène d'une façon ou d'une autre, on croit donc que certains allergènes alimentaires pourraient être transférés à l'enfant via le lait maternel.
Cela est particulièrement vrai dans le cas des protéines du lait de vache. Par exemple, on peut identifier de l'alpha-S1-caséine bovine dans le colostrum de certaines mères.

Par ailleurs, dans une autre étude, on a retrouvé de la beta-lactoglobuline bovine dans le lait de 75 % des mères, une à deux heures après la consommation de lait de vache. Par contre, dans le lait maternel de 15 % des mères, aucune beta-lactoglobuline bovine ne pouvait être détectée.
Il semble donc que la consommation de lait de vache ne se traduise pas automatiquement par la présence de ses protéines le lait maternel.

Cependant, on a remarqué que, chez les enfants allergiques au lait de vache, on peut retrouver aussi des anticorps contre de très petites portions de protéines du lait humain.
Cela veut donc dire que ces enfants présentent une réaction allergique au lait de leur mère.

Les chercheurs croient toutefois que ce phénomène pourrait être en fait une réaction croisée.
C'est-à-dire que lorsque le bébé est mis en contact avec des protéines du lait de vache, son système immunitaire se met à produire des anticorps contre celles-ci.

Par la suite, puisque certaines protéines du lait maternel sont similaires à quelques protéines du lait de vache, le bébé réagit aux protéines humaines également.
Bien entendu, un premier contact avec du lait de vache est nécessaire à cette réaction.

On peut toutefois se demander comment des protéines de lait de vache se retrouvent dans le lait maternel. Il existe malheureusement peu d'information sur le sujet. Il est toutefois possible de proposer certaines théories en se basant sur les connaissances que nous avons sur le passage des médicaments dans le lait.

Dans les premiers jours suivant la naissance du bébé, plusieurs molécules peuvent passer facilement dans le lait puisque les cellules qui séparent le sang de la mère du lait qu'elle produit ne forment pas encore une barrière étanche. Par la suite, lorsque le passage entre les deux liquides se referme, on sait que certains médicaments peuvent tout de même passer du sang vers le lait en traversant les membranes des cellules. Comme les membranes sont constituées de graisses, pour pouvoir traverser, les protéines doivent y être solubles et de petite dimension. Par conséquent, de petites portions de protéines du lait de vache pourraient traverser ainsi dans le lait maternel. On a aussi remarqué que plus une molécule est en grande quantité dans le sang de la mère, plus la concentration sera élevée dans le lait maternel.

C'est ce qui nous amène à nous demander comment des protéines intactes du lait de vache peuvent se retrouver dans le sang de la mère. En effet, normalement, l'intestin est une barrière sélective. En d'autres mots, il laisse passer dans le sang les nutriments digérés mais bloque l'entrée des grosses molécules comme les allergènes. Cependant, il peut arriver que cette barrière soit endommagée et laisse subitement passer des molécules qui ne passent habituellement pas. Ce mauvais fonctionnement de l'intestin, qui est d'ailleurs associé à certaines maladies, pourrait expliquer que certaines mères se retrouvent avec des protéines de lait de vache dans leur lait après avoir
consommé des produits laitiers. Par ailleurs, on sait que le bon fonctionnement de l'intestin peut être influencé par l'alimentation et la flore intestinale.

Lorsqu'un bébé semble réagir aux produits laitiers que sa mère consomme, on suggère habituellement à la mère de cesser d'en manger pour environ six mois. Un nouveau traitement encore peu utilisé consiste à administrer à la mère des enzymes brisant les protéines, comme on utilise pour les malades souffrant de fibrose kystique. En digérant plus complètement les protéines du lait de vache, celles-ci risquent moins de se retrouver dans le lait maternel.

Enfin, une nouvelle approche encore peu documentée consisterait à traiter les intestins de la mère pour qu'ils fonctionnent mieux et ne laissent plus passer des protéines entières dans le sang. Cela peut se faire entre autre par des modifications de l'alimentation de la mère.

En conclusion, chez certaines mères, des protéines du lait de vache peuvent se rendre dans le lait maternel et causer de l'inconfort chez un bébé susceptible aux allergies.

Heureusement, il existe des stratégies pour soulager le bébé tout en continuant l'allaitement.

Source : Article de Maman Eprouvette

17 février 2014

Recette : Le gratin Dauphinois Dauphiné SANS lait, oeufs, blé, FAC*

Ingrédients:
- 1 kg pommes de terre fermes
- 2 gousses d’ail
- 50 g de margarine végétale
 - 50 cl lait d’avoine
 - 40 cl de crème d’avoine
 - 1 cuillerée à soupe de Maîzena
 - Sel et poivre

Préparation:
- Préchauffer le four à 180 °C (Th. 6). Couper les pommes de terre en fines rondelles au couteau ou au robot. Rincer à l’eau froide. Egoutter et sécher dans un torchon.
- Mettre les pommes de terre dans une casserole. Couvrir de lait. d’avoine, ajouter du sel et l’ail pressé. Amener à ébullition et remuer délicatement pour ne pas casser les rondelles.
- Enduire un plat à gratin de margarine. Disposer la moitié des pommes de terre puis le mélange crème d’avoine et maïzena. Mettre la seconde moitié des pommes de terre et parachever d’un tour de moulin à poivre et d’une pincée de muscade.
- Enfourner pendant 1 heure.

* FAC : Fruit à coques

Source

gratin-dauphinois-sans-lactose-sans-fromage-L-MEdoDI

16 février 2014

Allaitement et idées reçues

"Mais tu as encore assez de lait?"
"Avec les dents tu ne pourras plus l'allaiter"
"Passer 6 mois, ça ne sert plus à rien d'allaiter"
"Il tète toutes les heures? Ton lait n'est plus assez riche!"
"La tétée c'est toutes les 3 heures"
"Ton bébé ne fait pas ses nuits parce qu'il est allaité, passe aux biberons tu verras la différence!"
"Il faut le compléter au lait artificiel s'il tète trop souvent"

Qui n'a jamais entendu ces réflexions de l'entourage? Voir du corps médical?

L'allaitement c'est naturel
Je lis souvent dans les forums et autres pages internet que l'allaitement c'est naturel. Si le fait de donner son lait à son enfant est naturel en effet, l'allaitement n'est pas instinctif et ça s'apprend! Une maman mal informée, mal conseillée aura vite fait de passer aux biberons de lait artificiel et cela n'aura rien d'un choix!
Dans la mesure où votre bébé va bien, qu'il grandit, grossit bien, il n'y a aucune raison de remettre en cause votre allaitement.

Bébé tète trop
Un bébé naissant va réclamer le sein souvent, limite va être au sein non stop. Et c'est NORMAL!! Bébé stimule la montée de lait, et pour se faire, il doit téter souvent. Il faut aussi savoir que la contenance de l'estomac d'un bébé naissant est de 5ml, ainsi il boit peu, mais souvent. De plus le lait maternel se digère en 20 minutes (contre 3 à 4h pour le lait artificiel), c'est pourquoi l'allaitement se passe à la demande. Et pas à la demande si bébé ne demande pas avant 3h d'attente, non à la demande, donc si bébé demande toutes les 1/2h, on lui donne le sein toutes les demi-heures.
De même les bébés plus grands peuvent aussi réclamer le sein souvent, même une fois la diversification mise en place. Et oui, car téter, ce n'est pas seulement manger! C'est aussi faire un câlin à maman, se rassurer, être en peu à peau, être porté.

Épaissir le lait en cas de RGO est inutile
Même dans le cadre d'un RGO, les tétées sont à la demande. Oui, bébé demandera plus souvent s'il souffre de brûlures lors de remontées acides, oui lui donner le sein quand il le demande c'est lui rendre service! Le lait maternel l'aide à cicatriser des "lésions" faites à son tube digestif par les remontées acides, le fait de téter le soulage et le rassure. Nombre de médecins conseillent d'épaissir le lait, je ne sais pas pourquoi car aucune étude n'a montré que c'était un bienfait pour le reflux, des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour l’œsophage que le lait seul. De plus, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

L'allaitement recommandé 2 ans
L'OMS recommande l'allaitement pendant une durée de 2 ans. Il est donc tout à fait aberrant que certains médecins disent qu'il  ne sert plus à rien d'allaiter bébé passé ses 6 mois. Bien sûr, il s'agit de votre choix, et l'allaitement qu'il soit court ou long, est un bénéfice certain pour bébé, je ne veux pas dire ici qu'il faille allaiter bébé 2 ans ou rien!! Je veux juste dire que l’allaitement n'a pas de date de péremption. Le lait ne devient pas moins riche, ni de l'eau! Allaiter, même pour 15 jours, même pour juste la tétée d'accueil n'est pas inutile, non!

Le lait maternel est riche
D'ailleurs le lait maternel aura toujours les bons taux. Le fer, le calcium, le magnésium... seront toujours en bon nombre pour bébé. En revanche, la maman doit faire attention à son alimentation, car si elle manque d'un nutriment, son corps ira le chercher à la "source" pour bébé. Par exemple, il ira chercher le calcium contenu dans ses os ou ses dents pour que bébé ait assez de calcium dans son lait si la maman est en carence.
J'entends dans mon entourage des mamans devenues mamie qui me disent "oui mais moi j'ai fait analyser mon lait et ils m'ont dit que ce n'était que de l'eau"
Le problème rencontré très souvent dans ces cas là, c'est qu'on tire le lait de la femme, et qu'on arrête dès l'expression du quelques ml. Hors, la composition du lait change au cours de la tétée elle-même, le lait gras arrivant en fin de tétée.
De même, si votre bébé fait des tétées courtes, pas d'inquiétude, votre lait s'adaptera aux tétées courtes de votre enfant et le lait gras arrivera plus vite.

Biberons ou allaitement , pas de différence pour les nuits
Il n' y a pas de différence entre les nuits de bébés allaités, ou biberonnés.
Les enfants ne sont pas égaux sur les nuits, qu'ils soient allaités ou non !
Rassurez-vous si bébé ne fait pas ses nuits, cela ne vient pas de votre lait, mais juste du fait que bébé n'est pas prêt à dormir 12h d'affilée.
D'ailleurs, on considère que bébé fait "ses" nuits à partir de 5h de sommeil d'affilée, le saviez-vous ?
Il y a une nette différence entre faire "ses" nuits et "vos" nuits, et oui !

Pour plus d'information sur le lait maternel, je vous laisse aller consulter le site internet où j'ai trouvé mes renseignements : La Leache League.

15 février 2014

Recette : Tarte courgettes et poulet SANS plv AVEC oeufs

Ingrédients :

- Pâte feuilletée HERTA (sans PLV et sans oeufs)

- 2 courgettes
- 200ml de lait d'amande*
- 2 œufs
- 200gr de poulet
- sel et poivre
- Épices Espagnole (de Ducro)

40min à 180°

* lait d'amande : peut être remplacé par un autre lait végétal

Tarte courgettes et poulet sans plv aalergietrgo

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15 février 2014

Recette : Crêpes sans PLV avec Oeuf

Voilà mes Crêpes au Lait d'Amande :

Pour environ 15 crêpes (tout dépend du diamètre de la poêle)
- 250g de farine
- 30g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 3 œufs
- 1 cuillère à soupe de fleur d'oranger
- 600ml de lait d'amande
- 50gr de margarine végétale (type Fruit d'or sans lactose) FACULTATIF

- Vous pouvez rajouter 1 bière pour rendre plus souple la pâte et avoir plus de crêpes.

crêpes lait d'amande allergietrgo

Crèpe au lait d'amande1

Recette au Companion de Moulinex

Dans la cuve du Companion avec le couteau pétrir/concasser :
Faire fondre la margarine Vitesse 4, 80° pendant 3 min
A la fin ajouter ensuite : lait d'amande, sucre, fleur d'oranger et les œufs => Vitesse 10
Incorporer la farine petit à petit, une fois la farine incorporer laisser tourner Vitesse 10 pendant 2min
Si vous voulez rajouter 1 bière le faire une fois la farine bien mélangée

14 février 2014

Recette : Frangipane sans PLV avec oeuf

Ingrédients :

- 2 pâtes feuilletées (Herta sans PLV avec huile végétale)

- 125 Gr de margarine végétale (St Hubert Bio)

- 125 Gr de sucre...

- 200 Gr de poudre d'amande

- 2 œufs 

 

Préparation :

Préchauffer votre four à 180°c 

Bien mélanger le beurre fondu et le sucre et faire blanchir.

Une fois le mélange bien homogène, incorporer la poudre d'amande, puis les œufs. 

Dérouler sur la plaque (avec son papier sulfurisé) la 1ère pâte feuilletée puis étaler en rond la frangipane en s’arrêtant à 1 cm du bord.

Dérouler la 2ème pâte par dessus et froncer les bords pour coller les 2 pâtes ensemble. 

Faire un "quadrillage" léger avec un couteau bien aiguisé ( ou de touts petits trous) pour que la galette ne gonfle pas trop. 

Au four jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée...(en général je mets entre 25 et 30min) 

 

Ps : La recette fonctionne avec du beurre pour ceux qui peuvent en manger!!!

Essai Frangipane allergieetrgo

14 février 2014

Recette : Fougasse Olive et Lardons

Ingrédients (pour 4 à 6 personnes)

- 400 gr de farine de blé ordinaire tamisée.

- 20 cl d'eau tiède (environ 25°)

- 100 gr de lardons (Herta sans Gluten)

- 1 petit pot d'Olives

- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive

- 1.5 cuillère à café de sel fin

1) Préparation de la pâte. (Délayer les 12 gr de levure dans les 20cl d'eau tiède. Versez dans un bol les 400gr de farine + levure délayer. Bien mélanger. Incorporez l'huile et le sel) Pétrir pendant 10min

2) 1er temps de repos. (Formez une boule homogène. Déposez la pâte dans un plat creux, couvrez d'un linge et laissez reposer 1h pour que la pâte gonfle)

3) Façonnage. (Incorporez les 100gr de lardons et des olives coupées en 2 ou en 4. Formez une nouvelle boule de pâtes. Placez-la sur une plaque de four huilée et farinée et aplatissez-la pour former un grand cercle de la taille d'une grande assiette.

4) Découpe de la fougasse. (Pratiquez 6 grandes entailles en biais de part et d'autre de la fougasse en vous aidant de la pointe d'un couteau et agrandir avec les doigts (mettre du papier alu au milieu si vous voulez que ça ne se referme pas trop)

5) 2ème temps de repos. (Couvrez d'un linge et laisser reposer dans un endroit chaud pendant 2h

6) Cuisson. (Préchauffez four à 240° (th.8). déposer un grand bol d'eau tiède dans le bas du four. Mettez la fougasse au four chaud pendant environ 25min. en baissant la température à 210° (th7) les 15 dernières minutes. Laissez refroidir sur une grill

Fougasse allergieetrgo

13 février 2014

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13 février 2014

Tarte aux poireaux SANS plv, oeuf, AVEC gluten

Ingrédients:

- Une pâte feuilletée sans PLV (se trouve facilement dans le commerce)
- 3 poireaux
- 1 oignon
- 1 paquet de lardons nature
- 1/4 de bouillon cube (si c'est un bouillon pour 1litre d'eau, sinon 1/2 si c'est pour 500ml) (attention aux traces de PLV)
- 250 ml d'eau
- 2 cuillère à soupe bombées de farine de blé
- 15 g de margarine végétale

 

Préchauffez votre four à 180 (th6)
- Lavez et coupez les poireaux en fines rondelles.
Epluchez et coupez l'oignon en petits morceaux. Réservez.
- Déroulez votre pâte feuilleté, et placez la dans un plat à tarte en laissant le papier sulfurisé. Piquez la pâte à l'aide d'une fourchette, et enfournez la pour la précuire une dizaine de minutes. Quand vous sortirez votre fond de tarte, vous passerez votre four sur 210° (th7)
- Dans une casserole, mettez les poireaux et l'oignon dans un fond d'eau. Laissez cuire à couvert jusqu'à ce que les poireaux soient fondants. 

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Préparation de la béchamel sans PLV:

- Dans une autre casserole, faites bouillir 250ml d'eau et faites y fondre le 1/4 bouillon cube. Réservez.
- Dans une autre casserole (oui, on fait beaucoup de vaisselle avec cette recette, mais on se régale alors c'est pas grave), faire fondre la margarine végétale. Une fois bien fondue, on coupe le feu, et on ajouter les 2 cuillères à soupe de farine. On mélange au fouet. Puis on vient délayer avec le bouillon préparé plus tôt. Toujours hors feu, et délayez doucement au début pour ne pas faire de grumeau.
Vous constaterez qu'une fois ajouter les 250ml votre sauce béchamel est très liquide! C'est normal!! Pas d'inquiétude, remettez la sur le feu (moyen) et ne cessez pas de tourner jusqu'à l'obtention de la texture voulue (bien épais pour la tarte, c'est mieux)
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- Une fois les poireaux (et l'oignon) cuits, égouttez les. Bien, bien les égouttez!!!
- Dans un saladier, mettre les poireaux, l'oignon, les lardons, et la béchamel. Bien mélanger.
- Mettre ce mélange dans le fond de tarte (précuit) et enfournez environ 45 minutes.

 

Régalez vous!!!

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Allergies, R.G.O et Allaitement
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