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Allergies, R.G.O et Allaitement
14 février 2014

Recette : Frangipane sans PLV avec oeuf

Ingrédients :

- 2 pâtes feuilletées (Herta sans PLV avec huile végétale)

- 125 Gr de margarine végétale (St Hubert Bio)

- 125 Gr de sucre...

- 200 Gr de poudre d'amande

- 2 œufs 

 

Préparation :

Préchauffer votre four à 180°c 

Bien mélanger le beurre fondu et le sucre et faire blanchir.

Une fois le mélange bien homogène, incorporer la poudre d'amande, puis les œufs. 

Dérouler sur la plaque (avec son papier sulfurisé) la 1ère pâte feuilletée puis étaler en rond la frangipane en s’arrêtant à 1 cm du bord.

Dérouler la 2ème pâte par dessus et froncer les bords pour coller les 2 pâtes ensemble. 

Faire un "quadrillage" léger avec un couteau bien aiguisé ( ou de touts petits trous) pour que la galette ne gonfle pas trop. 

Au four jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée...(en général je mets entre 25 et 30min) 

 

Ps : La recette fonctionne avec du beurre pour ceux qui peuvent en manger!!!

Essai Frangipane allergieetrgo

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17 février 2014

Recette : Le gratin Dauphinois Dauphiné SANS lait, oeufs, blé, FAC*

Ingrédients:
- 1 kg pommes de terre fermes
- 2 gousses d’ail
- 50 g de margarine végétale
 - 50 cl lait d’avoine
 - 40 cl de crème d’avoine
 - 1 cuillerée à soupe de Maîzena
 - Sel et poivre

Préparation:
- Préchauffer le four à 180 °C (Th. 6). Couper les pommes de terre en fines rondelles au couteau ou au robot. Rincer à l’eau froide. Egoutter et sécher dans un torchon.
- Mettre les pommes de terre dans une casserole. Couvrir de lait. d’avoine, ajouter du sel et l’ail pressé. Amener à ébullition et remuer délicatement pour ne pas casser les rondelles.
- Enduire un plat à gratin de margarine. Disposer la moitié des pommes de terre puis le mélange crème d’avoine et maïzena. Mettre la seconde moitié des pommes de terre et parachever d’un tour de moulin à poivre et d’une pincée de muscade.
- Enfourner pendant 1 heure.

* FAC : Fruit à coques

Source

gratin-dauphinois-sans-lactose-sans-fromage-L-MEdoDI

19 février 2014

Remplacer les oeufs dans les recettes sucrées / salées

Je voulais vous écrire un article, et puis, quelqu'un l'a déjà fait, beaucoup mieux que tout ce que j'aurais pu faire.
Je vous livre donc "son oeuvre", que j'ai trouvé ici

Remplacer les œufs dans les recettes est de loin la plus grande difficulté lorsque l’on passe au vert. Et c’est là sans doute l’une des principales raisons qui rebutent certaines personnes à franchir le pas.

Alors si comme eux vous ne savez pas comment faire. Si vos desserts ne ressemblent à rien, que vos cakes s’effondrent tel un château de cartes ; que vous salivez devant un tiramisu ou bien encore devant un éclair. Sachez qu’il existe plusieurs astuces pour que vos tartes, tourtes, petits gâteaux et autres desserts ressemblent à s’en méprendre à ceux que vous aviez l’habitude d’admirer et de déguster dans un salon de thé… Si ce n’est meilleur !

Il existe différentes alternatives aux œufs. Car même s’ils ont différentes fonctions à eux seuls, les alternatives elles, ne peuvent pas se combiner en une seule et même méthode.

Voici donc les différentes manières pour remplacer le jaune, le blanc ou l’œuf tout entier.

Remplacement pour un œuf :

Combinaison vinaigre de cidre et lait végétal

L’ajout du vinaigre de cidre dans du lait végétal permet au lait de cailler et de s’épaissir tout comme un œuf l’aurait fait.

Les mesures diffèrent en fonction de la recette que vous voulez réaliser. Que cela soit des simples muffins et cupcakes ou un gâteau, vous n’aurez pas besoin des mêmes quantités. Mais pour avoir un petit aperçu, sachez qu’il faut une cuillère à café de vinaigre de cidre pour 85 ml de lait végétal ou une cuillère à soupe de vinaigre de cidre pour 180 ml de lait végétal. Cette technique permet au gâteau de gonfler et de rendre son intérieur moelleux.

Combinaison vinaigre de cidre et poudre à lever

La combinaison entre ces deux ingrédients apporte de la légèreté à vos préparations.

Mélangez une cuillère à soupe de vinaigre et une cuillère à café de poudre à lever avant de l’incorporer dans votre recette.

Combinaison poudre à lever, huile et eau

Une autre alternative aux œufs est possible. Il faut pour cela mélanger deux cuillères à soupe d’eau et une cuillère à soupe d’huile, puis ajouter une cuillère à café de poudre à lever et mélanger le tout avant de l’ajouter à votre préparation.

Combinaison graines de lin et eau

Les graines de lin mélangées à de l’eau donne un aspect gélatineux, très ressemblant à celui d’un blanc d’œuf. Il suffit pour cela de mixer 5 g de graines de lin, puis de le mélanger à 15 ml d’eau.

Ce remplacement marche très bien dans les pancakes, les muffins et les cookies.

Rappelons également que les graines de lin sont très riches en oméga 3, ce qui est un avantage en plus dans un régime végétarien.

Combinaison purée de fruits et poudre à lever

Les fruits sont une excellente alternative aux œufs : banane, purée de pommes ou tout autre fruit contenant de la pectine.

Une demi banane mixée ou 60 ml de purée de pommes remplacera l’équivalent d’un œuf. La purée de pommes se trouve être la meilleure alternative pour réaliser une délicieuse mousse au chocolat !

Attention cependant, car chaque fruit apportera sa propre saveur à la préparation. Prenez donc cela en compte lorsque vous décidez de réaliser un dessert. Sachez également qu’il faut rajouter une cuillère à café de poudre à lever si vous ne voulez pas que votre dessert soit trop lourd.

L’alternative des fruits est une très bonne alternative pour apporter différentes saveurs à des muffins ou gâteaux. N’hésitez pas à combiner différents fruits entre eux !

Combinaison agar-agar et eau

L’agar-agar est un excellent substitut pour gélifier un flan sucré ou salé. Pour cela, il vous suffit de délayer 2g d’agar-agar avec un peu de lait végétal, y ajouter 600 à 800 ml de lait végétal ainsi que les autres ingrédients salés ou sucrés, porter à ébullition et laisser bouillir quatre à six minutes tout en mélangeant continuellement. Verser le tout dans un moule à tarte et laisser prendre la préparation quatre heures au réfrigérateur.

Combinaison fécule de pommes de terre, fécule de maïs, fécule de tapioca, arrow-root et lait végétal

La purée de pommes de terre ou de potimarron, le concentré de tomates ou encore les flocons d’avoine sont souvent utilisés comme substitut aux œufs. Tout comme les fécules de pommes de terre, de maïs et de tapioca, ils apportent de la tenue à vos préparations.

La fécule de pommes de terre, de maïs et de tapioca sont très souvent utilisées pour les recettes salées pour réaliser des quiches ou des tourtes. Elles permettent à la préparation de tenir.

L’arrow-root est beaucoup plus utilisé pour les versions sucrées où tout comme la fécule de pommes de terre et de maïs, elle épaissit la préparation.

Comptez 10 g de fécule pour 150 à 250 ml de lait végétal. Chaque recette étant différente, je ne vous donne ici qu’une approximation.

Combinaison farine de soja ou farine de tapioca ou crème de riz et eau

Ces farines peuvent tout à fait remplacer les fécules dans les mêmes proportions. Un oeuf équivaut à une cuillère à café de farine mélangée à trois cuillères à café d’eau.

Utilisation du tofu ferme

Le tofu ferme est un ingrédient fabuleux. Car tout comme le tofu soyeux, il prendra la saveur des ingrédients dans lequel vous le rajouterez. Vous pouvez grâce à lui réaliser de délicieuses quiches tout comme laQuiche « Mon amour »

Utilisation du tofu soyeux

Tout comme le tofu ferme, le tofu soyeux prendra la saveur des ingrédients dans lequel vous le rajouterez. Cependant, il est beaucoup plus utilisé dans les desserts comme dans les cakes, les cookies ou encore les muffins, où il apporte du moelleux aux préparations. Contrairement au tofu ferme, le tofu soyeux est d’une consistance moelleuse et crémeuse. Vous pourrez en trouver dans tous les magasins bios sous la marque Taifun ou bien dans les épiceries asiatiques sous le nom anglophone de « Silken Tofu ». Vous pouvez le garder facilement un mois dans votre réfrigérateur.

Pour remplacer un œuf dans une préparation, il vous faudra 60 g de tofu soyeux que vous mixerez dans un blender ou un mixeur avant de le rajouter à tout autre ingrédient. La plupart du temps, il est ajouté en tout dernier dans les préparations. Si par exemple, il vous faut remplacer trois œufs, sachez que la plupart du temps, il n’est nécessaire que d’en utiliser que deux. De même que cinq œufs peuvent très bien être remplacés par trois.

Utilisation du yaourt au soja

Pour le yaourt au soja, il est préférable d’utiliser un pot dont la consistance sera bien ferme et dense. Pour cela, deux marques méritent d’être mentionnées. Il s’agit de la marque Provamel – qui est pour moi sans doute l’une des meilleures marques actuellement sur le marché – et la marque Sojasun. Vous trouverez la première en magasin bio et la deuxième dans toutes grandes surfaces.

Son utilisation permet d’ajouter du moelleux et de la consistance à vos préparations. Un œuf équivaut à 60 ml de yaourt au soja.

Utilisation de la purée de potimarron, de pommes de terre ou de concentré de tomates

La purée de potimarron et de pommes de terre sont idéales pour réaliser des pains et gâteaux moelleux et épais. Rappelons que le potimarron peut tout aussi bien se consommer en version sucrée.

Utilisation de l’Ener-G Egg Replacer

La dernière alternative est sans nul doute le très célèbre Ener-G que l’on peut commander sur Internet. Bien qu’il soit une très bonne alternative au remplacement des œufs, il n’en reste pas moins que les autres alternatives marcheront tout aussi bien sans devoir utiliser un produit en poudre tout préparé. Une cuillère à café et demie mélangée à une cuillère à soupe d’eau équivaut à un œuf. Je l’ai notamment utilisé pour les beignets de Carnaval.

Une boîte permet de remplacer une centaine d’oeufs et peut se conserver deux ans.

Sans aucune alternative

Il est également possible de réaliser des desserts sans alternative aux œufs. Tous les desserts ne requérant que l’utilisation d’un œuf ou deux tiennent tout à fait bien sans aucune alternative. Il faut simplement rajouter un peu de liquide à la préparation (une à deux cuillères à café de lait végétal ou d’eau) pour faire oublier l’absence d’œufs.

Pour les gâteaux vegan sans gluten :

Les gâteaux sans gluten utilisant des farines beaucoup plus difficiles à lever, il faut y ajouter une grosse pincée de bicarbonate de soude, une cuillère à café de poudre à lever et une cuillère à café de vinaigre de cidre ou de jus de citron. Les gâteaux sans gluten se révèlent être beaucoup plus digestes que ceux avec de la farine de blé, ne pas oublier de couper votre farine sans gluten avec de la farine de riz pour qu’elle puisse tenir.

Après avoir fait le tour des substitutions aux oeufs, voici les alternatives pour les recettes à base d’oeufs. En d’autres termes, celles qui semblent irréalisables en cuisine telles que les omelettes, les oeufs brouillés, les oeufs en neige ou encore les îles flottantes ! Toutes les recettes qu’en près de deux ans, j’ai réalisé afin de vous démontrer qu’il était possible de contourner le jaune et le blanc.

Alternatives pour les recettes à base d’œufs :

Pour faire dorer les pâtisseries, galettes et tourtes :

Il suffit pour cela de badigeonner de lait végétal votre gâteau avant cuisson, puis de le recouvrir de papier sulfurisé. Lorsque le gâteau est cuit, badigeonner de purée de fruits pour apporter au gâteau du brillant comme en boulangerie. Le meilleur exemple étant la galette des rois et la couronne briochée.

Omelette

« On ne fait pas une omelette sans casser des oeufs ! » Eh ! Bien ! Si ! Et en plus, pas besoin de casser quoique ce soit. Les omelettes sans oeufs sont possibles. Pour cela, la farine de pois chiches est l’idéal. Vous pouvez bien évidemment y rajouter tous les ingrédients qui vous tombent sous la main : légumes, tofu, légumes secs, épices… L’imagination ne manque pas ! Je vous rappelle que je vous en avais déjà présenté une avec la piperade basque.

Œufs brouillés

Les oeufs brouillés sont une spécialité britannique. Le petit déjeuner anglo-saxon ne pourrait se passer de ce privilège. Et si tout comme moi, vous appréciez son goût, le tofu ferme émietté mélangé à des épices vous apportera tout autant la même satisfaction que si vous dégustiez de réels oeufs brouillés. Vous pouvez vous inspirer de la recette que j’avais faite avec du tofu brouillé aux herbes.

Œufs en neige

Aaaahh! Les fameux blancs en neige ! Une autre technique que l’on pense insurmontable sans la présence des oeufs. Et pourtant, les chefs vegan Outre-Atlantique avaient d’ores-et-déjà trouvé une solution imparable : les noix de cajou mixées avec du lait de coco ou du lait d’amande. Une technique dont je ne pourrais jamais me lasser quant il s’agit de réaliser un tiramisu végétal ! Une technique plus qu’approuvée, qui ravit à chaque fois mes invités !

L’autre technique consiste à utiliser de l’agar-agar. Une cuillère à soupe diluée avec une cuillère à soupe d’eau équivalent à un blanc. Mélanger énergiquement laisser poser, puis mélanger de nouveau avant de l’incorporer dans votre préparation. Cependant, cette technique ne marchera pas avec un tiramisu.

Iles flottantes

Les îles flottantes sont sans doute la plus grande difficulté pour remplacer les oeufs. Mais avec un peu de persévérance, il est possible de parvenir à un résultat assez satisfaisant avec du tofu ferme émietté et de l’agar-agar. Pour la recette, je vous invite à lire ma recette sur les icebergs flottants en disparition.

Crème anglaise

Une crème anglaise semble irréalisable sans oeufs. Pourtant, un anglais du nom de Alfred Bird l’a réalisée en 1837 alors que sa femme était allergique. Ainsi est née la très célèbre Bird’s Custard Powder que  l’on peut trouver dans les épiceries britanniques ou indiennes en capitale. Pour l’utiliser, rien de plus facile ! Il suffit de mélanger deux cuillères à soupe de custard powder et une à deux cuillères à soupe de sirop d’agave jusqu’à obtention d’une pâte bien onctueuse. Porter à ébullition 500 ml de lait végétal, ajouter la pâte de Custard Powder, puis mélanger continuellement jusqu’à ce que la crème s’épaississe. Vous pouvez ainsi voir le résultat avec les icebergs flottants en disparition. Si vous ne pouvez pas vous procurer de Bird’s Custard Powder, la poudre impériale est également une bonne alternative.

Voici donc la plupart des alternatives aux oeufs. Vous n’avez donc plus aucune excuse de ne pouvoir réaliser des pâtisseries, tourtes ou quiches sans eux !

Sandrine du blog Végébon vient également de publier un article sur les raisons de consommer des oeufs. N’hésitez pas à aller le consulter !

19 février 2014

L'allergie : de souffrance et d'amour

Bien plus que physique, l'allergie qui fait tant souffrir nos enfants, nous fait souffrir moralement.
Qu'on allaite ou non, il y a une grande part de culpabilité.
Un combat au quotidien : dans un premier temps trouver l'allergie et dans un second temps, la faire reconnaître par les professionnels, mais aussi les proches.
Souvent taxé de parano, de fou...au début, personne ne nous croit, dans la majorité des cas que je rencontre.
On préfère donnait des tas de traitements pour venir à bout d'un R.G.O par exemple, plutôt que de parler d'une piste de l'allergie.

Le casse tête d'une l'allergie !

Je parle là de mon vécu, mais aussi de celui des mamans qui ont croisé mon chemin, mon parcours.
La naissance d'un enfant est toujours une grande joie, mais pas que...
C'est aussi son lot de soucis, de questionnements, de doutes, de peurs, de craintes de ne pas y arriver.
C'est aussi de la fatigue physique, ces jours, ces semaines, ces mois voire ses années de sommeil haché, perturbé par l'arrivé d'un enfant...
S'ajoute à cela les remarques de la voisine, de la belle-sœur, du copain de l'ami du frère, du grand-père, de la tante du médecin de un tel, du pédiatre, du fils de cousin....bref vous comprenez où je veux en venir ?
Tous les "conseils" qu'on essaie de nous donner, parce que c'est le premier, parce que c'est le second mais on croit qu'on ne sait toujours pas gérer, parce que c'est le troisième ou le cinquième et qu'on a l'air dépassé.
Bref tous les prétextes sont bon pour culpabiliser une jeune (ou non) maman.
La fragilité de la maternité permet aux gens, et même aux professionnels, de faire douter la maman sur son intuition, son 6ème sens, son amour, sa capacité à comprendre son enfant : en gros sa confiance en elle.

Ce que j'ai le plus entendu :
- c'est pas la mort, 1 enfant sur 3 souffrent de R.G.O
- c'est ton lait qui doit pas être assez bon, elle tète trop souvent
- c'est les 90 jours de colique, ça passera
- mais pourquoi tu veux qu'elle est quelque chose qui cloche ? Tu cherches le mal par tout
- mais non elle est en pleine forme
- un bébé ça pleure, c'est normal
- c'est parce que tu l'allaites qu'elle ne dort pas
- tu es trop fusionnelle avec elle
- tu ne sors pas assez dehors, ça ne la fatigue pas
- sors, bouge, ça va la crever et elle fera ses nuits
- met des farines dans ton lait le soir, ça la calera pour faire sa nuit

Chaque jour j'avais mon petit conseil quotidien.
Et encore, je ne cite pas les belles perles de mon ex-pédiatre (voir un autre article du Blog) comme "épaissir le lait" ou "espacer les tétées".

J'étais heureuse d'avoir ma fille, et pourtant, cet amour était en train de me faire sombrer.


Même mon mari était prêt à se dire "c'est un bébé difficile, il faut faire avec".
J'étais donc seule à croire, à sentir au plus profond de mon être de maman, qu'il y avait quelque chose qui n'était pas "normal".
Oui un bébé ça pleure, mais pourquoi autant ? Pourquoi associé à un R.G.O, à des selles pas très jolies ? A des troubles du sommeil ?
Quand j'allais dans la salle d'attente de ma sage-femme pour la rééducation du périnée, et que je voyais des prospectus en disant "bébé doit dormir entre 18h et 20h par jour de 0 à 1 mois" je devenais folle.
Je pleurais en silence, en me disant que je faisais mal, que j'étais une mauvaise mère.
Je n'arrivais à appliquer aucun conseil des proches et professionnels, car j'avais la conviction profonde que ce n'était pas ça qui clochait.
C'était la descente aux enfers, je n'arrivais plus à me faire confiance, pensant même à des moments que ma fille ne m'aimait pas et qu'elle le faisait exprès.
Tout le monde y allait aussi pour me faire culpabiliser "elle le sent ta fille que tu vas pas bien, ce sont des éponges les enfants".


Et un jour, je tombe sur des témoignages de mamans, dans le même cas que moi, et qui me croient, qui vont dans mon sens, qui pensent que le soucis peut venir d'autre chose, que "NON je ne fais rien de mal, que OUI j'étais une bonne mère".
Et je découvre l' "allergie aux protéines de lait de vache".

Au début c'est sans y croire, car j'étais bien amochée niveau confiance en moi.
Mais rien ne pouvait être pire que ce que je vivais déjà.
Alors j'ai commencé une éviction stricte le 18 février 2013, suite à une Saint Valentin bien gâtée niveau P.L.V, lait, beurre et fromage, les jours suivants ont été horribles.

Un régime d'éviction ce n'est pas de tout repos. Et le regard/paroles des autres ?
- mais tu y crois ?
- ça changera rien, le lait c'est bon pour la santé !
- tu n'es pas frustré ?
- moi je pourrais pas, j'aime trop le Nutella, je sais pas comment tu fais !
- tu te prives alors que tu peux arrêter l'allaitement !
- tu es trop têtue, tu te prends la tête pour rien... *yeux qui roulent*

Et puis le pédiatre :
- les protéines de lait de vache ne passent pas dans le lait maternel
- elle est peut-être à la rigueur allergique à votre lait
- bon pourquoi pas, essayez de ne plus donner votre lait pendant 48h, de passer aux laits végétaux, vous verrez s'il y a une différence (ou comme mettre en péril l'allaitement)
- tentez un bout de fromage ou un yaourt (elle avait 5 mois)

Et le miracle s’accomplit au bout de 11 jours de régime :
- moins de pleurs (Que ça fait du bien au moral et aux oreilles)
- moins de colique (Fini le Débridat, les bouillottes et les massages qui ne servaient à rien, si ce n'est à se dire qu'on faisait tout pour aider notre enfant)
- plus d'heures de sommeil, on est passé de 4h/24h à 6h, puis 8h, puis 10h... (enfin du repos, de la récupération physique et morale)
- des siestes dans son lit, plutôt que dans les bras (Youpiiiii j'ai les mains libres)
- enfin je pouvais la poser dans son transat (Youpiiiii je peux prendre une douche bien chaude, avec mini-moi dans la salle de bain qui gazouille en regardant maman faire son shampoing et qui dit mieux : un après shampoing !!)
- les tétées qui s'espacent d'elles-même, on passe de 18/24h à 15 puis à 10 puis à 8 (rolalala mais que vais-je faire de tout ce temps libre ?)

Au bout de 1 mois j'étais convaincu, mon mari était convaincu et quelques proches aussi du lien entre P.L.V et tous les symptômes de ma fille.
- fini le R.G.O
- fini les pleurs
- des nuits de 8/9h, des siestes de 45min/1h
Ma fille avait 4 mois.

La fatigue accumulée était telle que j'avais du mal à profiter tout de même de cette victoire.
J'avais la reconnaissance de certains, je sentais quelque chose en moi qui s'étouffait, une sorte de rage, pour laisser place à la confiance, l'apaisement intérieur.

Mais à 4 mois et demi, je devais reprendre le boulot.
Des réveils à 5h du matin. Du tire-allaitement. Des doutes. Du découragement. Des peurs. Et toujours cette put*** de fatigue, et ce moral à zéro.
Et puis je découvre le soutien des mamans (merci Internet, on peut en dire du mal, mais dans ces moments là, moi j'en dis que du bien), et je me sens pousser des ailes.
Je me lève tous les matins à 5h pour tirer mon lait, pour que ma fille en bénéficie en mon absence.
Pas envie de perdre tout le bénéfice de ce combat en donnant des laits végétaux.
Et finalement j'y arrive, OUI j'arrive à gérer le boulot, le tire-lait, la fatigue.
Des remarques, j'en ai, j'en aurais toujours, mais je ne cède pas, et je continue mon régime d'éviction.
L'allaitement a été pour moi ce lien unique et salvateur de la relation avec ma fille.
Sans lui, je ne sais pas comment j'aurais pu supporter cette souffrance, comment j'aurais pu gérer les pleurs.
L'allaitement et mon mari ont sauvé ma condition de mère.
Je suis raide dingue de ma fille et de cette relation qu'on entretient chaque jour, persuadée que c'est elle qui m'a appris à être maman, et qui m'a montré qu'on pouvait mutuellement se faire confiance.


J'ai un sentiment de plénitude au quotidien, et :
- oui je continue d'allaiter
- oui je continue mon régime
- oui c'est pas tous les jours facile
- non ce n'est pas "une chance" que ma fille a de boire mon lait, c'est une organisation au quotidien, c'est du courage, c'est une volonté de ma part, et un soupçon de fierté.
- non ce n'est pas plus fatiguant d'allaiter, que de faire du sang
- oui j'aime raconter mon histoire, parce que c'est les histoires d'autres mamans qui m'ont amené ici
- oui elle a 15 mois, je travaille, je sors, je m'amuse, je cuisine, je m'éclate, et j'allaite encore !

Et j'ai même du temps pour faire un Blog et gérer avec une autre maman un groupe Facebook

Tous ces mois de combat, mais pas pour rien :
Quand on trouve enfin la raison de la souffrance de nos tout petits, la satisfaction est petite face au soulagement que l'on ressent.
Une victoire à l'échelle humain, intime.
Une victoire pour la confiance en soi.

Une envie de faire un Blog, pour aider les mamans, parents qui se posent des questions, qui se fatiguent eux aussi à trouver les souffrances de leur enfants.

Extrait de La Leche League : Allergie et Allaitement :

Sentiments de la maman
Apprendre qu’en poursuivant l’allaitement, avec dans un premier temps un régime d’éviction pour elle, puis un élargissement de ce régime, va vraisemblablement permettre à l’enfant de devenir tolérant, est un grand soulagement pour les mamans. En effet, les mères d’enfants allergiques passent pas des périodes très difficiles. Lors d’une réunion LLL sur le thème des allergies, les mères ont exprimé combien elles s’étaient senties coupables de cette allergie surtout quand elle s’exprime via leur lait maternel, quelle déception d’en découvrir le mécanisme, quelle galère avant le diagnostic et pour appliquer le régime d’exclusion en particulier en dehors de chez elle. Le diagnostic permet de se dire « je ne suis pas folle ni parano » mais l’incompréhension de l’entourage, les difficultés dans les échanges avec le monde médical peut conduire à la dépression. Elles pointent le manque de reconnaissance de leurs inquiétudes, de leurs intuitions et il en faut de la persévérance pour être entendu.

Quand la situation s’améliore, elles reconnaissent qu’avoir traversé ces turbulences leur a donné une assurance, une confiance en elle mais elles aimeraient que la maxime « c’est la mère qui connait le mieux son bébé et qui a, à priori, raison » soit connue de tous. 

Ce qui aide
- S’informer, s’informer, et encore s’informer. En cas de suspicion d’allergie chez un enfant allaité
- faire effectuer des tests tôt dans la vie et les répéter,
- chercher et trouver un médecin allergologue ouvert au dialogue avec les parents,
- suivre un régime d’éviction et demander l’aide d’une diététicienne spécialisée dans les évictions pour soi même et pour l’enfant
- faire prescrire un traitement contre les reflux gastro-œsophagiens extériorisés ou non si besoin,
- se rapprocher de parents ayant traversé les mêmes épreuves.
- (......)

Je reste persuadée qu'il faut se rapprocher de groupe de soutien, pour ne pas se sentir exclu, perdu dans l'allergie alimentaire.
Surtout au niveau des recettes de cuisine, des produits que l'ont peut manger ou pas.
Trouver un bon pédiatre, allergologue qui saura écouter les parents, quitte à courir tous les professionnels de la ville et des alentours.
J'ai eu la chance de changer de pédiatre qu'1 seule fois, mais je connais des mamans qui sont passés par une demi-douzaine de médecin avant de trouver "le bon".
La CON-FIAN-CE en soi, en notre rôle de maman, c'est l'arme la plus efficace !

Quand ma fille a eu 11 mois, nous avons fait une prise de sang.
Et en réceptionnant les résultats, qui étaient positifs, j'en ai pleuré.
Pas des larmes de tristesse, mais de soulagement et de joie (non pas que j'étais contente pour ma fille)
Mais c'est plutôt que j'avais enfin "la preuve" sur un papier, sur un bilan que pendant ces 7 derniers mois d'éviction, je n'étais pas "folle ou parano".
Je ne suis pas retournée voir mon  ex-pédiatre, mais ça m'aurait fait du bien aussi de pouvoir lui dire "Na !".

Aujourd'hui je me sens légère et convaincu que cet instinct de maman ne m'a jamais quitté, même dans l'épuisement le plus total.

« La confiance en soi est le premier secret du succès. » de Ralph Waldo Emerson

« Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que les erreurs soient les vôtres, plutôt que celles de quelqu'un d'autre. » de Billy Wilder

Des livres :

- La fatigue émotionnelle et physique des mères : Le burn-out maternel de Violaine Gueritault

- Mère épuisée de Stéphanie Allelou

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26 février 2014

RGO et Allergie aux protéines de lait de vache

* Le reflux gastro-œsophagien et l’allergie aux protéines du lait de vache sont relativement fréquents chez les enfants de moins d’un an. Les relations entre ces deux problèmes ont récemment été étudiées, et il semble que plus de la moitié des cas de reflux seraient liés à une allergie aux protéines du lait de vache.

Dans ne nombreux cas, il semble que le reflux est la conséquence d’une telle allergie, et les pédiatres devraient penser à rechercher une allergie aux protéines du lait de vache chez tous les enfants présentant un reflux patent.

A l’exception des enfants qui présentent d’autres signes modérés d’allergie (diarrhée, dermatite, rhinites), les caractéristiques du reflux induit par l’allergie aux protéines du lait de vache sont les mêmes que celles d’un reflux non lié à une telleballergie.

Le monitoring du pH œsophagien et les tests immunologiques pourront faciliter le diagnostic.

Toutefois, la disparition des signes cliniques après éviction des protéines du lait de vache représente le meilleur élément diagnostique.

* Allergie aux protéines du lait de vache chez l’enfant

La prévalence de l’allergie aux protéines du lait de vache (APV) est stable aux alentours de 2%, mais elle peut atteindre 33% chez les enfants de certains groupes à risque, catégorie en constante augmentation. Cet article fait le point sur le sujet.

Le lait de vache est le premier aliment absorbé par le nourrisson, il est donc normal que l’APV soit la première à apparaître.

Elle se manifeste dès le premier mois dans 30% des cas, et dans les 2 mois suivant dans 60% des cas. La clinique la plus souvent observée est le syndrome d’entérocolite allergique : vomissements et diarrhées représentent 50% des manifestations pédiatriques. La diarrhée s’installe progressivement, avec retentissement sur la croissance staturo-pondérale. La biopsie de la muqueuse intestinale révèle l’atrophie villositaire.

L’éviction des protéines du lait de vache induit la disparition des troubles, mais la tolérance au lait de vache est rarement acquise avant 18 à 24 mois. Les coliques du nourrisson peuvent aussi être dues à cette allergie.

Les pleurs disparaissent après éviction du lait de l’alimentation de l’enfant, ou de celle de la mère s’il est allaité.

Le reflux gastro-oesphagien serait lié à une APV dans environ 50% des cas. La gastro-entérite à éosinophiles est diagnostiquée sur la biopsie de la muqueuse gastrique ou duodénale. La constipation opiniâtre est un symptôme récemment décrit ; il semble qu’elle soit liée à une APV dans 68% des constipations rebelles au traitement. Les rectites allergiques se manifestent par des rectorragies.

Tous ces symptômes disparaissent après éviction du lait de vache.

Études :

Allergie aux protéines du lait de vache chez l’enfant
L Guénard-Bilbault, DA Monneter-Vautrin. J Pediatr Puériculture 2003 ;
16 : 36-43. Mots-clés : allergie, lait de vache.

Reflux et allergie au lait de vache
Gastroesophageal reflux and cow milk allergy : is there a link ? S
Salvatore, Y Vandenplas. Pediatrics 2002 ; 110(5) ; 972-84.
Mots-clés : protéines du lait de vache, allergie, vomissements, reflux.

01873260

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1 mars 2014

Croque monsieur maison sans PLV sans OEUF

Pour 5 croques monsieur

Ingrédients :
- 10 pains de mie Harry's
- 5 tranches de jambon blanc
- 250 ml de lait végétal (avoine, amande, riz)
- 25gr de farine ménagère
- sel et poivre
- 25 gr d'huile ou de margarine végétale sans PLV (comme St Huert Bio, ou Fruit d'or sans lactose)

Pour faire la Béchamel :
Fondre le beurre ou l'huile dans une casserole, y ajouter la farine, fouettez énergiquement.
Rajoutez au fur et à mesure le lait végétal.
Au début ça reste liquide, mais à force de remuer, la farine épaissie la béchamel.
Quand c'est bien épais, rajoutez le sel et le poivre à votre goût.

Monter les croques monsieur
- une tranche de pain de mie
- étaler béchamel
- ajouter la tranche de jambon blanc
- mettre une tranche de pain de mie
- étaler de la béchamel sur le haut du pain
(certain peuvent y ajouter de la chapelure pour remplacer le fromage rappé)

Au four à 180° pendant 10min pour qu'ils dorent

allergieetrgo croque monsieur

2 mars 2014

Lasagne SANS plv

Pour 10 personnes

Ingrédients :
- 500gr de viande haché de boeuf*
- 500gr de saucisse fraiche hachée
- Pâtes à lasagne
- Béchamel maison au lait d'avoine
(1 L de lait d'avoine, 100gr de farine, 100gr de margarine sans PLV ou 100ml d'huile)
- herbes de provences
- sel et poivre
- oignon
- ail
- 1 L (environ) sauce tomate ou pulpe de tomate (prévoir plus selon que la sauce tomate réduise, sinon rajouter de l'eau au court de la cuisson)

*Attention à l'allergie à la sérumalbumine bovine, ne pas mettre de boeuf et rajouter de la saucisse si vous êtes pas sûr(e) ou au tout début du régime sans PLV)

Préparation :

1. Préparez la sauce bolognaise. Dans une sauteuse contenant l'huile chaude, faites revenir l'oignon émincé et la gousse d'ail écrasée. Ajoutez la pulpe de tomates,  les herbes de Provence et laissez réduire environ 10 minutes à couvert.
2. Ajoutez la viande dans la sauce tomate et mélangez, puis laisser cuire à feu doux au moins 30min.
3. Préparez la béchamel pendant ce temps : faites fondre la margarine ou l'huile dans une casserole ; hors du feu, ajoutez la farine en une fois tout en remuant avec une cuillère en bois. Salez, poivrez et ajoutez la muscade puis versez le lait d'avoine progressivement en mélangeant avec un fouet.
4. Remettez la casserole sur le feu et faites cuire à feu doux, jusqu'à ce que la béchamel épaississe.
5. Préchauffez votre four à 210°C soit Th.7.
6. Dans un petit plat à gratin, versez la moitié de la sauce bolognaise. Déposez des feuilles de lasagnes par dessus. Terminez la sauce bolognaise.
7. Déposez les lasagnes restantes, répartissez la béchamel sur le dessus. Ajoutez 100 ml d'eau sur les bords du plat. Il faut que la sauce recouvre bien les lasagnes pour qu'elles cuisent dans le four.
8. Faites cuire dans votre four pendant une bonne demi-heure.

Lasagnes sans PLV

24 mars 2014

Trouver un bracelet/collier pour signaler une allergie

Quand on fait garder notre petit bouchon d'amour en crêche, chez une nounou, pour la rentrée à l'école, ou pour une sortie, pour se rassurer, pour que tout le monde identifie rapidement les allergies, en cas de trou de mémoire de l'entourage..... Il peut être bien d'acheter un bracelet pour bébé afin que ces allergies soient clairement identifiées pour tout le monde.Voici quelques liens internet où vous pourrez en trouver!!!

Partena-boutique santé

Eurobebe.eu

MedicAlert

Déjouer les allergies.com

A-qui-s.fr

My pom.fr

Beaucoup, beaucoup de choix possible ici:
www.etsy.com

Et puis il y a aussi les bracelets "normaux", comme les gourmettes à faire graver, comme ici:

Jean-delatour.com

Pour celles que ça intéressent, un site qui vend des étiquettes (entre autres choses) pour identifier les affaires de bébé en crèche, à l'école...)

Ludi Label.com

 

27 février 2014

Témoignage de Jessica : Allergies PLV, Boeuf, Tomate et Poivron

Alors mon loulou est né en août 2011. Dès la maternité il ne pleure pas mais hurle. Les puéricultrices me disent que c'est normal.
Mais mon benji continue de hurler à tel point que j'en ai eu des acouphènes pendant plusieurs jours.
J'ai allaité mon loulou 6 mois. C'était très difficile car à 3 mois il avait les 2 dents du bas et à 3 mois et demi les 2 du haut. Il me mordait beaucoup et se tortillait en hurlant lors des tétées. Mais j ai tenu bon.

Les mois passent et mon loulou pleure toujours il ne dort pas beaucoup ses nuits se raccourcissent mais comme à chaque visite mensuelle le pédiatre dit que c'est normal qu il est comme ça.
Il est en selles liquides voir molles 5 fois par jour. C'est aussi normal car c'est un bébé.Je m'oriente vers un ostéo qui me dit qui n'a pas pu faire grand chose.

Je me dirige vers un homéopathe qui me dit que mon loulou est trop possessif de moi. Mais rien ne change.

Arrive ses 17 mois ( en janvier 2013) je décide de voir un pédiatre spécialiste du comportement.
J'arrive en retard a ce rdv car mon loulou a eu une selle jusqu'aux pieds.
Lorsque j'arrive le doc me demande pourquoi il a la diarrhée ? Je lui réponds qu'il est comme ça depuis qu'il est né.
Là il me demande son régime alimentaire et suite à ma réponse me dit de supprimer les plv et au passage me conseille d'aller voir un psy parce que je prends mal la chose lol.
On passe donc au modilac riz.
Il y a du mieux au niveau de son comportement mais ses selles dont toujours molles pâteuses.

En mars on voit un pedo allergo. Benji est positif +++ au prick test lait mais négatif à la pds et me dit que mon loulou doit avoir les intestins dans un sale état.

3 semaines plus tard on voit un autre allergo mon loulou est négatif aux prick tests.1 mois plus tard rdv avec un pedo gastro à Nice qui me dit que mon loulou va très bien ( pauvre naze).

Quelques semaines plus tard nouveau rdv allergo à l'hopital de Nice. Mon benji négatif aux prick test et soit disant négatif au diallertest.
Le doc me dit que c'est moi qui ne veut pas donner de lait à mon enfant ( je n ai pas de raison de faire ça car on en consomme tous à la maison) il me dit de réintroduire le beurre dans sa purée.
Ce que je fais en arrivant a la maison. Résultat 2 h après mon loulou est couvert de boutons sur toutes les parties chaudes de son corps ( tour de bouche aisselles genoux ventre bras ...) tout ça pour 1/2 cuillère de beurre et il n'a mange que 4 ou 5 cuillerées de purée !

De la je me retrouve chez mon généraliste qui constate le diallertest et me confirme qu'il est positif et qu il faut absolument arrêter les plv. Ouf merci !

Je commence à craquer je suis fatiguée moralement mentalement.
Il me conseille de voir un autre allergo juste une dernière fois.
Et la j y suis allée armée de mes 43 photos ou mon loulou a eu des réactions au lait.
Enfin je suis écoutée !

Mon benji se retrouve sous antihistaminique matin et soir ( nous sommes en juillet 2013 ) il n'a plus d'eczéma réagit toujours mais moins fort en cas de crise grâce aux antihistaminiques !
J ai oublie de préciser que mon benji est toujours malade rhino angine laryngite otite conjonctivite bronchite asthme ( enfin bébé siffleur) et eczéma.
Nous sommes chez le doc 1 fois par semaine voir parfois 2 ! C est fatiguant !
Mon généraliste me dit d'aller voir un pedo gastro prof à l’hôpital des enfants de Marseille (22 janv 2014 date du rdv) ce doc me dit que mon loulou à d'autres allergies alimentaire mais qu'il fallait les trouver.

A compter du lundi qui suit soit le 27, je mets en place l'éviction au gluten.
Bingo mon loulou est en crotte de bique il va même au pot faire ses cacas. !
Mais un choc pour moi car j'ai commencé par le gluten pour éliminer cette hypothèse de ses allergies.
Dur d'entendre l'allergo vous dire on stop le gluten.
Bref, je mets 2 jours pour m'en remettre et je repars de plus belle pour mon loulou.

L'important c'est qu'il ne se sente pas exclus.
Je dois trouver des solutions des alternatives.
Durant l'éviction au gluten vu ses belles selles, je rajoute un test.
Mon loulou mange de la tomate. Bam un œdème du bassin.
Plus de tomate toutes ses parties génitales ont gonfles et rougis accompagnée de selles molles pâteuses et d'un érythème fessier.
Quelques jours plus tard ses selles sont de nouveau parfaites, je lui donne du poivron ( 2 lamelles) rebelote selles molles pâteuses plus de poivron.

Il y a un an a peu près mon loulou a réagit à l'arnica à cause du lactose et au bœuf.Aujourd’hui mon loulou est en éviction de plv lactose bœuf tomate et poivron.
Ma liste n'est a mon avis pas terminée.
Pour le moment j'attends que ses selles redeviennent crottes de bique car nous avons passés de samedi dernier a mercredi en pédiatrie suite a une grosse gastro.
Il a du mal a s'en remettre niveau selle.

Depuis le 27 janvier j'ai mis en place un carnet où je note tout ce qu'il mange et ce qu'il se passe physiquement (heures de selles texture eczéma érythème fessier ... Si tout est parfait je le note aussi) ça me permet de voir à quoi il réagit.
Maintenant j'ai rdv avec le prof gastro à Marseille en avril pour une biopsie mais aussi avec l'allergo du même service que ce prof pour le suivi de ses allergies.
A partir d'avril tout se passera à l'hôpital pour enfants.

Jessica

8 février 2014

Les Protéines de Lait de Vache

P.L.V*

Les protéines du lait de vache sont composées à 80 % de caséine.
Les autres protéines du lait sont surtout la lactalbumine et la lactoglobuline.

Ces protéines sont détectables dans le sang.


Dans le cadre d'une allergie suspectée, une prise de sang peut être faite pour découvrir une élévation des protéines du sang, les immunoglobulines caractéristique de l'allergie.

L'Union européenne considère les produits laitiers comme cause possible d'allergie et en a rendu l'étiquetage obligatoire*.
L'allergie au lait empêche souvent la consommation de tout lait animal, aussi bien de vache que de brebis ou de chèvre, car ces allergies sont souvent croisées**.
Tout comme le Soja.

En général, quand nous devons faire un régime d'éviction, ça sera dans un premier temps :


- sans lait de vache
- sans lait de chèvre
- sans lait de brebis
- sans lait de jument
- sans lait d'ânesse
- sans Soja

L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) touche 1 à 3% des nourrissons selon les pays.
Elle représente 8 à 12% des allergies alimentaires du nourrisson.
Elle est la 4ème allergie alimentaire chez l’enfant derrière l’œuf, l’arachide et le poisson ; c’est l’allergie la plus fréquente chez le nourrisson avant l’âge de six mois.
Elle est, avec l’intolérance au lactose, l’une des deux seules affections liées au lait et aux produits laitiers.
Le risque d’avoir une allergie aux protéines du lait de vache est majoré lorsqu’il existe des allergies dans la famille : de 20 à 30% si l’un des parents est allergique et de 40 à 60% si les deux parents sont allergiques, sans qu'il soit nécessaire que cela soit des allergies alimentaires.

Les symptômes de l'allergie aux protéines de lait de vache :


L’allergie aux protéines du lait de vache se manifeste par des symptômes très divers


- digestifs,
- respiratoires,
- cutanés,
- généraux


Ces symptômes surviennent plus ou moins rapidement après l’ingestion de lait selon la nature du mécanisme immunologique en cause.
L’allergie aux protéines du lait de vache peut ainsi se manifester par des réactions immédiates se produisant moins de deux heures après l’ingestion de lait de vache. Ce peut être :
- de l'urticaire,
- des signes digestifs aigus : vomissements, douleurs abdominales, diarrhée avec parfois présence de sang dans les selles.


De façon exceptionnelle, l’allergie aux protéines du lait de vache peut revêtir une forme très sévère :
- le choc anaphylactique qui se manifeste par la survenue brutale dans les minutes suivant la consommation de lait de vache d’un malaise avec pâleur, sueurs, associé à un urticaire, des œdèmes, des signes respiratoires.

L’allergie aux protéines du lait de vache peut également se révéler par des symptômes moins aigus survenant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, après l’introduction du lait de vache dans l’alimentation de l’enfant.


Ce peut être des symptômes digestifs :


- reflux gastro oesophagien,
- douleurs abdominales,
 - coliques,
- ballonnements,
- gaz
- diarrhée,
- présence de sang dans les selles,
- perte de poids.

La possibilité d’une allergie aux protéines du lait de vache est alors évoquée lorsque ces symptômes se prolongent et résistent aux traitements.
Cette forme d’allergie aux protéines du lait de vache peut également se manifester par un eczéma de survenue précoce, qui ne s’améliore pas sous traitement par les corticoïdes en pommade.
La probabilité d’une allergie aux protéines du lait de vache est alors d’autant plus élevée que cet eczéma s’associe à des signes digestifs à type de reflux ou de coliques.

Enfin l’allergie aux protéines du lait de vache peut donner lieu à des symptômes respiratoires mais ceux-ci sont rarement isolés :


- écoulement nasal,
- éternuements,
- asthme associé à des troubles digestifs ou à
- un eczéma.

A noter que l’allergie aux protéines du lait de vache est possible, rare toutefois, chez les enfants allaités au sein car toutes les protéines alimentaires, donc également celles du lait de vache, passent dans le lait maternel.


* Etiquetage obligatoire : Les traces de protéines de lait de vache sont désormais mentionnés sur toutes les étiquettes. La directive européenne de Novembre 2005 précise désormais la liste des aliments qui doivent être notés sur toutes les étiquettes, même s'ils sont présents que sous la forme de traces. Le lait de vache fait partie des allergènes alimentaires devant être notés sur les étiquettes.

** Allergies croisées : Prudence avec les allergies croisées
Une personne allergique aux protéines de lait de vache peut présenter une allergie aux lait de chèvre, de brebis , de jument ou d'ânesse. 90 % des allergènes de lait de vache, chèvre et brebis sont communs. Les allergiques aux protéines de lait de vache présentent également fréquemment des allergies aux soja.
Une allergie croisée à la viande de bœuf est aussi présente chez 13 à 20 % des enfants présentant une allergie aux protéines du lait de vache. La viande de bœuf ne doit donc pas être systématiquement exclue de l’alimentation d’un enfant présentant une APLV, sans avoir fait un test préalable.

Sources :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_de_vache
- http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/5606-proteines-de-lait-de-vache-dans-quels-aliments
- http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/allergie-proteines-lait/quest-ce-que-lallergie-proteines-lait-vache

8 février 2014

La Leche League (LLL)

La Leche League est une association pour le soutien à l'allaitement maternel

La Leche League France est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général.
Sous ce nom à consonnance étrangère (Leche se prononce létché et signifie le lait en espagnol, et League se prononce ligue, littéralement la Ligue du lait), il y a une association bien française.

Le site : LLL France


Elle existe en France depuis 1979, et connaît depuis sa création un développement continu :

- 359 animatrices fin 2012, 140 stagiaires en formation,
- une présence dans toutes les régions françaises avec près de 190 antennes locales réparties sur tout le territoire.

LLL France est reconnue d’intérêt général depuis 2000.
Cela signifie que les dons dont le montant est supérieur à 15 € donnent droit à une déduction fiscale.

Les revenus de l'association sont ceux des cotisations, des dons, des bénéfices des ventes de leurs produits et, éventuellement, de subventions locales pour des projets bien précis d'aide aux mères.

LLL France est co-fondatrice de la CoFAM (Coordination Française pour l'Allaitement Maternel) et membre du comité d’attribution du label « Hôpital Ami des Bébés ».

Ses groupes participent à l’organisation de la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel.
La Leche League France propose également des formations aux professionnels de santé : AM-F (Allaitement Maternel-Formation), et organise des conférences internationales comme la JIA (Journée Internationale de l'Allaitement).

Des publications françaises sur l’allaitement ont vu le jour : "les Dossiers de l’Allaitement", et bien sûr "Allaiter aujourd’hui".

LLL France est membre de l’International Baby-Food Action Network (IBFAN), réseau international des groupes d'action pour l'alimentation infantile qui, partout dans le monde, œuvrent pour diminuer la mortalité et la morbidité infantiles.

LLL France est également représentée à la World Alliance for Breastfeeding Action (WABA).

Des animatrices de LLL France ont fait partie du groupe de travail de l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé) qui a publié en mai 2002 un rapport et des recommandations pour la pratique de l'allaitement maternel : "Mise en œuvre et poursuite de l'allaitement dans les 6 premiers mois de vie de l'enfant".

LLL France continue de collaborer avec l'HAS (qui a remplacé l'ANAES) au côté d'autres associations et professionnels de santé pour tous les projets autour de l'allaitement, notamment dans le cadre du PNNS (Plan National Nutrition Santé).
Selon le sondage réalisé par l’Institut des mamans à la demande de LLL France, plus d’une mère sur deux connaît La Leche League France. 3 femmes sur 4 ayant contacté l’association considèrent que LLL France apporte « une aide précieuse pour réussir à allaiter ».

Leurs valeurs   

Nombreuses sont les façons d’allaiter et d'apprivoiser cette nouvelle relation qui débute avec l'arrivée d'un nouvel enfant. Chaleureuse, généreuse, intime et universelle à la fois…, difficile parfois.

Nous apprenons un peu plus de chaque allaitement. Chaque bébé est différent, et pourtant, nous sommes souvent confrontées aux mêmes interrogations, aux mêmes doutes, et à nos propres certitudes.

Respecter et accompagner tous les allaitements sans les juger, donner confiance et transmettre des informations adaptées à chaque situation : pour y parvenir, la leache league a rassemblé en 10 concepts ce qui lui semble le plus représentatif des comportements ou des attitudes à encourager.

Ils résument la philosophie de base de LLLI, telle que décrite dans L’Art de l'Allaitement Maternel (ils ont été révisés en février 1998) :


- Le maternage par l'allaitement est le moyen le plus naturel et le plus efficace pour comprendre et satisfaire les besoins du bébé.
- La mère et son bébé ont besoin d'être ensemble tôt et souvent afin d'établir des liens affectifs satisfaisants et une sécrétion lactée adéquate.
- Pendant ses premières années, le bébé a un besoin intense de la présence de sa mère. Celui-ci est aussi fondamental que son besoin de nourriture.
- Le lait maternel est l'aliment par excellence du nourrisson.
- Pour le bébé né à terme et en bonne santé, le lait maternel est la seule nourriture nécessaire jusqu'à ce qu'il manifeste, par certains signes, le besoin d'aliments solides, en général vers le milieu de sa première année.
- Idéalement, la relation d'allaitement se poursuivra jusqu'à ce que le bébé n'en ait plus besoin.
-La participation consciente et active de la mère pendant son accouchement favorise un bon démarrage de l'allaitement, en consolidant le couple mère-enfant.
- Le soutien affectueux, la présence et l’aide du père du bébé favorisent l’allaitement et le lien  mère-enfant. La relation unique que le père construit avec son bébé est un élément important du développement de l’enfant, et ceci dès les premiers jours.
- Une bonne alimentation signifie un régime varié et bien équilibré, composé d'aliments servis dans un état aussi proche que possible de leur état naturel.
 - Dès la petite enfance, les enfants ont besoin d'être guidés avec amour, ce qui implique la compréhension de leurs capacités et de leur sensibilité propre.

Leur objectif :

LLL a pour objectif d'aider toutes les mères qui le souhaitent à mener à bien leur projet d'allaitement, quel qu'il soit, grâce aux informations et au soutien qu'elle offre par le biais de ses réunions, de son soutien téléphonique et de ses publications. LLL s'engage à soutenir l'allaitement maternel, et le maternage par l'allaitement, composantes essentielles pour le développement du lien mère-enfant.

 


Nous partageons les valeurs de La Leache League en tant que femmes et en tant que mamans. Nous nous ne donnons pas le droit de juger une maman qui allaite ou pas, longtemps ou pas. Ils nous a semblé important et nécessaire de parler de La Leache League dans un blog qui traitera, entre autres sujets, de l'allaitement.

Ici, vous trouverez soutien et conseils que vous allaitiez ou non.

 

 

 

 

9 février 2014

Les tests

Il existe différentes sortes de tests pour dépister les allergies.

- Les tests par patch.

- Les pricks tests.

- Les prises de sang.

- L'éviction.

 

Les tests par patch

Ce sont des tests cutanés. Il s'agit d'appliquer 2 patchs sur la peau de la personne suspectée d'allergie, un avec l'allergène en question, l'autre est appelé "témoin" car il ne contient que la colle nécessaire à sa mise à place. De manière générale, on laisse ces patchs 48h en place, et on lit le résultat 24h après. On peut faire la lecture soi-même, mais il est préférable de laisser le soin de l'interprétation à un médecin.

En pharmacie, on trouve en vente libre ces tests pour les PLV. Il est possible de tester d'autres allergènes par ce même moyen, un allergologue est tout à fait capable de faire des patchs "maison", pour les oeufs, le gluten, ou tout autre élément suspecté, alimentaire ou non.

Les pricks tests

Ils consistent à placer sur la peau, qui est ensuite griffée, un extrait d’un aliment spécifique pour observer les réactions de démangeaisons et de gonflements.

Beaucoup d'allergologues préfèrent utiliser des extraits d'aliments frais : ceci est valable pour l'œuf, le lait de vache, la moutarde, les poissons. Deux méthodologies existent : « Prick classique » où l'on dépose une goutte d'extrait sur la peau puis on pique à travers, ou « Prick to Prick » où l'on pique l'aliment puis on pique la peau.

Les prises de sang

Avec une prise de sang, on peut aller voir dans le sang, le taux d'Immunoglobulines E (ou IgE). Le médecin choisira de dépister les IgE globales ou spécifiques de chaque allergènes suspectés.

Il sera important de garder à l'esprit que le taux d'IgE mesuré n'est pas forcément proportionnel aux symptômes observés. Il n'est pas rare en effet d'observé des taux haut d'IgE alors que le patient ne se savait pas allergique, voire n'a pas de symptôme, et des taux bas, voire en dessous du seuil allergique alors que le patient est vraiment gêné par la consommation d'un aliment.

Dans tous les cas, quelque soit le test employé, et quelque soit le résultat, il convient avant tout de s'intéresser à la clinique du patient.

Malheureusement, aucun ne ces tests n'est fiable à 100%, surtout chez le jeune enfant dont le système immunitaire n'est pas stable.
Les patchs ont une fiabilité autour de 60%, beaucoup d'allergologues considèrent que les prick test sont fiables autour de 5 ans, et pour la prise de sang, ça serait autour de 6 ans. Cependant il est tout à fait possible de tester un nourrisson, et ce dès la naissance. Il n'y a pas d'âge pour prendre rendez-vous chez un spécialiste, même si nombre d'entre eux préfèrent tester les "grands".

L'éviction

Il s'agit d'éliminer de son alimentation l'allergène suspecté. L'éviction doit être plus ou moins longue selon l'aliment que l'on veut testé (par exemple pour les PLV, il faut le faire au minimum un mois.)
S'il s'agit du seul traitement en cas d'allergie reconnu, c'est aussi le seul test fiable à 100%, mais il convient toutefois de bien se renseigner sur la marche à suivre et de se faire conseiller afin de ne pas provoquer de carences, ou risquer d'introduire des nouveaux aliments qui pourraient engendrer une allergie croisée.

Nombre de mamans ont dû avoir recours à l'éviction pour être prise au sérieux par le corps médical. Ne vous lancez pas dans une éviction seule! Faites vous conseillez par un professionnel ou par d'autres mamans faisant le même régime.

Sources:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Allergie_alimentaire#Patch_test
http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/635-bilan-allergique-tests-cutanes#les-patch-tests
Mes pérégrinations sur internet, et mes discussions avec les médecins consultés.

 

13 février 2014

Recette : Potée de pommes de terre et carotte SANS : gluten, oeuf, plv

Préparation 20min
Cuisson 20min
4 personnes

Ingrédients :
- 4 grosses pommes de terre
- huile d'olive
- 8 carottes
- persil haché
- sel et poivre

Laver les pommes de terre, les éplucher et les couper en tranches
Les faire cuire 20min dans l'eau bouillante salée
Éplucher les carottes et les couper en rondelles
Les faire cuise 15min dans l'eau bouillante salée
Égoutter les pommes de terre et les carottes
Les mélanger dans une casserole avec un peu d'huile d'olive
Saler et poivrer
Réchauffer à feu doux
Saupoudrer de persil haché

 

Source : Vivre sans Lactose de Murielle Toussaint

8 février 2014

Reflux Gastro Oesophagien

Le R.G.O*

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) se définit par le passage intermittent ou permanent d'une partie du contenu acide de l'estomac dans l'œsophage. Cette remontée du liquide gastrique est un phénomène physiologique normal mais on parle souvent de RGO pour désigner le reflux gastro-œsophagien pathologique, c'est-à-dire avec des symptômes pouvant provoquer des lésions de l'œsophage. Le RGO est, en effet, une maladie chronique bénigne mais qui expose à des complications parfois sévères comme une inflammation de l'œsophage (œsophagite).

RGO du nourrisson : et si c'était une allergie au lait de vache ?
Face à un bébé qui souffre de reflux gastro oesophagien (RGO), les parents sont souvent démunis et prêts à tout pour faire cesser les éventuelles douleurs de leur bout d'choux. Or si la piste de l'intolérance ou de l'allergie aux protéines de lait de vache est à étudier en cas de RGO, c'est avant tout avec précaution. Voici quelques conseils...
Si tous les bébés qui souffrent de RGO ne sont pas allergiques ou intolérants aux protéines de lait de vache (PLV), il est pourtant intéressant de se poser la question.


Le RGO, pas si rare chez les nouveau-nés


S'il est normal qu'un bébé régurgite du lait après une tétée ou un biberon, l'abondance de ces régurgitations et les douleurs associées nécessitent une consultation chez le pédiatre qui peut éventuellement diagnostiquer un reflux gastro-oesophagien.
Ce dernier se manifeste fréquemment avant l'âge de trois mois par des régurgitations (extériorisées ou non) d'une partie du contenu de l'estomac dans l'oesophage.

Lien entre RGO, intolérance et allergie aux protéines du lait de vache


En France on parle plus souvent d'intolérance que de réelle allergie. Or, le reflux gastro-oesophagien et l'intolérance aux protéines du lait (IPLV) constituent les troubles digestifs les plus fréquemment retrouvés chez le nourrisson et ont des signes cliniques communs (vomissements, diarrhées...).
Par ailleurs, l'étude de F Cavataio Milk-induced reflux in infants less than one year of age. J Pediatr Gastroenterol Nutr, 2000; 36: S36 - S44 confirme le lien entre RGO et APLV: sur 204 nourrissons de moins d'un an souffrant de RGO, 85 étaient aussi allergiques aux protéines de lait de vache (41,8 %).

Quelle alimentation pour bébé ?


Les mamans qui allaitent peuvent arrêter leur consommation de PLV et observer le comportement de leur bébé dans les jours qui suivent. La disparition du RGO peut survenir au bout de quelques jours, voire de quelques semaines.
Les autres peuvent donner aux nourrissons des laits infantiles spéciaux, appelés hydrolysats de protéines, où les protéines de lait sont cassées en petits morceaux afin d'être moins allergisantes. Toutefois, ces laits ne peuvent pas suffire, et il faudra alors se tourner vers des laits maternisés, 100% sans PLV,  à base de lait de riz. Si l'enfant n'apprécie pas le goût de ces laits, il est possible de le modifier en y ajoutant par exemple quelques gouttes de fleur d'oranger....

Les symptômes du R.G.O


1- LES SIGNES DIGESTIFS:


- Les régurgitations : elles sont inconstantes et ne sont anormales que si elles sont douloureuses, survenant loin des repas, faites de «lait caillé», ou d'un liquide transparent : le RGO ne doit surtout pas être confondu avec des régurgitations banales du nourrisson : dans le reflux acide, il y a parfois peu ou pas de régurgitations +++
- Les douleurs digestives, il s'agit de signes très fréquents (on parle souvent des «coliques du nourrisson»!) mais ici elles sont très particulières et souvent très intenses.
- L'nfant jamais paisible même après les tétées (et parfois pendant les tétées) , que rien ne calme et avec lequel on ne parvient pas (ou plus) à «communiquer»
- Bébé dont le caractère s'est transformé après 2 à 3 semaines de vie, devenant de plus en plus «grognon», irritable, qui paraît «anxieux».
- Rots douloureux (grimaces, pleurs en rotant), répétés à tout moment même loin des tétées.
- Douleurs qui augmentent au fil de la journée, maximales en fin d'après-midi et en début de nuit.
- Protrusion de la langue (le bébé tire la langue en grimaçant) avec hypersalivation.
- «Intolérance absolue à la position couchée»: le bébé est mieux semi-assis dans son maxi-cosi ou n'est bien qu'à la verticale, dans les bras (ne pas parler de «caprices» chez un bébé!).

2- LES DIFFICULTES ALIMENTAIRES:


- Difficultés pour prendre le repas : impression que l'enfant «tête mal», «ne sait pas téter»
- Repas pris en plusieurs fois (l'enfant a faim mais cesse de téter très rapidement)
- Rythmes et horaires anarchiques ou qui se désorganisent...
- Impression que l'enfant «ravale» entre les repas, qu'il mâchonne (comme s'il mâchait un chewing-gum!), impressions de haut-le-coeur, que «quelque chose remonte».
- Intolérance aux aliments acides s'ils ont été introduits (jus de fruits, compotes)

3- LES DIFFICULTES DE DEFECATION:


- Défécation difficile avec nécessité de «pousser», même si les selles sont molles («pseudo-constipation»)
- Voire constipation véritable avec selles réellement dures!

4- LES SIGNES RESPIRATOIRES:


- Nez «pris» en permanence, rhinite qui fait «ronfler» le bébé et ne cède pas au traitement.
- Rhinopharyngites répétées (dès les 1ères semaines de vies)
- Toux quinteuse, souvent la nuit, qui donne l'impression que l'enfant s'étouffe avec des glaires

5- LES HYPEREXTENSIONS DE LA TETE : à droite et en arrière; voire même un torticolis.


Sources :
- http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/reflux-gastro-oesophagien-rgo/quest-ce-que-cest
- https://www.facebook.com/groups/Allergiques/requests/?notif_t=group_r2j
- http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/bobos/articles/15180-regurgitations-nourrisson-allergie-lait-vache.htm
- http://forums.famili.fr/famili/Sante/Santebebeenfant/signes-sujet_156385_1.htm

24 juillet 2014

Livres expliquant les allergies aux enfants

Parce qu'il est toujurs un peu difficile de trouver les mots justes, et que certains le font très bien, avec en plus de très jolies images, je viens vous livrer mes petites découvertes en matière de littérature pour enfants, histoire de pouvoir "dédramtiqer" les allergies!

Arthur est allergique, et alors? Marie-Constance MALLARD

Nous suivons Arthur pour une journée d'école. On y retrouve les moments marquants : la préparation des affaires, le trajet vers l'école, l'arrivée, la cantine, la sieste, la récréation, le goûter, l'heure des parents. Tout cela abordé volontairement de manière très générale pour que l'adulte puisse orienter la lecture en fonction de l'environnement de l'enfant qui peut différer légèrement d'une école à l'autre.

 

Lola, la lapine qui ne mange pas de carotte Laurence Pérouème Dès 5 ans.

Lola est une jeune lapine allergique aux carottes. Son allergie inquiète ses camarades de classe et l'exclut parfois (à la cantine, aux anniversaires)... Elle vit bien son problème, mais elle est triste de l'incompréhension des autres. À la fin, ses camarades finissent par l'accepter. 

L'album contient une double page documentaire qui fait prendre conscience du nombre de plus en plus important d'enfants sujets aux allergies et des problèmes engendrés dans la vie quotidienne...

 

Laisse-moi t'expliquer les allergies alimentaires Solène Bourque et Martine Desautels

Ce livre est un « album documentaire » destiné aux enfants d’âge scolaire – et à leurs parents. L’album est très coloré et, un peu à la manière d’un scrapbook réalisé par un enfant, il présente l’histoire d’un jeune garçon qui souffre d’allergies alimentaires. Il raconte, dans ses mots et à l’aide d’images amusantes, comment il vit avec cette réalité; les difficultés, les restrictions, les dangers. Le tout est agrémenté de plusieurs trucs et conseils avisés, d’illustrations faites par des enfants, de photos et d’une foule de surprises. Le livre est conçu expressément pour plaire aux enfants et pour les aider à mieux vivre ou à mieux comprendre les allergies.

 

Pas de noix pour Sara Sylvie Louis 

Un matin, après voir mangé un toast au beurre d'arachide, la petite Sara ressent des picotements dans sa bouche et ses mains. Après des tests, on lui annonce qu'elle est allergique non seulement aux arachides, mais aux noix, au soya, aux produits laitiers et aux ?ufs. "- Surprise! s'exclame maman à mon retour de l'école. J'ai trouvé du chocolat et de la crème glacée que tu peux manger sans problème. Et même du lait à base de pomme de terre. - Beurk, c'est dégoûtant, ai-je répondu ! " J'ai avalé une gorgée en me pinçant le nez. Mais maman avait raison. Il était délicieux, ce lait ! Il avait le goût de la vanille." Un album qui aide les enfants souffrant d'allergies alimentaires.

 

Aïe! Ça pique! : les allergies  Brigitte Marleau

"A l'école, Etienne s'aperçoit qu'il lui manque sa boîte à lunch. Nicolas partage acec lui son gâteau, et Etienne devient couvert de boutons qui le gratouillent sur le menton. 
-Aît çà pique !
Etienne est allergique aux oeufs, aux arachides et aux noisettes. Josée, leur professeure, leur explique que c'est très dangereux de partager sa collation."

 

 

SOS allergies! Angèle Delaunois

Cette fois-ci, le professeur Ombilic aborde un sujet vraiment très sérieux : les allergies. Certains de tes amis souffrent d’allergies. Toi aussi, peut-être. Il y en a qui éternuent, qui se mouchent tout le temps ou qui ont les yeux larmoyants dès que reviennent les pollens du printemps… D’autres se retrouvent avec des plaques rouges sur le corps… Plusieurs ne peuvent pas toucher un animal ou redoutent le moindre grain de poussière, pire encore, quelques-uns risquent de mourir s’ils mangent une arachide ou s’ils se font piquer par un insecte. Que se passe-t-il lorsqu’on souffre d’une allergie? Le professeur Ombilic essaie de répondre clairement à toutes les questions que tu te poses à ce sujet.

 

Allergiques comme Clara!   Pakita

Clara est nouvelle dans notre classe. Hier, à la récréation, elle a goûté un cookie fait par la maman de Marion et tout d'un coup, elle est devenue toute rouge, elle a toussé très fort et elle s'est grattée partout. On a vite appelé la maîtresse au secours. Quelle drôle de maladie !

 

Mon allergie à l'arachide: c'est pas compliqué Muriel Lemaire

Tout commence un jour chez le docteur... Une petite fille de 4 ans est très allergique à l'arachide. Sa maman raconte au docteur la peur que sa fille ressent pour cette chose inquiétante, capable de lui faire du mal. En effet, depuis qu'on a découvert son allergie, l'arachide est devenue pour cette petite fille un monstre féroce qui se cache autour d'elle et qui peut surgir là où elle s'y attend le moins... même et surtout dans ce qu'elle mange.
Elle a besoin de faire connaissance avec l'arachide, si terrible, et de démasquer ce monstre, avec sa famille.
Comment se présente-t-elle? D'où vient-elle? Où la trouver dans la vie de tous les jours et comment réagir lorsqu'on y est allergique?
Autant de questions abordées dans ce livret conçu par Muriel Lemaire, diététicienne, avec l'aide du Dr Godding et d'autres acteurs du domaine de l'allergie.
C'est l'expérience de cette petite fille, et celle d'autres enfants allergiques à l'arachide, qui ont participé à des groupes de parole, qui est livrée dans cette brochure.

 

Bon pour toi, pas bon pour moi Nicole Abecassis

Ainsi, ce qui est bon pour l’un peut-être un poison pour l’autre : les réactions graves à des aliments sont en nette augmentation. Que faire quand les enfants changent généreusement des friandises, des « dix heures » ? Comment leur expliquer sans les affoler et sans créer de discriminations ?

7 février 2014

Présentations du Blog

Bonjour à tous !

A l'origine de ce blog : 2 mamans.


Voici les présentations :

Virginie, 27 ans, infirmière et surtout maman d'une petite fille de bientôt 24 mois, encore allaitée et allergique aux protéines de lait de vache (P.L.V*), de chèvre, de brebis et de soja.
A sa naissance, ma fille faisait 4kg100, 53 cm, catalogué de gros bébé, à la maternité on avait peu confiance en mon allaitement. On m'a forcé à donner des compléments de lait artificiel, 3 au total.
Et de là, notre calvaire à commencer.
C'est les mois les plus terribles de ma vie que j'ai vécu avec mon mari.
Je vivais de souffrance et d'amour.
Le bonheur d'avoir ma fille, et la douleur quotidienne de la voir souffrir et de l'entendre pleurer.
Jamais j'ai cru qu'il était possible d'être aussi fatiguée, abattu moralement, touchant du doigt la dépression post partum.
J'ai du me battre, un combat qui me semble long, tellement il a été éprouvant pour moi.
Me battre contre le pédiatre, contre les "on dit", contre la normalité qu'on voulait m'imposer : "Ben oui, un bébé ça pleure beaucoup et ça dort très peu".
Sauf que des bébés, des mamans autour de moi, et de part mon métier, j'en ai vu, j'en ai connu.
Et je n'avais pas remarqué que c'était aussi dur, aussi martyrisant.

Car oui, parfois je l'avoue, j'avais l'impression que mon bébé me martyrisait, le faisait exprès !!
De là nait une culpabilité énorme, que la populace invite en nous, on pense alors être mauvaise mère, trop faible, "pas faite pour ça".
Puis on découvre un jour, que notre persévération, notre amour, notre volonté et notre courage bat tous les préjugés et toutes les souffrances.
Pour résumer : cette allergie donnait comme symptômes à ma fille un gros Reflux Gastro Œsophagien (R.G.O*), traité à l'époque par anti acide et pansement gastrique (presque aucune efficacité), des coliques traitées par probiotiques, des selles vertes et explosives ou de la fausse constipation, des pleurs intenses, des troubles du sommeil (les 4 premiers mois de sa vie, elle devait dormir 4h/24h seulement), elle tétait énormément (jusqu'à 18 fois sur 24h), ne voulait que les bras, pleurait énormément dans : la nacelle, le cosy, le siège auto, le tapis d'éveil, le bain, la table à langer, son lit, notre lit, elle ne supportait pas non plus être dans une écharpe ou un porte bébé, elle aimait être droite dans les bras. C'était insupportable autant moralement et physiquement avec un bébé de plus de 5kg dans les bras.
Je ne mettais déjà pas remise de l'accouchement, entre les suites post op et la fatigue accumulée.
J'avais des crampes énormes, mal de dos, muscles faibles, à ne plus pouvoir bercer ma fille parfois.
Sans le papa et sans ma mère je me dis parfois que je n'aurais jamais tenue.
Grâce à la sensibilisation et au soutien d'autres mamans qui allaitent, et de La Leche League* j'ai pris l'initiative de faire un régime sans P.L.V* stricte sur 1 mois.
Au bout de 11 jours, nous avons vu avec mon mari, une grosse amélioration de la santé de notre fille.
Moins de pleurs, elle dormait beaucoup plus (8h/24h : 6h la nuit et 2 heures en journée), elle est arrivée à espacer d'elle-même les tétées, entre 8 et 10 tétées /24h, autant vous dire que c'était le miracle pour nous.
Au bout d'1 mois : disparition totale des coliques, de pleurs, des selles "bizarres", plus de fausse constipation et surtout plus de R.G.O*.
Amélioration du sommeil (10h/24h : 8h la nuit et 2 heures en journée).
C'est donc grâce au régime sans protéines de lait de vache, chèvre, brebis et soja que nous avions la piste (et la certitude avec le papa), que ma fille était intolérante ou allergique à ces produits.
A l'époque, le pédiatre ne m'a absolument pas soutenu, et très mal conseillée vis-à-vis de l'allaitement et de l'éviction. Ma fille avait 3 mois et demi quand j'ai commencé le régime.
Puis finalement l'allergie a été confirmée par prise de sang quand elle avait 11 mois, car jusqu'à présent, le pédiatre refusait de me prescrire les analyses ou les patchs.
Cela fait maintenant plus de 20 mois que je fais ce régime (car j'allaite toujours).
Ma fille va très bien, ne souffre plus, n'a plus jamais eu de reflux ou de troubles du sommeil (sauf quand je consomme par erreurs les allergènes)
Dort environ 13 à 14h en moyenne sur 24h, tète entre 4 et 7 fois par jour (tout dépend si je travaille ou non).
Je suis convaincue que par mon témoignage, comme ceux que j'ai recueilli il y a 20 mois, je peux aussi aider des mamans qui rencontrent les mêmes difficultés, la même angoisse, et la même fatigue que j'ai pu ressentir.
J'espère que l'initiative de ce groupe et ce blog fera aussi "des miracles" pour tous ceux qui sont dans le besoin.

Virginie

Elodie, 32 ans, secrétaire médicale (en congé parental), maman d'une grande puce de 7 ans et d'un Bibou de 24 mois, allergique aux Protéines de lait de vache (P.L.V*) et aux oeufs (blanc et jaune), à la tomate, au boeuf, au citron, au soja, à la mangue, au kiwi, à l'ananas, à la noisette, à la cacahuète.
On notera aussi que tout ce qui est avec "acide lactique" ainsi que ce qui contient de la gélatine de boeuf ne passe pas...
Dès le retour de la maternité, j'ai trouvé que mon bébé n'avait pas un comportement dit "normal".
En effet, âgé de 3 semaines, mon fils pouvait rester 5h de suite au sein, sans jamais arrêter de téter, et avait beaucoup de régurgitations, plus ou moins éloignées des tétées (jusqu'à 2h après parfois), des selles quotidiennes explosives, qui débordaient de la couche.De plus, il avait tout le temps le nez pris, enchaînait les otites et bronchites.
Le jour de ses 3 semaines, je l'emmène chez le docteur, le mot R.G.O* est prononcé, sans explication, comme ça, sans conseil, sans consigne. On me renvoie chez moi sans traitement, sans un mot.
Ah si! On me dit tout de même qu'il faudrait espacer les tétées et que quand même s'il vomit c'est probable que ça soit du trop plein vu qu'il tète non stop!
Donc ordre de réduire les tétées et le laisser pleurer...... Ce qui est mal me connaître... Je continue tant bien que mal l'allaitement intensif de mon bébé qui dort peu, quatre fois 20 minutes en journée, à la verticale, à bras, qui pleure beaucoup, tout le temps s'il n'a pas le sein en bouche.
La nuit, c'est en cododo avec le bébé au sein que ça se passe, sinon ce ne sont que des pleurs et des régurgitations.
Je suis toutes les semaines chez le médecin, pour une otite, une bronchite, ces régurgitations qui n'en finissent pas. Toujours pareil, vous lui donnez trop le sein et les autres symptômes sont dus au fait que c'est un "bébé d'hiver"
A 3 mois 1/2, après 48h de pleurs non stop, à peu près 3h de sommeil sur 48, je fonce chez mon médecin.
Le diagnostic de R.G.O* revient et pour le coup, le médecin ne fait pas les choses à moitié cette fois.
Et oui, mon bébé a une œsophagite. Traitement mis en place, anti-acide, et pansement gastrique. Mais alors qu'enfin mon bébé commence à aller un peu mieux, dans le sens où il passe de tétées non stop à toutes les heures, voire toutes les 1h30 (youpi!!), qu'il dort dans son lit (rehaussé), je remarque que si je consomme des produits laitiers, les régurgitations sont beaucoup plus nombreuses et son inconfort augmente.
J'en parle à ma médecin qui me dit que ce n'est pas possible, les P.L.V* ne passent pas dans le lait maternel (grosse erreur!!!).
J'en reste là et continue donc le traitement de mon fils en essayant de consommer le moins de produits laitiers possibles. Mon Bibou grandit, je commence la diversification, et le reflux devient plus fort, plus présent, les douleurs reviennent, les siestes qui pouvait aller jusqu'à 45minutes deviennent inexistantes, je rappelle le médecin, peut-être que le traitement n'est plus assez fort? Non, ce n'est pas possible, je me fais des idées.
Je reparle des produits laitiers, mais non madame, ce n'est PAS possible me dit-il encore, il faut espacer les tétées, il faut le laisser hurler dans son lit pour qu'il dorme, il ne faut pas faire de cododo, tout ce qui se passe est ma faute puisque je lui donne le sein tout le temps...
Pendant que mon bébé lutte plusieurs mois contre ce fichu R.G.O*, je fais des recherches sur internet, je me renseigne, je parle à des mamans de bébés R.G.O*, mêmes symptômes, mêmes galères, on me parle des P.L.V*, j'apprends que SI, SI ça passe dans le lait maternel!!!
Au 8 mois du Bibou, après avoir vu un gatro-entérologue (réduisez les tétées), un ostéopathe (réduisez les tétées, tirez votre lait et épaississez le), 3 généralistes différents (réduisez les tétées), je me décide à aller voir un gastro-pédiatre qui me dit de suite "ah madame, arrêtez de consommer du lait pendant un mois et vous verrez bien"!
Il me conseille bien sur la façon de faire une éviction, j'avais déjà essayé seule, mais je ne l'avais pas fait assez longtemps, et je n'avais pas enlevé toutes les traces de lait. On fera aussi un diallertest* qui reviendra négatif.
En 48h à peine, mon fils n'a plus de R.G.O* !!!!
En une semaine, il fait 2 siestes d'1h30 le matin et l'après midi, et une d'une demi-heure en fin d'après midi.
La nuit, il dort dans son lit!
Certes ce n'est pas encore tout à fait ça, mais tout de même passer d'un bébé à bras non stop à 2h sans l'entendre souffrir, c'est assez énorme à vivre!
En 10 jours, plus de selles explosives!
En un mois, plus d'otite. Reste ces bronchites qui surviennent assez souvent et son petit nez qui coule toujours. 11 mois, Bibou revoit le gastro-pédiatre.
Mauvaise nouvelle, il a perdu du poids. Il pèse 300g de moins que son poids de 2 mois avant!!! Il m'envoie d'urgence voir un allergologue, ce dernier fait des pricks tests*, ils sont tous négatifs.
La peau ne réagissant donc pas, il prescrit une prise de sang pour tester différents composants du lait, ainsi que le jaune et le blanc d’œuf. La pds reviendra négative.
A 15 mois, Bibou n'a pas pris de poids ni de cm depuis 7 mois maintenant.
Je commence à m'inquiéter, mais toute seule, les médecins me disent que ce n'est rien...
Après réflexions et discussions avec Virginie (merci encore ^^), j'en viens à supprimer le soja de mon alimentation. Résultat? + 800g en 3 semaines!! Je réintroduits le soja pour voir: Bibou couvert d'eczéma. Ok, plus de soja donc!
A 16 mois, Bibou ne fait toujours pas ses nuits, mes soirées sont un enfer. Tétées toutes les heures, voire demi-heures de 20h à 1h du mat. Je décide de faire une journal alimentaire parce qu'il y a forcément des choses qui ne passent pas et que je n'arrive pas à voir.
Grâce à ce journal, non seulement mon allergo me prendra enfin au sérieux, mais en plus, j'évincerais la tomate, le citron, la mangue, l'ananas, le kiwi, l'acide lactique et la gélatine de boeuf.

A 19 mois, Bibou ne fait pas MES nuits, mais il fait les siennes! Premier réveil entre 1 et 3h du matin, on passe en cododo après parce que je ne tiens pas éveillée (et aussi que j'aime ça, ce n'est plus une contrainte!!)
Je ne suis pas peu fière d'avoir parcourue tout ce chemin plus ou moins seule.
J'ai eu beaucoup d'aide grâce au groupe facebook, et je suis bien contente de moi aussi de l'avoir créer ^^

[Edit] 


Bibou a 24 mois maintenant, en 5 mois, ce sont ajouté quelques intolérances / allergies de plus.

Pendant ces 5 mois, il n'a plus fait "ses nuits". Cela fait un bon moment que mon Bibou  se réveille toutes les heures, au mieux toutes les 2h.

De plus, il a une belle stagnation staturo pondérale qui s'est installée. 400g de pris en 15 mois, et cassure de la courbe de taille (5 mois sans grandir) Cela a décidé les médecins à bouger, enfin!!!! 
Une première hospitalisation pour faire une prise de sang de ouf (11 tubes!) pour éliminer de possibles carences, et 48h en observation, sûrement pour voir si je n'étais pas une mère stressée et voir aussi si je gérais bien les évictions (pas simple à l hosto, on aura manger que du jambon et du riz pendant 48h!!)
Analyse d'urine et analyse de selles sur 3 jours.
Suite à cela, et comme tous les résultats sont revenus super bons, une fibroscopie a été décidé.
Le chirurgien a observé une paroi intestinale lisse, caractéristique de la maladie coeliaque selon lui. Nous devons attendre les résultats de la biopsie, mais il me demande de passer en éviction de gluten de suite.

J'espère voire le poids de mon fils (ainsi que sa taille) faire un gros bond en avant d'ici peu!

Je suis soulagée, et fière de moi, de m'être battue contre le corps médical qui me disait que non ce n'était pas possible, d'avoir tenu bon, de ne pa avoir fait l'éviction moi même et d'avoir presqu'en main ce diagnostic. Deux ans de lutte acharnée pour arriver à un résultat!!! 
Mon entourage reconnaît enfin que j'avais raison!!

Et cerise sur le gâteau, très certainement que des intolérances / allergies disparaîtront car elles seraient dû à la paroi intestinale abîmée. en se réparant (grâce à l'éviction du gluten donc), les fausses "allergies" devraient disparaître :)

[Edit]

Bibou a 39 mois aujourd'hui.

J'en étais restée à la fibro qui m'avait conduite à faire une éviction de gluten.
Trois semaines après, le gastro-pédiatre de l'hôpital m'appelle et me dit que la biopsie est négative. Ce n'est pas donc la maladie coeliaque, et donc je dois réintroduire le gluten.
Alors que je lui demande mais enfin, alors quid des nuits meilleures? Quid des selles MOULEES! (du jamais vu en 2 ans de vie quand même) Quid du comportement beaucoup plus zen et quid de plus d'insomnie???

La réponse reste la même "madame, la biopsie est négative, donc vous DEVEZ réintroduire le gluten et ne pas priver votre fils pour rien. Je vous recontacterais prochainement pour hospitaliser votre fils une semaine , nous lui donnerons à manger de TOUT, nous quantifierons ce qu'il mange, et nous verrons bien"

Inutile de vous dire que ce coup de téléphone m'a donné un bon coup de massue sur la tête. Au début! 

J'ai pris le temps de la réflexion, j'ai beaucoup discuté avec mon compagnon, j'ai relu mes notes, et j'ai pris la décision que NON je n'étais pas folle et que NON, je ne réintroduirais pas le gluten de suite.

J'ai refusé l'hospitalisation et suis restée 4 mois sans donner de nouvelles aux médecins de mon fils.

Quatre mois à surveiller son poids. Je me limitais (difficilement, il est vrai) à une pesée par semaine. Toujours le même jour, toujours à la même heure. Je me rappelle encore des larmes qui me sont montées aux yeux le jour où son poids à dépasser les 10kg!! (j'en avais même fait une publication facebook tellement c'était exceptionnel et jouissif!)

Quatre mois après, j'ai repris rdv chez le gastro-pédiatre.

Verdict: Bibou avait pris 1kg et 6cm!!!!!!!!!!!!!


Pour rappel, cela faisait 16 mois qu'il n'avait pas pris 1gramme, et 6 mois qu'il n'avait pas pris 1cm!!!

 

Le gastro-pédiatre a eu le culot de me demander ce que je faisais là, que mon fils allait bien, et que je n'avais donc pas besoin de lui. (bah je sais pas, j'attends des excuses, peut-être????)

Je lui ai répondu que j'attendais un certificat médical pour établir un PAI pour l'école ^^

Cela fait donc un peu plus d'un an que nous avons  ajouté le gluten à notre longue liste d'éviction. Bibou grandit, grossit, il a repris sa courbe. Il est toujours allaité et donc je suis aussi toujours son régime d'éviction.

Si j'ai pu réintroduire la tomate, le citron et la cacahuète, j'ai dû virer les flageolets, les petits pois et toute la famille du chou. Mais on ne désespère pas de pouvoir les réintroduire un jour, car il ne s'agit que d'un inconfort digestif.

C'est un petit garçon formidable qui m'aura permis d'apprendre extrêmement de choses mais aussi de découvrir une force que je ne pensais pas avoir en moi.

Merci mon fils !


Élodie

* Toutes les astérisques seront expliquées dans un nouvel article.

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Nous avons décidé de créer un blog informatif, de soutien, de conseils et d'astuces pour les mamans perdues comme nous l'avons été.
Ceci n'est pas un blog médical, nous ne posons pas de diagnostic, nous ne nous substituons pas aux médecins.
Mais nous voulons partager notre expérience, nos idées, nos connaissances dans ce qui fait notre quotidien : allaitement, reflux gastro œsophagien (R.G.O) et allergies alimentaires (Protéines de lait de vache : P.L.V ; Oeufs, Gluten, ...)
Sur ce blog, vous trouvez des liens d'informations, des recettes ou des liens qui proposent des recettes, des conseils en matière d'allaitement, de R.G.O et d'allergie et des témoignages de mamans passaient par là.
Le Facebook du groupe : https://www.facebook.com/groups/Allergiques/
Où vous pourrez partager vos histoires, votre expériences, vos difficultés, vos interrogations.
Vous y trouverez réponses, conseils et soutien. Mais aussi : des recettes, des fichiers bien conçus ( actuellement 160 fichiers) pour vous aider à faire un régime d'éviction dans le cadre d'une allergie alimentaire, pour la mère qui allaite, ou la maman qui prépare les repas, pour madame ou monsieur. Il n'y a pas d'âge pour l'allergie, ça touche tout le monde et à n'importe quel moment de la vie.
Une page officielle aussi créée pour y mettre toute l'actualité d blog et du groupe Facebook : https://www.facebook.com/allergieetrgo

11 février 2014

Livres conseillés sur allergies P.L.V

Voici 2 livres que je conseille, petit format, facile à lire, plein de conseils.

- Vivre sans lactose de Murielle Toussaint des éditions Jouvence
Plaisir de cuisiner sain au quotidien

De plus en plus de personnes doivent - ou veulent - supprimer de leur alimentation quotidienne le lait et tous les produits laitiers : allergie au lactose, intolérance alimentaire, gestion du cholestérol ou simplement recherche d'une alimentation plus saine. Mais cette restriction ne doit pas faire renoncer aux plaisirs de la cuisine. C'est justement la démarche de Murielle Toussaint, qui vous propose ici de nombreuses recettes agréables et faciles à réaliser. Elles vous étonneront comme elles étonneront vos invités... et vous permettront d'avoir une alimentation saine au quotidien. Le lait et les produits laitiers se retrouvent dans bien des aliments... A vous de les "chasser" sur les étiquettes, de savoir les remplacer par d'autres aliments, mais aussi de savoir les substituer pour conserver le plaisir du goût.

95 pages
Prix: environ EUR 4,70

On peut le trouver ici

- Lait de vache : Blancheur trompeuse de Anne Laroche de Rosa des éditions Jouvence
Méfiez vous des faux amis

Le lait de vache, destiné au veau qui grossit d'un kilogramme par jour pendant six mois, est-il adapté au bébé et à l'homme, seul mammifère à se nourrir du lait d'une autre espèce ? De nombreuses recherches ont conduit médecins, hygiénistes et chercheurs à soupçonner la nocivité du lait de vache et à le considérer comme un aliment non spécifique à l'homme, responsable de nombreuses pathologies. Cette idée renverse ce que la médecine croyait savoir, heurte nos croyances et notre relation affective au lait et rend difficile un nouveau regard sur cet aliment et les changements alimentaires qui en découlent. Mais pour beaucoup la santé est à ce prix.

91 pages
Prix : environ EUR 4.70

On peut le trouver ici

16 février 2014

Allaitement et idées reçues

"Mais tu as encore assez de lait?"
"Avec les dents tu ne pourras plus l'allaiter"
"Passer 6 mois, ça ne sert plus à rien d'allaiter"
"Il tète toutes les heures? Ton lait n'est plus assez riche!"
"La tétée c'est toutes les 3 heures"
"Ton bébé ne fait pas ses nuits parce qu'il est allaité, passe aux biberons tu verras la différence!"
"Il faut le compléter au lait artificiel s'il tète trop souvent"

Qui n'a jamais entendu ces réflexions de l'entourage? Voir du corps médical?

L'allaitement c'est naturel
Je lis souvent dans les forums et autres pages internet que l'allaitement c'est naturel. Si le fait de donner son lait à son enfant est naturel en effet, l'allaitement n'est pas instinctif et ça s'apprend! Une maman mal informée, mal conseillée aura vite fait de passer aux biberons de lait artificiel et cela n'aura rien d'un choix!
Dans la mesure où votre bébé va bien, qu'il grandit, grossit bien, il n'y a aucune raison de remettre en cause votre allaitement.

Bébé tète trop
Un bébé naissant va réclamer le sein souvent, limite va être au sein non stop. Et c'est NORMAL!! Bébé stimule la montée de lait, et pour se faire, il doit téter souvent. Il faut aussi savoir que la contenance de l'estomac d'un bébé naissant est de 5ml, ainsi il boit peu, mais souvent. De plus le lait maternel se digère en 20 minutes (contre 3 à 4h pour le lait artificiel), c'est pourquoi l'allaitement se passe à la demande. Et pas à la demande si bébé ne demande pas avant 3h d'attente, non à la demande, donc si bébé demande toutes les 1/2h, on lui donne le sein toutes les demi-heures.
De même les bébés plus grands peuvent aussi réclamer le sein souvent, même une fois la diversification mise en place. Et oui, car téter, ce n'est pas seulement manger! C'est aussi faire un câlin à maman, se rassurer, être en peu à peau, être porté.

Épaissir le lait en cas de RGO est inutile
Même dans le cadre d'un RGO, les tétées sont à la demande. Oui, bébé demandera plus souvent s'il souffre de brûlures lors de remontées acides, oui lui donner le sein quand il le demande c'est lui rendre service! Le lait maternel l'aide à cicatriser des "lésions" faites à son tube digestif par les remontées acides, le fait de téter le soulage et le rassure. Nombre de médecins conseillent d'épaissir le lait, je ne sais pas pourquoi car aucune étude n'a montré que c'était un bienfait pour le reflux, des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour l’œsophage que le lait seul. De plus, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

L'allaitement recommandé 2 ans
L'OMS recommande l'allaitement pendant une durée de 2 ans. Il est donc tout à fait aberrant que certains médecins disent qu'il  ne sert plus à rien d'allaiter bébé passé ses 6 mois. Bien sûr, il s'agit de votre choix, et l'allaitement qu'il soit court ou long, est un bénéfice certain pour bébé, je ne veux pas dire ici qu'il faille allaiter bébé 2 ans ou rien!! Je veux juste dire que l’allaitement n'a pas de date de péremption. Le lait ne devient pas moins riche, ni de l'eau! Allaiter, même pour 15 jours, même pour juste la tétée d'accueil n'est pas inutile, non!

Le lait maternel est riche
D'ailleurs le lait maternel aura toujours les bons taux. Le fer, le calcium, le magnésium... seront toujours en bon nombre pour bébé. En revanche, la maman doit faire attention à son alimentation, car si elle manque d'un nutriment, son corps ira le chercher à la "source" pour bébé. Par exemple, il ira chercher le calcium contenu dans ses os ou ses dents pour que bébé ait assez de calcium dans son lait si la maman est en carence.
J'entends dans mon entourage des mamans devenues mamie qui me disent "oui mais moi j'ai fait analyser mon lait et ils m'ont dit que ce n'était que de l'eau"
Le problème rencontré très souvent dans ces cas là, c'est qu'on tire le lait de la femme, et qu'on arrête dès l'expression du quelques ml. Hors, la composition du lait change au cours de la tétée elle-même, le lait gras arrivant en fin de tétée.
De même, si votre bébé fait des tétées courtes, pas d'inquiétude, votre lait s'adaptera aux tétées courtes de votre enfant et le lait gras arrivera plus vite.

Biberons ou allaitement , pas de différence pour les nuits
Il n' y a pas de différence entre les nuits de bébés allaités, ou biberonnés.
Les enfants ne sont pas égaux sur les nuits, qu'ils soient allaités ou non !
Rassurez-vous si bébé ne fait pas ses nuits, cela ne vient pas de votre lait, mais juste du fait que bébé n'est pas prêt à dormir 12h d'affilée.
D'ailleurs, on considère que bébé fait "ses" nuits à partir de 5h de sommeil d'affilée, le saviez-vous ?
Il y a une nette différence entre faire "ses" nuits et "vos" nuits, et oui !

Pour plus d'information sur le lait maternel, je vous laisse aller consulter le site internet où j'ai trouvé mes renseignements : La Leache League.

17 février 2014

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?

Comment les protéines du lait de vache peuvent-elles passer dans le lait maternel ?


On croit qu'un certain nombre de bébés affectés par les coliques connaissent en fait une inflammation de l'intestin causée par une réaction allergique aux protéines du lait de vache.
On estime qu'environ 0,5% des bébés allaités exclusivement souffrent de cette condition. Puisque pour développer une allergie, il faut avoir été exposé à l'allergène d'une façon ou d'une autre, on croit donc que certains allergènes alimentaires pourraient être transférés à l'enfant via le lait maternel.
Cela est particulièrement vrai dans le cas des protéines du lait de vache. Par exemple, on peut identifier de l'alpha-S1-caséine bovine dans le colostrum de certaines mères.

Par ailleurs, dans une autre étude, on a retrouvé de la beta-lactoglobuline bovine dans le lait de 75 % des mères, une à deux heures après la consommation de lait de vache. Par contre, dans le lait maternel de 15 % des mères, aucune beta-lactoglobuline bovine ne pouvait être détectée.
Il semble donc que la consommation de lait de vache ne se traduise pas automatiquement par la présence de ses protéines le lait maternel.

Cependant, on a remarqué que, chez les enfants allergiques au lait de vache, on peut retrouver aussi des anticorps contre de très petites portions de protéines du lait humain.
Cela veut donc dire que ces enfants présentent une réaction allergique au lait de leur mère.

Les chercheurs croient toutefois que ce phénomène pourrait être en fait une réaction croisée.
C'est-à-dire que lorsque le bébé est mis en contact avec des protéines du lait de vache, son système immunitaire se met à produire des anticorps contre celles-ci.

Par la suite, puisque certaines protéines du lait maternel sont similaires à quelques protéines du lait de vache, le bébé réagit aux protéines humaines également.
Bien entendu, un premier contact avec du lait de vache est nécessaire à cette réaction.

On peut toutefois se demander comment des protéines de lait de vache se retrouvent dans le lait maternel. Il existe malheureusement peu d'information sur le sujet. Il est toutefois possible de proposer certaines théories en se basant sur les connaissances que nous avons sur le passage des médicaments dans le lait.

Dans les premiers jours suivant la naissance du bébé, plusieurs molécules peuvent passer facilement dans le lait puisque les cellules qui séparent le sang de la mère du lait qu'elle produit ne forment pas encore une barrière étanche. Par la suite, lorsque le passage entre les deux liquides se referme, on sait que certains médicaments peuvent tout de même passer du sang vers le lait en traversant les membranes des cellules. Comme les membranes sont constituées de graisses, pour pouvoir traverser, les protéines doivent y être solubles et de petite dimension. Par conséquent, de petites portions de protéines du lait de vache pourraient traverser ainsi dans le lait maternel. On a aussi remarqué que plus une molécule est en grande quantité dans le sang de la mère, plus la concentration sera élevée dans le lait maternel.

C'est ce qui nous amène à nous demander comment des protéines intactes du lait de vache peuvent se retrouver dans le sang de la mère. En effet, normalement, l'intestin est une barrière sélective. En d'autres mots, il laisse passer dans le sang les nutriments digérés mais bloque l'entrée des grosses molécules comme les allergènes. Cependant, il peut arriver que cette barrière soit endommagée et laisse subitement passer des molécules qui ne passent habituellement pas. Ce mauvais fonctionnement de l'intestin, qui est d'ailleurs associé à certaines maladies, pourrait expliquer que certaines mères se retrouvent avec des protéines de lait de vache dans leur lait après avoir
consommé des produits laitiers. Par ailleurs, on sait que le bon fonctionnement de l'intestin peut être influencé par l'alimentation et la flore intestinale.

Lorsqu'un bébé semble réagir aux produits laitiers que sa mère consomme, on suggère habituellement à la mère de cesser d'en manger pour environ six mois. Un nouveau traitement encore peu utilisé consiste à administrer à la mère des enzymes brisant les protéines, comme on utilise pour les malades souffrant de fibrose kystique. En digérant plus complètement les protéines du lait de vache, celles-ci risquent moins de se retrouver dans le lait maternel.

Enfin, une nouvelle approche encore peu documentée consisterait à traiter les intestins de la mère pour qu'ils fonctionnent mieux et ne laissent plus passer des protéines entières dans le sang. Cela peut se faire entre autre par des modifications de l'alimentation de la mère.

En conclusion, chez certaines mères, des protéines du lait de vache peuvent se rendre dans le lait maternel et causer de l'inconfort chez un bébé susceptible aux allergies.

Heureusement, il existe des stratégies pour soulager le bébé tout en continuant l'allaitement.

Source : Article de Maman Eprouvette

18 février 2014

Allaiter un bébé souffrant de RGO

Article en provenance de La Leche League

Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement numéro 41 (Octobre-Novembre-Décembre 1999)

« Il faut réhabiliter le bavoir »
Pr Dominique Turck
« Les régurgitations sont essentiellement un problème de lessive, non un problème médical »
Dr Gregory White

La plupart des bébés régurgitent, en raison du manque de tonicité du cardia et de l’immaturité des mécanismes physiologiques de la vidange gastrique. De plus, les nourrissons ont une alimentation liquide dont le volume rapporté à leur poids est très important ; en effet, pour un adulte de 65 kg, la quantité de lait absorbée par un bébé de 5 kg correspondrait à environ 8 litres par jour. Une étude portant sur 948 enfants a montré que :
• la moitié des nourrissons de 3 mois régurgitaient au moins une fois par jour
• la fréquence maximum des régurgitations était observée à 4 mois chez 67% des enfants
• la prévalence des régurgitations passait de 61% à 21% entre 6 et 7 mois
• 23% des enfants régurgitaient au moins 4 fois par jour à 5 mois, contre 7% des enfants de 7 mois.
La plupart du temps, le reflux est donc un phénomène normal, physiologique, qui disparaîtra avec le temps et la prise régulière d’une position plus verticale (assise, puis debout).

Mais parfois, un bébé souffre d’un « réel » reflux gastro-œsophagien (RGO). Le contenu de l’estomac remonte chroniquement dans l’oesophage, qui sera irrité par le contact répété avec un liquide acide. Cela s’accompagne souvent de régurgitations, mais il peut arriver que le bébé ne régurgite pas et manifeste simplement sa souffrance par ses pleurs. Là aussi, ce phénomène se résoudra spontanément avec le temps, les symptômes disparaissant chez la plupart des enfants entre 9 et 12 mois. Chez certains enfants, le RGO sera associé à une autre pathologie (encéphalopathie, hernie hiatale…) ; ces enfants auront généralement besoin d’un traitement assez lourd au long cours, ou d’une intervention chirurgicale.

Symptômes les plus courants


• des régurgitations et/ou vomissements fréquents, présents dans 90% des cas
• des troubles importants du sommeil
• des pleurs fréquents et inconsolables
• un enfant agité pendant les tétées
• un bébé qui veut téter en permanence ou au contraire qui sem-ble ne pas aimer téter

Rarement, le RGO peut devenir un problème de santé sérieux. Il peut provoquer une oesophagite, avec douleurs importantes à type de brûlures rétrosternales ascendantes, et parfois une inhalation de liquide gastrique (pouvant induire une infection pulmonaire, voire exceptionnellement le décès). Seront considérés comme des signes inquiétants, nécessitant une exploration :
• une prise de poids insuffisante
• des problèmes respiratoires : bronchite, toux, wheezing, pneu-monie, épisodes d’apnée et de cyanose, étouffements
• une dysphagie, une irritation pharyngée, des crachements de sang
• des malaises, des pertes de connaissance
Une allergie peut être à l’origine du RGO, ou peut rendre sérieux un problème qui serait autrement bénin. Une étude portant sur 204 nourrissons souffrant de RGO a retrouvé une allergie aux protéines du lait de vache chez 41,8% d’entre eux. Les auteurs recommandaient de rechercher l’existence d’une telle allergie (ou d’une allergie à un autre aliment) chez tous les bébés présentant un sérieux problème de reflux. Le tabagisme passif peut aussi jouer un rôle ; une étude a retrouvé une corrélation linéaire entre l’importance de la tabagie passive à laquelle l’enfant était exposé et la fréquence des épisodes de reflux chez l’enfant ; les auteurs notaient que les mères qui allaitaient étaient moins souvent fumeuses que les mères qui donnaient un lait industriel (18,2% contre 34%).

Des examens complémentaires peuvent éventuellement être effectués. Leurs résultats ne sont pas toujours probants, et ces examens sont perturbants pour l’enfant. Ils devraient donc être réservés aux cas de RGO sévère.
• la pHmétrie oesophagienne nécessite la pose d’une sonde oesophagienne pendant au moins 18 heures
• le TOGD décèlera une malposition du cardia, une hernie hiatale, une anomalie de la vidange gastrique, une oesophagite sévère
• l’endoscopie permettra d’objectiver l’oesophagite et de préciser sa gravité

L’allaitement peut et doit être poursuivi lorsqu’un enfant souffre d’un RGO. Des études ont montré que le RGO était moins fréquent chez les enfants allaités, et que les symptômes en étaient moins sévères. Le lait humain se digère plus vite et plus facilement que le lait industriel ; moins le lait passe de temps dans l’estomac, et plus le risque de reflux est bas. Le pH gastrique après absorption de lait humain est plus bas qu’après absorption de lait industriel, ce qui accélère encore la vidange gastrique chez l’enfant allaité. Une étude de Heacock et al, portant sur 37 enfants allaités et 37 enfants nourris au lait industriel, a analysé la survenue du reflux dans les 4 heures suivant un repas. Il y a eu 83 épisodes de reflux chez les enfants allaités, contre 144 chez les enfants nourris au lait industriel. Par ailleurs, le lait maternel est une substance humaine ; en cas d’inhalation bronchique,  il posera moins de problèmes que le lait industriel.

Les mesures thérapeutiques de base

Avoir un bébé qui souffre de RGO n’est pas facile à vivre pour les parents. Ils pourront se sentir totalement incompétents devant ce bébé qui pleure pendant des heures, et qui semble inconsolable. La mère pourra penser que son bébé souffre à cause de son lait. Vous pourrez la rassurer en lui disant que le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour son bébé en pareil cas. Les mesures suivantes seront utiles :
• Garder l’enfant en position verticale pendant et après les tétées. La gravité aidera à éviter les remontées acides. Porter l’enfant régulièrement dans un porte-bébé qui le maintient en position verti-cale, en veillant à éviter une compression abdominale. Le mettre au sein en faisant en sorte qu’il ait la tête plus haut placée que le tronc. Porter souvent le bébé. Pleurer régulièrement augmente le risque de reflux. Ne pas trop serrer les couches (préférer les couches qui s’attachent sous l’ombilic). Se méfier des « maxi-cosis » dans lesquels l’enfant est tassé sur lui-même.
• Lui faire faire des rots à plusieurs reprises pendant la tétée, surtout s’il tète goulument. Moins il aura d’air dans l’estomac, moins il risquera d’avoir un reflux.
• L’augmentation de la fréquence des repas et la diminution de leur volume n’a pas réellement fait la preuve de son efficacité, mais semble cependant être une mesure de bon sens : un estomac moins rempli débordera moins volontiers qu’un estomac distendu par un volume important de liquide. Préférer donc les petites tétées fréquentes. Le lait coulera moins vite et le bébé avalera moins d’air. Si nécessaire, ne donner à l’enfant qu’un seul sein par tétée.
• Eviter de donner à l’enfant tout liquide non indispensable ; proscrire tout particulièrement les jus de fruit acides.
• Certains bébés souhaitent téter souvent parce que le fait d’avaler du lait diminue l’acidité œsophagienne en tamponnant les sécrétions gastriques, et que la succion a un effet calmant. D’autres enfants comprendront rapidement que le fait de manger est suivi de manifestations douloureuses, et pourront refuser de téter. Dans ce cas, il sera utile de varier les positions d’allaitement, de marcher pendant que l’enfant tète, d’avoir beaucoup de contacts physiques avec lui.
• En cas de RGO sévère, un traitement postural sera institué.  L’enfant sera placé pour dormir en position ventrale déclive à 30° jusque vers environ 5-6 mois, maintenu par un harnais. Par la suite, l’enfant tolérant souvent mal le harnais, la tête du lit sera surélevée par des cales.

Les traitements médicamenteux

La nécessité d’un traitement médicamenteux doit être soigneusement pesé ; il représente en effet une contrainte importante, et il interfèrera de façon importante avec l’allaitement. Force est de constater que les régurgitations sont abusivement hypermédicalisées en France, ce qui est inquiétant dans la mesure où les traitements ne sont pas dénués d’effets iatrogènes. Une enquête effectuée en 1996 dans les Yvelines a montré que 32% des enfants de moins de 6 mois avaient un traitement anti-reflux, 90% de ces enfants recevant du cisapride (Prépulsid®).

A priori, un traitement médicamenteux anti-reflux n’est pas indispensable chez un enfant dont la croissance est normale, et qui ne présente pas de symptômes indiquant des complications pulmonai-res, sauf si les manifestations douloureuses sont importantes.

Epaissir le lait est encore fréquemment recommandé ; on recommandera alors de donner à l’enfant un épaississant avant les tétées (caroube, Gélopectose®, mucilage : Gulmik®, amidon de maïs : Magic Mix®). Des études ont toutefois montré que cela n’avait guère d’impact sur la symptomatologie d’un RGO sévère. En cas de régurgitations, le lait épaissi est nettement plus agressif pour la muqueuse œsophagienne que le lait seul. Par ailleurs, l’épaississement du lait a pour principal effet d’induire une constipation qui peut éventuellement aggraver le RGO. Ces épaississants peuvent améliorer la symptomatologie douloureuse, tout en laissant évoluer le RGO à bas bruit, ou aggraver l’ensemble du tableau. Une étude de Dietsch et coll a suivi 413 enfants souffrant de RGO. Chez les enfants de moins de 4 mois (n = 147, dont 19% étaient exclusivement allaités, et 12,2% étaient partiellement allaités), 87% de ceux qui avaient une alimentation épaissie régurgitaient contre 58% des enfants dont l’alimentation n’était pas épaissie. La diversification n’avait pas non plus d’impact favorable : 71,4% des enfants qui avaient une alimentation diversifiée régurgitaient, contre 57,7% des enfants qui ne consommaient que du lait.

Les accélérateurs de la vidange gastrique n’ont pas démontré d’efficacité significative sur la fréquence des épisodes de reflux, mais ils ont un impact sur la pHmétrie gastrique. Le métoclopramide (Primpéran®) n’est réellement efficace qu’à partir d’une posologie potentiellement toxique provoquant de fréquents effets iatrogènes neurologiques, raison pour laquelle il est à déconseiller. Le dompéridone (Motilium®) a démontré une efficacité à une posologie de 0,8 à 2 mg/kg/jour. Le cisapride (Prépulsid®) peut être utilisé à la posologie de 0,6 à 0,8 mg/kg/jour (avec surveillance de l’espace QT par ECG).

Les antiacides (sels d’aluminium, de calcium, de magnésium, sucralfate, smectites…) ont pour rôle de diminuer les symptômes d’oesophagite, et en particulier les manifestations douloureuses. L’oesophagite peut en effet aggraver le manque de tonus du cardia, et favoriser le RGO. Leur effet clinique reste peu étudié ; ils ont peu d’effets secondaires.

Les antisécrétoires (cimétidine, ranitidine, oméprazole) ne sont normalement pas utilisés en pédiatrie. Bien que peu d’effets secondaires aient été signalés chez des bébés traités avec ces molécules, ils seront réservés aux cas de RGO sévères, ayant résisté aux autres traitements, sous contrôle endoscopique régulier, et pendant un temps aussi court que possible.

Témoignages de mamans qui ont allaité un bébé souffrant de RGO, dont le mien (V.B infirmière) sur la Leche League
- Laure

- Nathalie

- Anne qui parle d'allergie

25 février 2014

Recette: barres de céréales au quinoa Sans gluten, PLV, oeuf

Ingrédients

  • 150g de flocons de quinoa
  • 100g de purée de noisettes
  • 120g de miel liquide
  • 160ml de jus de pomme
  • 50g de sirop d’érable
  • 60g d’amandes
  • 40g de pommes déshydratées
  • 1cc de cannelle
  • 1 pincée de sel

       

  • Hachez grossièrement les amandes.
  • Coupez les morceaux de pommes déshydratées en dès. Mettez-les dés de pommes dans un récipient avec le sucre, les flocons de quinoa, les amandes, la cannelle, le sel. Mélangez bien.

  • Humidifiez avec le jus de pommes, laissez reposer.

  • Pendant ce temps dans une casserole mettez le miel liquide, le sirop d’érable et la purée de noisettes. Faites chauffer doucement pour bien homogénéiser.

  • Otez la casserole du feu et versez la préparation avec les flocons de quinoa. Mélangez bien la préparation.

  • Déposez un papier sulfurisé dans un moule rectangle, versez la préparation dedans. Tassez bien à l’aide d’un verre par exemple.

  • Mettez au four 20 minutes thermostat 180°C.

  • Sortez du four, tassez de nouveau et découpez des parts dans les sortir du moule.

  • Laissez refroidir et sortez les barres de céréales du moule.

27 février 2014

Les aliments acides à supprimer en cas de R.G.O

Les aliments acides à supprimer en cas de R.G.O

Les personnes atteintes d’ulcères digestifs ou simplement d’irritation gastrique doivent éviter les aliments susceptibles d’augmenter la production acide de l’estomac.
Certains aliments et boissons entraînent le reflux gastrique.

Note : Ne pas confondre aliment acide et aliment à réaction acide (p. ex. : un ananas bien mûr, même si ce fruit est acide dans la bouche, provoquera dans l'estomac une réaction alcaline).

À part les lésions produites par certains médicaments — principalement l’Aspirine et les anti inflammatoires — les deux pires stimulants de la production d’acide chlorhydrique par l’estomac sont :
la cigarette et le café*.

Il s’agit notamment de :

-    Chocolat
-    Menthes verte et poivrée
-    Boissons alcoolisées
-    Aliments gras et frits
-    Oignons
-    Agrumes
-    Aliments épicés

Déconseillé est aussi :
- le pain de blé entier et, de manière générale, tous les aliments contenant de la farine de blé entier.

*Précisons que ce qu’il y a d’irritant dans le café, ce n’est pas la caféine, mais plutôt les huiles volatiles du café. Donc le thé est permis, alors que le café décaféiné est défendu, tout comme le café ordinaire.

Loin derrière eux, viennent les épices (donc les mets italiens, les gommes, les menthes et les boissons du type Coca-Cola).

Plus votre alimentation est fade et insignifiante, meilleure est-elle pour votre estomac.

Mais alors, qu’est-ce qu’on peut manger ?

Tout le reste.

- Les aliments riches en protéines sont très bons pour l’estomac : poissons, viandes (non-poivrées ni cuites sur le charbon de bois), et les produits laitiers (s’ils ne sont pas consommés en quantité excessive).

- Les fruits et les légumes sont en principe neutres pour l’estomac. Ceci étant dit, le jus devraient être dilué de moitié avec de l’eau et le jus de pomme, exceptionnellement, devrait être évité.

- Et les tomates ? Ne sont-elles pas acides ? Oui, mais pas autant que l’estomac. Toutefois, qui dit tomates, dit basilic ou estragon (des épices, donc défendues), Tabasco (défendu), etc.
Les tomates seules pourraient être permises. Mais demeurez à l’affût de votre tolérance personnelle.

Pour les personnes souffrant d'ulcère gastrique, il est bon de savoir que chez une bonne partie des gens qui souffrent d’irritation digestive, la véritable cause est la contrariété retenue (en anglais : repressed anger). Ce n’est pas le stress proprement dit.

Par exemple, ce peut être l’employé victime d’un supérieur hiérarchique autoritaire et tatillon. Ce peut être, au contraire, le cadre aux prises avec un subalterne qui ne respecte pas ses directives pourtant explicites et ce, malgré une multitudes d’avertissements. Ce peut être la mère en conflit d’autorité avec son adolescente. Etc.

Plus la personne placée dans un tel contexte est extérieurement en parfait contrôle d’elle-même, plus — dans son for intérieur — elle aurait le goût d’étriper l’autre personne avec laquelle elle est en conflit, plus cette contrariété retenue fait en sorte qu’elle se mange littéralement l’estomac.

Ici : LISTE DES PRINCIPAUX ALIMENTS À RÉACTIONS ACIDE ET ALCALINE DANS LE CORPS HUMAIN

La nourriture est oxydée lors de la digestion et il y a formation de résidus. Si, dans ces résidus, on retrouve en plus grande quantité les minéraux tels sodium, potassium, calcium et magnésium, on les désigne comme «aliments à réaction alcaline».

Ces aliments ont la propriété de neutraliser les aliments dits à «réaction acide».
Les aliments à réaction acide produisent de l'acide urique, sulfurique, acétique, lactique et phosphorique. Les graines germées produisent des réactions alcalines dans le corps. Une diète bien équilibrée devrait contenir 20 % d'aliments à « réaction acide » et 80 % d'aliments à « réaction alcaline ». L'anxiété, l'insomnie, le surmenage, la suralimentation, la constipation, la diarrhée, ainsi que les problèmes de foie et de reins augmentent le taux d'acidité du corps humain.

La pomme: votre meilleure alliée contre le RGO

Compte tenu de sa richesse, elle est excellente pour la peau et les yeux. Elle fait partie des fruits les plus consommés notamment pour ses vertus nutritives. En outre, les enfants en consomment aisément. Par conséquent, les enfants souffrant du RGO peuvent en prendre sous forme de tranches, compote ou jus. Le vinaigre de cidre est une autre solution efficace. On obtient le vinaigre de cidre en écrasant les pommes et en extrayant le jus. C’est un ingrédient commun dont on dispose presque toujours sur nos étagères. Il existe également sous forme de capsules. Votre médecin peut vous prescrire du vinaigre de cidre. De manière générale, il est consommé en petite quantité. Compte tenu de sa forte teneur en acide, il ne doit pas être consommé en grande quantité.
Le vinaigre de cidre, encore et toujours

Vous pouvez en ajouter à certaines recettes. Il est efficace contre les maladies du sang, les maladies osseuses, les troubles respiratoires, les calculs rénaux, etc.

Le vinaigre de cidre est riche en vitamines et en sels minéraux. Il adoucit la peau. Vous pouvez en fabriquer chez vous. Les capsules peuvent ne pas contenir les mêmes ingrédients que le liquide. Par conséquent, elles peuvent s’avérer inefficaces contre le RGO. Conservez votre vinaigre de cidre hors de portée des rayons de soleil, dans un endroit frais et sec, pas dans un réfrigérateur.

Il est également conseillé aux femmes enceintes, car il débarrasse le corps des toxines. Posologie : une cuillerée à soupe dans de l’eau ou du jus. Ne pas en prendre directement. Deux fois par jour : le matin, 30 minutes avant votre premier repas et le soir, 30 minutes après le dîner. Il est recommandé pour tous les âges.
La pomme/le vinaigre de cidre constitue le meilleur remède maison contre le reflux gastrique.

Sources : http://www.afim.qc.ca/Downloads/Liste_aliments_acides.pdf
http://jpmartel.wordpress.com/2010/07/10/les-aliments-causant-de-l%E2%80%99hyperacidite-de-l%E2%80%99estomac/
http://www.refluxgastrique.net/aliments-acides-estomac-rgo/
http://www.refluxgastrique.net/la-pomme-solution-infaillible-contre-le-rgo/
http://www.refluxgastrique.net/aliments-acides-estomac-rgo/

27 février 2014

Témoignage de Anne Hélène : allergie aux PLV

PRÉAMBULE

Alors voilà ma petite histoire, enfin notre petite histoire.
Commençons par le commencement, moi, la maman, j'ai 24 ans, toute petite je ne faisais que de vomir puis ensuite je fut très difficile à faire manger jusque vers 7 ans, j'ai des réactions aux colles de pansements, aux acariens et de grosses réaction d'urticaire à la moisissure et à l'humidité. Mon mari ( le papa de nos deux enfants), même tableau, tout petit des vomissements, puis difficile à faire manger et asthmatique.

CHAPITRE 1

Notre Fille Swanne, l'ainée qui a maintenant 22 mois, est sous traitement pour un gros RGO interne avec des périodes externes, depuis ses 2 mois ou elle a totalement refuser de se nourrir ( de téter) du jour au lendemain, suite a une grosse consommation de crème fraîche et autre produit laitier, d'un reflex d’éjection trop fort et de fausses routes à répétitions. J'étais en éviction depuis sa naissance ( intuition??) et j'ai réintroduit progressivement à partir de ses 1 mois. Donc de nouveau éviction stricte. J'étais alors en tire allaitement la journée et en allaitement la nuit ( elle acceptait de téter seulement la nuit, on ne l'explique pas), chaque jour je me battais pour qu'elle avale 3 gorgées de mon lait au bib, j'ai une collection impressionnante de bib et de tétines:) , allongée dans son proclive dans le noir et sans bruit, c’était la seule solution pour parvenir a lui donner 50 ml en une heure. A 3 mois elle fut hospitalisée pour des vomissements et refus total d'alimentation ( même la nuit) , à l’hôpital on m'a fait comprendre que c'était un problème relationnel et de stress de ma part , quand j'ai évoqué l'allergie on m'a rie au nez. Il n'y a pas eu d'examen, rien. On est rentré sans solution, avec un bébé qui mangeait un chouilla  mieux, mon tord étant de m'acharner à l'alimenter et qu'elle ne perde pas assez de poids pour être inquiétante.De là jusqu'à ses 9 mois s'en est suivit une période qui reste assez trouble pour moi, j'étais dans une profonde dépression , ma fille ne dormait quasi pas, prenait 50 ml en une heure, je passais mes journée à tenter de la nourrir, du bib nous somme passé à mon lait épaissit à la cuillère vers ses 5 mois, un ou deux essai de diversification infructueux...elle prenait du poids très doucement donc toujours pas inquiétante pour les multiples médecins que nous avons consulté ( mon tord étant encore une fois de m'acharner, pour le bien de ma fille) à 9 mois, à nouveau hospitalisée, on me sort que je suis trop fusionnelle avec ma fille , que  , je site «  c'est mignon mais va falloir que ça cesse », car oui, elle a 9 mois et je la porte en écharpe ! Je l'allaite encore ( ben oui elle ne prend que ça quasiment ). On en ressort encore une fois sans examen, sans solution, sans suivi ( à part une psy pour moi ) , petit à petit avec beaucoup de patience nous sommes parvenu à lui faire accepter la nourriture, elle ne semble plus régir au plv depuis ces 15 mois, elle a ses périodes alimentaires, nous avons eu 15 jours ou elle ne mangeait QUE du fromage à raclette, puis 15j QUE des madeleines et des chips...On a oublier l’équilibre alimentaire momentanément au profit de la voir apprécier ce qu'elle mangeait, elle n'a eu depuis aucun interdit alimentaire, elle mange à peut prés ce qu'elle veut quand elle veut, ce qui se résume à des pâtes, des yaourts, des compotes, et récemment de la soupe et des haricots ! Nous la soupçonnons encore  fragile au plv , elle a eu une bronchite en juillet dernier et elle a toussé jusqu'en janvier ...comme de l’asthme, on a essayé une éviction, le soucis c'est qu'elle n'aime pas les laits de substitution et ne mangerais rien si l'on continuait...

CHAPITRE 2

Pour notre Fils Gabryel de 3 mois et demi maintenant, par précaution, j'étais en éviction lv, plc, plb et compagnie depuis sa naissance, le sommeil était correct, beaucoup de grosses régurgitation, mais déjà des soucis d'allaitement, toujours ce REF, plus beaucoup trop de lait, mauvaise ouverture de la bouche et Muguet au bout de 15j, nous décidons de le mettre dans le proclive! Les jours passent, réunion de famille, repas avec des plvs très certainement ( malgré mes mises en garde, puis dans la semaine je mange des gâteaux que je croyais sans plv, sauf que la recette avait changé, ils étaient désormais 100% pur beurre ! Pour ses un mois nous arrivons aux urgences, depuis la veille il se vide comme pour une grosse gastro, au bout de 2 jours ils se décident quand même à faire une analyse des selles, pas de trace de gastro, on fini par me dire que c'est sûrement dû au fait que j'ai trop de lait, trop vite ( mais bien sûr), je ne soumet même pas l'idée de l'allergie connaissant parfaitement leur point de vu. Je me bats pour qu'il soit enfin mis sous inexium ! Nous rentrons a la maison des la perf enlevée ( ben oui, c'est l'époque des bronchiolites, faut faire de la place ma p'tite dame ) , une accalmie de 15 jours avec l'inexium, il reprend du poids assez vite, puis commence à refuser l'inexium vers ces 2 mois, on essai le mopral, pas très concluant, on essai sans rien, pas mieux puis je m'aperçois qu'il a les intérieurs des joues très blanches j'en fait pars au doc, mais comme la langue n'est pas blanche ça ne peut être un muguet pour lui. Une semaine après, il refus de plus en plus souvent de téter, seul le petit doigts le calme, entre le muguet ( pas traité ) et le fait qu'il vomisse le traitement pour le RGO c'est la galère , nouveau doc, traitement pour le muguet. Puis il , il refuse catégoriquement de téter, la médecin me dit d’arrêter tous les traitements. Je me renseigne un peu plus sur le muguet et décide de le traiter en nettoyant avec de l'eau bicarbonaté et du gel de polysilane pour le rgo. Pour ses 3 mois, le RGO est toujours bien là , le muguet bien qu'un peu calmé est toujours là aussi . Retour chez le premier doc, qui reconnaît cette fois qu'il y a du muguet, nouveau traitement et également nouveau traitement pour le RGO, L'ogastoro, ENFIN, il se calme, les régurgitations diminue, il dort plus et plus longtemps, il tète mieux même s'il faut encore souvent que je le calme avec le petit doigt pour qu'il accepte le sein ( confusion sein/petit doigt???). Au jour d'aujourd'hui après quelques jours difficiles ( un repas non contrôlé en plv) , le muguet semble parti et l'ogastoro semble bien fonctionner, déjà il le prend...L'histoire n'est pas fini, demain nous allons lire le résultat du dialertest...

A bientôt pour de nouveaux chapitres

Anne-Hélène

PS : Bien-sûr il manque de nombreux détails et péripéties, mais ça serait plus un témoignage mais un roman, déjà que...:)

27 février 2014

Témoignage d'Emmanuelle : Allergies PLV, oeufs et poil de chat

Bonjour ! Alors mon histoire !


Je suis la maman de Victor 5 mois aujourd'hui né 5 semaines en avance.
Il a super bien repris son poids à la maternité mais restait une crevette (2.5 kg), il régurgitait beaucoup, toussait beaucoup la nuit, le nez souvent pris..
J'ai passé le premier mois à le guetter, le surveiller, le porter, lui déboucher le nez...

Super inquiète alors que le discours des médecins étaient de me dire que je m'en faisait pour rien, qu'il n'avait pas de R.G.O...qu'il était trop tôt aussi pour parler d'eczéma..bref que j'étais parano
Je mentionne le rapport de cause à effet avec les produits laitiers que j’affectionnais particulièrement, là encore, on m'a renvoyé dans mes buts...
Séances d’ostéopathie même magnétiseurs, je limite les produits laitiers, y a du mieux mais ce n'est pas encore ça...

Contre l'avis du médecin, je prends rdv chez l'allergologue il y a un mois qui me prend en "urgence".
Résultats des test cutanés : allergies au lait de vache et aux chats, il me prescrit une prise de sang.
Malgré notre réticence de faire vivre un moment désagréable à notre bébé , mon mari et moi l'emmenons.
Résultats des courses : allergie au lait de vache, aux blancs d’œufs et à la caséine... Je retiens aussi de tout ça une plus grande confiance en mon instinct et une plus grande méfiance envers les médecins !

Emmanuelle

27 février 2014

Témoignage de Marie Lyse : Allergie PLV, Soja, œuf, acariens, pollens, parfum, poils de chat

émoignage de  Marie-Lyse 


Ma fille est née en août, allaitée exclusivement.e
En octobre elle attrape un rhume, le médecin me dit de la moucher et c'est tout.
Ensuite elle est constamment enrhumée et craignant la bronchiolite, je suis souvent chez le médecin qui me fait comprendre que je m'inquiète pour rien.
Malgré un papa très allergique, il me dit que ça ne sert à rien de voir un allergologue, c'est trop tôt (j'apprendrais plus tard qu'on peut tester dès 3 mois).
Les rhumes s’enchaînent et je vais voir un autre médecin, puis un autre, qui ne s’inquiètent pas non plus, sa courbe de poids est bonne, pas d'autres symptômes (à part un peu d’eczéma).
Finalement en février-mars, en faisant des recherches sur internet, je me pose la question de l'allergie au lait.
Après une semaine d'éviction elle va déjà mieux.
Je confirme par une visite chez l'allergologue.
Du coup éviction totale (je m'autorise les produits pouvant contenir des traces).
A ce moment là, je n'ai aucun soutien de mon entourage. Pour eux c'est une coïncidence, et puis les produits laitiers c'est "indispensable" pour le calcium, le médecin de ma mère lui dit même que les plv ne passent pas dans mon lait !

Ma fille n'est plus constamment enrhumée, c'est tout ce qui compte pour moi.
A chaque écart elle a des vomissements, diarrhées, otites mais c'est toujours une coïncidence.
Après un an d'éviction elle a toujours un peu d'eczéma, principalement sur les jambes et le bas du ventre.
Le médecin veut donner de la cortisone sans chercher les causes, je retourne donc chez l'allergologue peu avant ses deux ans.
La liste des allergies s’agrandit : p.l.v, soja, blanc d’œuf, acariens, pollens, parfum, poils de chat.
Elle est toujours allaitée, donc éviction pour moi aussi.

Ça devient difficile, moi qui adore les produits laitiers, les gâteaux … pour cuisiner, je cherche des recettes de desserts végétaliens sur internet (ni lait, ni œuf).
A deux ans et demi elle sait qu'elle ne mange pas comme tout le monde et n'est pas frustrée puisque à la maison il n'y a rien qu'elle ne puisse pas manger. (Je suis au régime aussi et le papa n'est pas fan des produits laitiers et des œufs).
Ce que je retiens de tout cela, c'est une méfiance envers les médecins.


Marie Lyse

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